Test Blu-ray : L’enfer des zombies

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Après une première édition « collector » sortie il y a de nombreuses années sous les couleurs de Neo Publishing, L’enfer des zombies débarque aujourd’hui au sein d’un très beau coffret Combo Blu-ray + DVD édité par Artus Films, le tout s’imposant dans un superbe mediabook garni d’un livret de 80 pages intitulé « Fulci, zombies et opportunisme : Quand les morts-vivants ont envahi le cinéma italien », et proposant des textes signés David Didelot, Didier Lefèvre et Gilles Vannier, sous la direction de Lionel Grenier (du site luciofulci.fr), le tout étant naturellement accompagné de nombreuses photos. Si Artus n’a malheureusement pas été en mesure de nous fournir une copie du livret ni de version finalisée du mediabook, on fait confiance à l’éditeur à qui il tenait probablement à cœur de livrer une édition de référence s’imposant également comme un très bel objet de collection.

Test Blu-ray : Tout l’argent du monde

Courant 2017, le cinéma de Ridley Scott a énormément fait réagir sur le Net en général, et sur les réseaux sociaux en particulier. Durant le premier semestre, c’était Alien : Covenant qui était l’objet de tous les regards, déchainant les haines et les passions au-delà de toute limite raisonnable. A l’automne, alors que les foudres des cinéphiles du monde libre avaient abandonné la carcasse fumante d’Alien : Covenant pour se concentrer sur le démolissage en règle de Justice League, c’est dans le contexte de l'affaire Weinstein que Ridley Scott reviendrait au cœur de tous les débats : suite aux accusations d'agressions et harcèlement sexuel de la part de plusieurs hommes à l’encontre de Kevin Spacey, le cinéaste a pris la décision, de concert avec ses producteurs et associés, de retourner avec un autre acteur toutes les scènes de son nouveau film Tout l'argent du monde dans lesquelles Spacey apparaissait.

Test Blu-ray : La vie privée de Sherlock Holmes

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Film maudit de Billy Wilder, dont la version longue depuis longtemps disparue alimente tous les fantasmes cinéphiles depuis de nombreuses années, La vie privée de Sherlock Holmes débarque enfin en édition « Collector » Blu-ray sous les couleurs de L’atelier d’images. Si les admirateurs les plus intégristes de l’univers des duettistes de Baker Street créé par Sir Arthur Conan Doyle affirmeront que le film est une trahison dans les grandes largeurs, on pourra au contraire trouver que les œuvres qui apportent le plus de fraicheur à une figure « mythique » de la littérature ou de la culture populaire sont celles qui osent prendre des distances avec les univers auxquels elles se confrontent. Décalage rigolard, outrances, anachronismes, transposition dans un autre « monde » diégétique… Tous les moyens, même les moins avouables, sont bons pour ne pas tomber dans la redite… Et à l’occasion dépoussiérer quelques figures par trop connues !

Test Blu-ray : Le grand jeu

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Au cœur de la « hype » cinéphile depuis sa participation au film de David Fincher The social network, Aaron Sorkin a rapidement été désigné « roi du biopic » à Hollywood, et enchaine maintenant depuis quasiment une dizaine d’années les scénarios inspirés d’histoires vraies. Après Charlie Wilson, Mark Zuckerberg, Billy Beane et Steve Jobs, c’est aujourd’hui à Molly Bloom qu’il consacre son nouveau scénario, Le grand jeu, qui lui permet d’ailleurs de passer pour la première fois derrière la caméra.

Test Blu-ray : La Région sauvage

De nos jours, rares sont les films qui parviennent à faire réagir presque physiquement le spectateur. Le cinéma d’Amat Escalante est pourtant de ceux-là. Et La Région sauvage, c'est un uppercut dans la schneck...

Test DVD : Seule la terre

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Si vous avez raté le grattage (la sortie en salles), voici, avec ce DVD, le tirage qui peut vous permettre de "rattraper" ce film !

Test Blu-ray : Jumanji – Bienvenue dans la jungle

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A l’apparition il y a quelques mois des premières photos de la suite de Jumanji, on s’était dit « tiens, des photos de Voyage au centre de la Terre 2 ». Et puis il s’avérait finalement qu’en fait, non, c’était bien des photos de la suite de Jumanji, qui mettait également en scène Dwayne « The rock » Johnson dans la jungle, en aventurier aguerri entouré de personnages folkloriques.

