Test DVD : La juste route
De temps en temps, il y a des films importants et forts dont on se dit qu'il est nécessaire, via un DVD, de pouvoir les montrer à des amis et les revisionner à volonté. "La juste route" fait partie de ces films.
Test DVD : La grande lessive (!)
Troisième collaboration entre Jean-Pierre Mocky et Bourvil, La grande lessive (!) permettra au duo d'Un drôle de paroissien de retrouver les faveurs du public, quatre ans après l'échec public de La grande frousse en 1964. Ce sont donc plus de deux millions de français qui iront savourer dans les salles cette fantaisie iconoclaste et impertinente, dont la légende raconte qu'elle aurait été tournée durant les « événements » de mai 68.
Test Blu-ray : Le spécialiste
Que l’on ait aimé ou pas ses prestations au cinéma, Johnny Hallyday n’avait certainement pas à rougir de sa carrière d’acteur. S’il a côtoyé des cinéastes unanimement reconnus par les cinéphiles (Jean-Luc Godard, Costa Gavras…), celui qu’on surnommait l’idole des jeunes a également marqué de son empreinte le cinéma populaire, à travers une poignée de films de genre flirtant même avec le « bis ». On pense forcément à des films tels que Vengeance de Johnnie To (2006) ou Terminus de Pierre-William Glenn (1987) ; dans le même ordre d’idées, Johnny pouvait se vanter d’avoir tourné un « spagh » avec l’un des maîtres incontestés du western transalpin, Sergio Corbucci. Faisant partie de la « Sainte Trinité » des Sergio que vénèrent les amateurs de westerns spaghetti (Leone / Sollima / Corbucci), Sergio Corbucci a à son actif plusieurs classiques du genre : on pourra citer Django (1966), Navajo Joe (1966), Le grand silence (1968), El mercenario (1968) ou encore le formidable Far west story (1972), véritable œuvre « somme » parfaite de A à Z.
Test Blu-ray : Hana-bi – Feux d’artifice
La carrière de Takeshi Kitano est jalonnée d'excellents films, mais aucun d'entre eux n'arrive réellement à l'état de grâce que constitue Hana-bi – Feux d'artifices. Chef d’œuvre absolu d'une carrière déjà extrêmement riche, ce véritable poème cinématographique représente sans le moindre doute possible l'aboutissement de plusieurs années d'expérimentations formelles et thématiques pour le cinéaste japonais – un film immense et littéralement imparable, au-dessus duquel flotte l'ombre de la mort et de la violence, et s'imposant pour le spectateur comme un véritable tourbillon mélancolique de sentiments tourmentés et morbide, mais parvenant paradoxalement à faire luire une lueur d'espoir au fond du gouffre, par son attachement à l'Art et à l'amour.
Test Blu-ray : Chasseuse de géants
Adapté du graphic novel « I kill giants » signé par Joe Kelly et J.M. Ken Niimura en 2008, Chasseuse de géants débarque aujourd’hui directement en vidéo en France, sans être préalablement passé par la case « cinéma ». On ne pourra qu’en être désolé pour le joli premier long-métrage du danois Anders Walter, qui s’avère une jolie fable sur le deuil teintée de « coming of age ». On n’aura en effet rien à reprocher à cette adaptation sensible et réussie : la photo est très belle, les décors et l’ambiance indéniablement soignés, les effets spéciaux sont assez impressionnants... Et du côté des acteurs, la jeune Madison Wolfe, remarquée en 2016 dans Conjuring 2, porte littéralement le film sur ses épaules et révèle avoir le talent et le tempérament d’une future grande actrice. En renfort, on notera bien sûr la présence de deux actrices confirmées, Zoe Saldana et Imogen Poots, qui livrent également de belles performances à fleur de peau.
Test Blu-ray : D’où viens-tu Johnny ?
