Test Blu-ray : Asylum + Histoires d’outre-tombe
Asylum / Histoires d'outre-tombe : deux productions de la firme Amicus, concurrente directe de Hammer Films dans les années 60/70 au Royaume-Uni - elle a produit une petite trentaine de films avant de s’éteindre en 1980...
Test Blu-ray : Sherlock Gnomes
Une vague de vols frappe les nains de jardins de Londres. Lorsque Gnoméo et Juliette sont confrontés à la disparition de leur communauté, Sherlock Gnomes et le docteur Watson viennent à leur rescousse. Après Shakespeare, l’équipe de Gnoméo et Juliette s’en prend à Conan Doyle et adjoint aux héros du précédent volet le célèbre duo d’enquêteurs. L’humour vient pour beaucoup du caractère pédant et égocentrique du détective, joué avec malice dans la version originale par Johnny Depp. Le personnage, condescendant avec son fidèle second, inspire les auteurs, avec des séquences en noir et blanc pour illustrer ses réflexions et son désintérêt des opinions des autres. L’éternel méchant Moriarty est recréé de façon inattendue.
Test Blu-ray : Comme des garçons
Sorti dans 230 salles en France le même jour qu'Avengers : Infinity war, le rouleau-compresseur aux cinq millions d'entrées, Comme des garçons n'a certainement pas eu la carrière qu'il méritait dans les salles obscures. Réponse française et « footballistique » à ce que représentait Battle of the sexes pour le tennis aux États-Unis, le film de Julien Hallard dresse, sur le mode du feel good movie décalé, une reconstitution toute personnelle des débuts du football féminin dans l'hexagone à l'orée des années 70.
Test Blu-ray : X-Files – Saison 11
Exceptionnelle par sa longévité, mais également grâce (ou à cause) de son interruption durant une quinzaine d'années, la série X-Files – Aux frontières du réel entretient de fait un rapport au temps tout à fait singulier. On ne pourra nier que cela a plus ou moins toujours été le cas, même durant les dix premières années d'existence du show (le titre du premier film adapté de la série, en 1998, n'était-il pas déjà The X-Files : Fight the future ?), mais les quinze ans d'absence de Mulder et Scully à la TV ont définitivement permis aux auteurs historiques du show Chris Carter, Glen Morgan, James Wong et Darin Morgan de placer les notions de « temps » et de temporalité au centre de toutes les préoccupations.
Test Blu-ray : Gringo
Croisant une foule de personnages au cœur d'une intrigue complexe dont la particularité est de se dérouler d'une façon absolument limpide pour le spectateur, Gringo jongle avec une intrigue à effet « boule de neige » et d'excellentes idées de mise en scène.
Test Blu-ray : Comme des rois
Le registre dramatique sied décidément bien à Kad Merad, parfait en bonimenteur usé à qui il reste un fond d’habileté pour soutirer quelques dizaines d’euros à des cibles de moins en moins naïves. Dans Comme des rois, Joseph (Kad Merad) est un VRP guère recommandable, spécialisé dans des ventes douteuses de produits illicites en porte-à-porte. Cet escroc de petite envergure a entraîné depuis longtemps son fils Micka (Kacey Mottet Klein).
Test Blu-ray : Action ou vérité
Un concept aussi chtarbé que celui d'Action ou vérité nécessitait une folie furieuse et décomplexée, qui aurait été propice aux dérives et aux excès en tous genres... que le film de Jeff Wadlow se refuse obstinément à délivrer.
Test DVD : Vengeance à quatre mains
Pour celles et ceux qui n'auraient pas vu un seul film fantastique depuis une vingtaine d'années, le « twist » est une structure narrative selon laquelle un élément inattendu, le plus souvent en fin de métrage, amène le spectateur à voir l'histoire sous un angle différent et le pousse vers une nouvelle interprétation de l'ensemble. Popularisée au cinéma tout au long des années 90 avec des films tels que Usual suspects (1995) et surtout Sixième sens (1999), cette coquetterie stylistique est ensuite devenu une espèce de « passage obligé » dans le genre fantastique, et tout particulièrement en ce qui concerne les rares films fantastiques en provenance d'Europe.
Test Blu-ray : L’au-delà
Certains cinéastes ont réellement acquis leur statut ainsi que leurs lettres de noblesse non pas dans les salles de cinéma mais avec l'avènement de la VHS domestique. A force de bouffer de la K7 vidéo et de traîner leurs guêtres dans les vidéo-clubs les plus douteux au fil des années 80, une nouvelle race de cinéphages (âgés de quarante à cinquante ans aujourd'hui) a en effet érigé un culte ardent autour de certains réalisateurs généralement oubliés par la critique, et dont les films figuraient sur la liste des tristement célèbres « video nasties », cette fameuse liste gouvernementale anglaise recensant les films trop gore, obscènes, malsains ou dérangeants pour être exploités en vidéo de l'autre côté de la Manche. Dans la liste des 72 video nasties, le nom d'une poignée de cinéastes aujourd'hui « cultes » avait l'insigne honneur (horreur) d’apparaître plusieurs fois : on recensait en effet deux films de Dario Argento, de Tobe Hooper, d'Umberto Lenzi, de Joe D'Amato ou encore de Ruggero Deodato. Mais seulement deux metteurs en scène apparaissaient à TROIS reprises sur la liste : Jess Franco et Lucio Fulci.
Test Blu-ray : Trahison d’état
On sait bien ce que vous vous dites à la découverte de ce Trahison d'état. Avec son affiche et son titre semblant tous deux aussi formatés qu'interchangeables avec des tas d'autres, on tient là un pur « DTV » sans aucun intérêt. Vous vous trompez concernant le film, qui s'avère un attachant thriller politique – on va d'ailleurs évoquer un peu plus bas ses qualités. Concernant son titre en revanche, on avoue qu'on vous rejoint un peu. De la même façon que les comédies américaines furent pendant un temps systématiquement renommées en France en American machin, en bidule Movie ou, un peu plus tard, en Very bad truc (étrange d'ailleurs qu'aucun éditeur n'ait tenté un American very bad movie !), les thrillers politiques ont quant à eux droit au champs lexical du mensonge, de la trahison et bien-sûr de l'état. Du côté des « trahisons » en tous genres, on avait déjà Trahison (2008), Le prix de la trahison (2008), Trahison au sommet (2006), Ultime trahison (2013), Double trahison (2014) ou encore tout simplement Trahisons (2016). Et du côté de l'état, on pense notamment à Secrets d'état (2004), Raisons d'état (2006), Coups d'état (2006), Mensonges d'état (2008), Une affaire d'état (2009), Crime d'état (2013), Examen d'état (2014) ou Secret d'état (2014). Bon, alors voilà, Trahison d'état, ce n'était pas encore utilisé, on dit banco pour celui-là.
Test DVD : Stephanie
A l'instar de Brett Ratner ou Francis Lawrence, Akiva Goldsman fait partie de ces scénaristes et metteurs en scène Hollywoodiens dont les projets ne trouvent que très occasionnellement grâce aux yeux de la critique internationale, et s'avèrent par conséquent souvent montrés du doigt par les cinéphiles un peu partout à travers le monde. On a un peu tendance à penser que ça doit lui faire une belle jambe, dans le sens où en tant que scénariste, Goldsman accumule les succès depuis une vingtaine d'années, ce qui lui vaudra probablement un jour ou l'autre de voir son travail réhabilité, même si l'on peut supposer que cette reconnaissance arrivera sans doute trop tardivement pour flatter son égo.
Test DVD : Under Fire
Un film qui, s'il se traine un peu durant la première demi-heure, devient ensuite particulièrement passionnant.