Test Blu-ray : Irma la douce

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Unanimement considéré comme un film « mineur » dans la carrière de Billy Wilder, Irma la douce est pourtant une très sympathique comédie, bien menée malgré quelques longueurs et très habilement mise en scène. On pourra néanmoins expliquer le « désamour » que l’on retrouve de la part de la critique en remettant un peu le film dans son contexte historique. A la toute fin des années 50, Billy Wilder et ses complices I.A.L. Diamond (scénario) et Jack Lemmon (acteur) rencontrent deux immenses succès aux relents très provocateurs avec les formidables Certains l’aiment chaud (1959) et La garçonnière. Malheureusement, l’année suivante, patatras : avec le brillant et cynique Un, deux, trois tourné sans Jack Lemmon, le succès ne répond plus à l’appel. Le trio gagnant se reforme donc, allant même jusqu’au quatuor de La garçonnière, puisque Shirley MacLaine répond également présente, amenant toute sa gouaille et sa fantaisie pétillante au personnage-titre, Irma, la pute au grand cœur.

Test DVD : A ghost story

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« Très beau moment de cinéma, A ghost story repose sur une vision unique de David Lowery (Peter et Elliott le dragon). La construction évanescente du récit et l’inventivité de la mise en scène, avec plans lents et cadre particulier de l’image, possèdent une originalité précieuse. Le réalisateur retrouve le couple de son premier film, Les amants du Texas pour cette variation sur le film de maison hantée. Sa force émotionnelle se transmet à travers un drap expressif, un petit mot laissé dans l’embrasure d’un mur et nos propres souvenirs pour combler les ellipses. Casey Affleck disparaît très vite de l’image et pourtant on ressent le poids de son absence sur Rooney Mara, au jeu minimaliste sublimé dans la scène de la tarte à l’effet madeleine garanti.

Test DVD : Very bad dads 2

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Quoiqu’en disent certains esthètes adeptes d’un cinéma de la forme dont les plans sont pensés au millimètre près, l’Art ne s’embarrasse généralement pas de considérations mathématiques. On en veut pour preuve que la multiplication d’éléments négatifs ne produit que rarement de résultat positif à l’écran ; dans le sens inverse, l’addition d’éléments positifs au cœur d’un seul et même film ne produit pas systématiquement, au final, un film dont la valeur réelle représente la somme des talents mis dans la balance. On avait déjà souligné cet état de fait à la sortie en France de Very bad dads en 2015 (lire notre article) : le film était très attendu car il représentait la rencontre à l’écran de l’équipe du diptyque Comment tuer son boss et du duo Will Ferrell / Mark Wahlberg, et ne pouvait en toute logique que lessiver nos zygomatiques et rougir nos cuisses à force de se les claquer dans l’hilarité générale. Contre toute attente, Very bad dads s’était avéré une bonne « petite » comédie, mais bien éloignée du monument tant espéré.

Test Blu-ray : Capitaine de Castille

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Tourné au Mexique et tentant, autant que faire se peut, de privilégier les lieux « réels » où s’étaient déroulés les faits relatés durant le film, Capitaine de Castille s’avère un film d'aventures très ambitieux, au budget énorme, mettant Tyrone Power sur le devant de la scène alors que se dessine, en arrière-plan, tout un pan de la conquête du Nouveau Monde. Derrière la caméra, on trouve bien entendu le mythique Henry King, collaborateur régulier de l’acteur ; à eux deux, ils représentent une certaine idée du « grand » cinéma Hollywoodien des années 40, épique et spectaculaire mais ne sacrifiant cependant jamais ses personnages sur l'autel du grand spectacle.

Test Blu-ray : Le bonhomme de neige

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Avec son style direct et un peu « bourrin », le romancier norvégien Jo Nesbø s’est créé une place à part dans le petit monde glacial et distancié du polar nordique. Si son approche du roman policier demeure relativement proche de celle proposée par ses confrères écrivains d’Europe du Nord (on est certes loin des provocations en tous genres pratiquées par l’irlandais Sam Millar par exemple), sa « patte » est tout de même reconnaissable par un attachement certain pour l’outrance, notamment dans la description des errances misanthropes de son personnage fétiche, l’inspecteur Harry Hole, qui permet à Nesbø de revisiter l’image classique du flic seul contre tous, accro à la clope et la boisson mais doué pour résoudre les enquêtes. Sous la plume de l’auteur, Hole deviendra une espèce d’enquêteur semi-clodo, que l’on retrouvera à ce jour dans un peu plus de dix romans, certes inégaux mais développant un certain goût du « malsain ».

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Écrivain engagé et témoin de son époque, George Orwell a principalement marqué les mémoires grâce à deux œuvres : « La Ferme des animaux » et « 1984 », roman dans lequel il créait le concept de « Big Brother », depuis passé dans le langage courant.

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Test Blu-ray 4K Ultra HD : I Spit on Your Grave – Édition Limitée...

Sorti en France en 1981 sous le titre Œil pour œil, ainsi qu'en Belgique sous le titre La Vengeance de la femme violée, le film de Meir Zarchi s'est surtout fait connaître par la suite sous les titres anglais I Spit on Your Grave et Day of the Woman.