Très représentatif de l’insouciance d’un certain cinéma populaire français des années 60, D’où viens-tu, Johnny ? est un petit film conçu autour de la personnalité de Johnny Hallyday, dont la popularité venait tout juste d’exploser à l’époque. Développant une intrigue désuète confinant presque à la niaiserie pure et simple, le film de Noël Howard est à rapprocher des œuvrettes dans lesquelles évoluaient d’autres célébrités à l’époque, telles que Brigitte Bardot au début des années 50 par exemple, ou encore Joselito pour l’Espagne.
Test DVD : Batman Ninja
Véritable OVNI dans l’univers développé depuis quelques années par DC Comics et les studios Warner Animation, Batman Ninja fait le pari risqué de mélanger deux mythologies : celles du Dark Knight d’un côté, et tout un pan de la culture « manga » de l’autre. Confiée aux bons soins de Junpei Mizusaki (réalisation) et Takashi Okazaki (character design), l’expérience bénéficie de tout le savoir-faire d’une équipe japonaise bien rodée à l’animation et à l’action non-stop.
Test Blu-ray : Un drôle de paroissien
La personnalité de Jean-Pierre Mocky est probablement, au fil des années, devenue plus célèbre que ses films à proprement parler : ses excès, ses colères et sa légendaire « grande gueule »...
Test Blu-ray : Adieu poulet
Si le film est mis en scène par Pierre Granier-Deferre, que l’on connaît surtout aujourd’hui pour ses adaptations de Simenon, Adieu poulet porte surtout la marque de son scénariste, Francis Veber.
Test Blu-ray : Killing Gunther
A force de lire les réactions critiques autour de Killing Gunther sur différents sites et réseaux sociaux, on en vient à constater à quel point le public a la mémoire courte (ou sélective). En effet, le fait de voir Arnold Schwarzenegger dans une comédie semble offusquer nombre d’observateurs, et les critiques de pousser des cris d’orfraies… parfois avant même d’avoir eu l’occasion de voir le film ! Ainsi, si l’on a pu lire que Schwarzie « touche le fond » dans un film supposé « aussi mauvais qu’il en a l’air », on ne pourra que s’interroger sur l’âge moyen des rédacteurs de certains sites Internet, et sur l’avenir d’un métier où l’on ne juge plus les films sur ce qu’ils sont mais uniquement à l’aune de leur genre et de leur bande-annonce…
Test Blu-ray : Horse soldiers
Si les événements du 11 septembre 2001 ont clairement changé la face du monde, il était inévitable que le cinéma américain s’en voie également profondément modifié : très rapidement, on a pu voir se dessiner un « avant » et un « après » World Trade Center dans le traitement des intrigues contemporaines, même quand ces dernières ne traitaient pas frontalement de l’attentat sur les tours jumelles. Comme pour dresser un rempart contre la barbarie, les studios se sont pour la plupart réfugiés derrière la bannière étoilée, brandissant haut et fort un patriotisme propre à réunir la nation contre la violence aveugle. Dans un réflexe de défense, et en hommage aux victimes des attentats du 11 septembre, tout un peuple semble donc s’être uni, la main sur le cœur et l’hymne national aux lèvres. Et si les actes terroristes sur les tours du World Trade Center l’ont peut-être exacerbé, on admettra tout de même que le patriotisme a toujours été une valeur forte –sinon fondamentale– aux Etats-Unis, et de fait, a également toujours été très présent dans le cinéma américain, au point que de nombreux observateurs extérieurs lui confèrent parfois des visées « impérialistes » pas forcément très pertinentes.
Test DVD : Pentagon Papers
Steven Spielberg n’est pas seulement un grand directeur d’acteurs, c’est aussi un metteur en scène incroyable (qui n’a lui non plus plus rien à prouver), dans le sens purement visuel (et sonore) du terme. Encore une fois, il est accompagné de son chef-opérateur fétiche, Janus Kaminski, avec qui il élabore des petits plans-séquence réussissant à être vertigineux sans jamais être tape-à-l’œil.