Test Blu-ray : Le Labyrinthe – Le remède mortel
Au sein de la profusion de films de « djeun’s » qui occupent régulièrement les salles des multiplexes autant que les esprits de notre fougueuse jeunesse, la trilogie du Labyrinthe occupe une place un peu particulière.
Test DVD : L’étalon
On ne change pas une équipe qui gagne : après Un drôle de paroissien et La grande lessive (!), Jean-Pierre Mocky et son coscénariste Alain Moury remettent le couvert avec L’étalon, une troisième comédie absurdo-potache, toujours portée par Bourvil dans le rôle du gentil illuminé de service, et affichant toujours au casting les habitués des premiers films : Roland Blanche bien sûr, mais également René-Jean Chauffard, Michael Lonsdale ou l'impayable Jean-Claude Rémoleux.
Test Blu-ray : Une histoire simple
Avec le recul, il y a fort à parier pour que la renommée de Claude Sautet ait largement bénéficié de ses nombreuses collaborations avec l’actrice Romy Schneider. Si Une histoire simple n’est certes pas le plus connu parmi les cinq films qu’ils ont tourné ensemble (on pense en effet plus facilement aux Choses de la vie ou à Max et les ferrailleurs), leur dernier film en commun était tout de même parvenu à réunir 2,3 millions de spectateurs dans les salles françaises : plus de deux millions de fidèles acquis au style du cinéaste et impatients de retrouver son univers si caractéristique.
Test Blu-ray : Premier de cordée
Et si on vous disait que l’ancêtre (certes lointain) de films à grand spectacle tels que Everest ou Vertical limit prenait son origine dans un petit film français aujourd’hui largement oublié, vous y croiriez, vous ? Et pourtant, force est de constater que Premier de cordée, réalisé par Louis Daquin en 1944, fait partie de ces films entièrement construits autour d’un seul élément : la montagne, majestueuse, sublime… Mais surtout très dangereuse ! On le sait bien, car on nous l’a répété durant des années à grands renforts de publicité : la montagne, ça vous gagne. Mais la montagne, c’est aussi des dizaines de morts par an, alors c’est bien joli les neiges éternelles, mais faudrait voir à s’en méfier…
Test Blu-ray : Le prisonnier d’Alcatraz
Plus de cinquante ans après sa réalisation, Le prisonnier d’Alcatraz s’est imposé comme l’un des plus grands classiques du « Film de prison ». Genre à part entière, ayant offert au spectateur une sacrée poignée de grands films et séries TV au fil des années, le film de prison ne se démode jamais réellement, dans le sens où si la société évolue, les conditions de vie carcérale en revanche tendent à rester les mêmes malgré le temps qui passe : une cellule reste une cellule, et le dénuement spartiate des décors utilisés pour ce genre de films demeure, à d’infimes détails architecturaux près, très similaire que l’on visionne un film des années 50, 80 ou 2000.
Test Blu-ray : Veronica
Verónica prend pour point de départ le « dossier Vallecas », que les amateurs d’histoires de fantômes connaissent bien, puisqu’il s’agit de la seule manifestation paranormale à avoir été constatée par la police espagnole au début des années 1990.
Test Blu-ray : Cinquante nuances plus claires
S’il faut admettre qu’il s’agit d’un cas de figure relativement rare, il existe cependant certains romans qui « gagnent » indubitablement à se voir adaptés au cinéma. Il s’agit là d’un vaste et interminable débat, que nous ne ferons ici qu’effleurer du doigt, mais beaucoup d’observateurs conviendront avec l’auteur de ces lignes de la faiblesse d’écriture qui caractérisait la trilogie littéraire d’E.L. James initiée par le roman 50 nuances de Grey, qui se révéla contre toute attente un immense succès de librairie, confinant presque au phénomène de société. Suivant les pérégrinations érotiques d’une jeune femme dont la particularité était d’être une geignarde de première, les trois premiers romans développaient une bien piètre image de la femme contemporaine. La trame sentimentalo-érotique s’étant largement essoufflée à la fin du deuxième livre, qui mêlait la découverte des délices du « plug anal » et l’annonce du mariage d’Ana et de Christian Grey ; le troisième roman 50 nuances plus claires ajoutait donc aux ébats des jeunes mariés une espèce d’intrigue vaguement policière, un mystère de seconde zone qui permettait enfin à E.L. James de proposer autre chose que les sempiternelles remises en question de sa pleureuse d’héroïne, qui se découvrait de plus enceinte dans ce volume.
Test Blu-ray : Le 15h17 pour Paris
En vieil anar qui se respecte, Clint Eastwood semble bien déterminé depuis quelques années à se construire une filmographie se développant « en réaction » aux canons du blockbuster actuel. Si les studios ne jurent plus depuis une dizaine d’années que par les films de super-héros, le grand Clint a quant à lui décidé de devenir le chantre d’un cinéma ancré de plein pied dans le réel, au cœur duquel l’héroïsme et la bravoure prennent le visage de personnages bien vivants, s’imposant comme les véritables super-héros de notre temps.
Test Blu-ray : Revenge
Après Julia Ducournau, c’est au tour de Coralie Fargeat de se lancer dans la grande aventure, avec Revenge, un film casse gueule sur le papier, car attaché au sous genre particulièrement conspué du « rape and revenge » dont le peu d’ambition est tout entier dévoilé dans son appellation. Ce qui surprend d’emblée dans le film, c’est à quel point la jeune cinéaste assume entièrement la simplicité absolue de son concept, ne cherchant jamais à se donner de grands airs avec des considérations auteuristes mais cherchant au contraire à tirer le meilleur parti d’un argument lui permettant de se lâcher totalement dans sa mise en scène, livrant un pur exercice de style ultra stylisé, dont le point de départ « féministe » ne devient très vite qu’un prétexte à un pur défouloir gore flattant tout aussi bien les bas instincts que la rétine affolée par la beauté plastique de l’ensemble.
Test DVD : Gaspard va au mariage
La vocation principale de Gaspard va au mariage n’est clairement pas de promouvoir une tradition matrimoniale surannée. Il s’emploie plutôt avec une bonne humeur communicative, joliment saupoudrée d’un sarcasme dépourvu de méchanceté, à explorer des modes de vie plus libres, malgré tout soumis à l’épreuve cruciale de la vie en communauté.
Test Blu-ray : Point de chute
Thriller psychologique aux accents mélodramatiques, Point de chute s’impose comme un huis clos étrange et pour le moins efficace. Porté par la mise en scène sobre et inspirée de Robert Hossein, le film est court (1h21), tendu et l’intrigue dispose de suffisamment de rebondissements pour que le spectateur ne puisse jamais s’ennuyer. Bref, on est indéniablement une belle réussite, que l’on pourra rapprocher de La nuit du lendemain, réalisé par Hubert Cornfield en 1969 (soit un an avant le film de Robert Hossein) et qui suivait également les pérégrinations d’un groupe de kidnappeurs enfermés dans une maison isolée sur une plage.
Test Blu-ray : Le coup de Sirocco
« La vérité, si Pagnol avait été pied-noir, il aurait écrit Le coup de sirocco ! »