Test Blu-ray : Nos animaux : Doux dehors, sauvages dedans
Il n'est point permis d'en douter : nos voisins British de la BBC, et plus particulièrement ceux évoluant au sein de la marque BBC Earth, sont vraiment les meilleurs au monde dans le domaine du documentaire animalier. Mini-série en deux épisodes tournée en 2015, Nos animaux : Doux dehors, sauvages dedans est donc une nouvelle preuve de leur savoir-faire incroyable, en matière de prises de vue, d'optiques, de ralentis... Tout est fait pour en mettre littéralement plein la vue du spectateur, d'autant que les deux épisodes de 52 minutes de la série sont tournés en Haute Définition aux quatre coins du monde (France, Pérou, Japon...), et en utilisant des méthodes innovantes et souvent visuellement impressionnantes : dispositifs de caméras embarquées sur les animaux, caméras sous-marines, mise en évidence d'éléments invisibles à l’œil nu par le biais de l'imagerie thermique, de rayons X, de rayons ultraviolets ou autres rayons (rayons Gamma, rayons boucherie, ou que sais-je, toutes sortes de rayons)... On notera un glissement thématique entre les deux épisodes, le premier épisode explorant le côté sauvage et instinctif des animaux domestiques, tandis que le second s'attardera d'avantage sur leurs sens cachés et leurs compétences innées (en termes de communication mais également dans la reproduction par exemple).
Test Blu-ray : Batman & Mr. Freeze – Subzero
Tout comme Batman contre le fantôme masqué en 1993, Batman & Mr. Freeze : Subzero est un film d'animation dérivé de la série Batman, la série animée créée en 1992 par Bruce Timm et Paul Dini.
Test Blu-ray : Le bon roi Dagobert
Si à la base, le scénario du Bon roi Dagobert signé Gérard Brach était, parait-il, un modèle de rigueur historique, le film de Dino Risi sorti sur les écrans français durant l’été 1984 ne rend pas forcément justice aux recherches méticuleuses menées par le scénariste sur les Rois Fainéants et leur époque. Le film s’avère en effet littéralement « vampirisé » par la personnalité de Coluche, qui signe ici le portrait d’un roi pleutre et assez répugnant ; le franc-parler qu’il utilise, principalement au détour de deux/trois monologues riches en savoureuses saillies anticléricales, respire la bonne vieille « sagesse populaire » - euphémisme généralement d’usage quand on évoque ce bon vieux populisme des familles. Ainsi, de la rigueur historique du script d’origine, Risi ne retiendra au final que les aspects les plus obscènes et peu ragoutants.
Test DVD : Le dossier Mona Lina
Une histoire qui permet à Eran Riklis de traiter à nouveau un thème qui lui est cher, celui des frontières, quelles qu'elles soient.
Test DVD : The cakemaker
"The cakemaker" entre dans la catégorie des films aux scénarios qui peuvent paraître très lisses, des films au cours desquels l'action se contente de progresser par petites touches, presque insignifiantes, et qui laissent chez vous une marque indélébile.
Test DVD : Una questione privata
Dans ce film qui décrit les ravages d'une passion amoureuse qui prend place dans une période tumultueuse de l'histoire italienne, le mélange subtil d'une forme d'onirisme et du réalisme glacial de la description d'une guerre civile fonctionne parfaitement.
Test Blu-ray : Pop Team Epic – Intégrale Saison 1
La série Pop Team Epic est adaptée d’un manga au format quatre cases, auto-proclamé « de merde » et publié en ligne depuis 2014, que l’on doit à l’imagination de Bukubu « Bkub » Okawa. Ouvertement loufoque, voire même volontiers bizarre, ce dessin animé d’un nouveau genre ne suit aucune trame narrative, chaque épisode s’imposant comme un enchaînement de sketches et parodies, mené tambour-battant et s’avérant souvent aussi débile qu’efficace.
Test DVD : Pur-sang
Film indépendant littéralement sorti de nulle-part, Pur-sang a pourtant, de façon très étonnante, été distribué en France par Universal courant juin. Sorti, oui, mais au cœur d’un circuit extrêmement réduit, puisque le film n’a été visible que dans UNE SEULE SALLE parisienne, réunissant la bagatelle de 302 spectateurs sur une semaine d’exploitation. Il faut donc croire que la présence d’une intrigue tournant autour des chevaux et la présence au générique du phénomène Anya Taylor-Joy, révélée par un certain nombre de films fantastiques ces dernières années, n’auront pas suffi à Universal pour trouver une façon de « vendre » ce film bizarre navigant entre les genres sans jamais réellement se fixer sur l’un d’entre eux.
Test Blu-ray : Batman contre le fantôme masqué
Film d'animation dérivé de la série Batman créée en 1992 par Bruce Timm et Paul Dini, Batman contre le fantôme masqué est sorti sur les écrans américains à l'hiver 1993, et sera largement distribué en vidéo à travers le monde durant l'année suivante. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il occupe vraiment une place à part dans l'univers de Batman. Avec 82 à 88 % de critiques positives sur le site Rotten Tomatoes (selon qu'on se base sur la critique ou le public) et une note de 7,9/10 sur IMDb, le film est en effet souvent considéré comme le meilleur film « d'animation » sur Batman, et parfois même carrément comme le meilleur film « tout court » sur le Chevalier Noir. Les célèbres critiques US Gene Siskel et Roger Ebert exprimeront d'ailleurs leur regret de n'avoir vu le film que lors de sa sortie vidéo.
Test Blu-ray : Les fêtes galantes
Placé sous le signe de l’action et de l’humour, Les fêtes galantes fait preuve, dès ses premières minutes, d'une atmosphère détendue et très familiale. Le héros et son faire-valoir comique ne sont donc pas Jean Marais et Bourvil mais Jean-Pierre Cassel et Philippe Avron, et le ton est d'avantage enclin à une forme de dérision très théâtrale que dans les films d'André Hunnebelle, qui restaient dans l'ensemble très premier degré. Le personnage incarné par Cassel sous ses airs de roublard bien éloigné de la « droiture » et du sens de l'honneur d'un Jean Marais,
Test Blu-ray : La grande combine
Développant un ton et un humour aussi vachards qu’indéniablement modernes, efficaces et bien sentis, La grande combine s’avère un des films les plus agressifs du duo Billy Wilder / I. A. L. Diamond. Charge puissante à l’encontre des valeurs de l’hypocrisie entourant la notion de « bonne morale » prônée par les nombreuses ligues de vertu américaines, le film s’avère en effet un réjouissant jeu de massacre, où le rire côtoie toujours cela dit un certain malaise. De fait, en s’acharnant à livrer le film le plus violemment vindicatif possible, les deux auteurs de Certains l’aiment chaud ou La garçonnière en oublient quelque peu de s’attarder sur l’indispensable empathie que pourrait ressentir le spectateur vis-à-vis des personnages du film.
Test DVD : Max, génie malgré lui
Au visionnage de Max, génie malgré lui, on se surprend par moments à se répéter mentalement le leitmotiv qui rythmait les dialogues du Grand saut des frères Coen : « You know… For kids ! ». Et il n'est finalement point étonnant que ce genre de pensée finalement bienveillante nous germe dans l’esprit durant le film de Roy Poortmans : il s’agit en effet d’un spectacle familial honnête et sympathique, certes très imparfait, mais remplissant parfaitement son rôle – celui d’être drôle, imaginatif et divertissant. Les enfants seront, au fil des séquences, tantôt hilares tantôt émerveillés (le film fonctionnera à coup sûr à plein régime entre trois et sept ans, la personnalité et les inventions de la famille « Futé » valant tout de même leur pesant de cacahuètes), et les parents ne seront pas mis à l’écart, puisque certains gags et autres références s’adressent plus spécifiquement à eux.