Test Blu-ray : Une pluie sans fin

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Mise sur le devant de la scène internationale au début des années 2000 avec une série de gros succès populaires appartenant pour la plupart au cinéma de genre, la « nouvelle vague Coréenne » a vu l’émergence de cinéastes majeurs, et a littéralement révolutionné le petit monde du polar international. En effet, on était jusqu’ici convaincus que de tous les cinémas du monde, il n’y avait que la Corée du Sud pour nous livrer avec une telle régularité des polars aussi originaux et radicaux, dont la brutalité n’a d’égale que la folie furieuse. Peut-être grâce à [ou à cause de] sa réglementation très stricte sur les armes à feu, le pays du Matin calme nous assénait tous les deux-trois ans d’un thriller d’une singularité et d’une classe qui imposent immédiatement le respect.

Test Blu-ray : Les indestructibles 2

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2004 : une famille de super-héros débarquait sur nos écrans. Quatorze ans après, elle est de retour dans Les Indestructibles 2 et n’a pas vieilli, l’histoire reprenant là où elle s’était achevée avec le Démolisseur…

Test Blu-ray : La Nurse

Le scénario de La Nurse est d’une simplicité désarmante. Le développement narratif du film reste toujours, au fil de son récit, sur les rails d’un déroulement extrêmement linéaire, évoluant à la manière d’un conte et ne réservant, jusqu’à son dernier quart d’heure du moins, aucune réelle surprise pour le spectateur.

Test Blu-ray : L’île sanglante

Sorti sur les écrans en 1980, L’île sanglante est le seul film fantastique de la carrière de Michael Ritchie. On notera cependant pour tempérer nos ardeurs qu’il s’agit en réalité d’un « faux » film fantastique, n’assumant pas à 100% son postulat de départ...

Test Blu-ray : La Sentinelle des maudits

Unique film d’horreur de la carrière de Michael Winner, La Sentinelle des maudits est sorti sur les écrans en 1977, c’est-à-dire en pleine période faste pour le cinéma fantastique « de studio ».

Test Blu-ray : Genocidal organ [Project Itoh]

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Même sans avoir eu la chance de découvrir en France les romans de Project Itoh, la découverte de ce troisième film adapté de son œuvre permettra au spectateur de se familiariser avec l’auteur et ses préoccupations, qui apparaissent clairement à travers chacune de ses histoires. Probablement très fortement marqué par les événements du 11 Septembre 2001, Itoh semblait obsédé par l’ordre géopolitique mondial, dominé par la violence et les rapports de force, et par l’idée d’un ennemi invisible, indétectable, présent et installé au cœur même de la société (ce qui, sans vouloir faire de psychologie de comptoir, était sans doute également étroitement lié avec le cancer qui rongeait l’auteur depuis plusieurs années et aurait finalement eu raison de lui en 2009). On retrouvera évidemment ces deux thématiques ainsi que son indéniable penchant pour la science-fiction dans Genocidal organ, qui les traite d’ailleurs de façon beaucoup plus « frontale » que dans ses deux autres récits. En effet, si l’approche était plus philosophique dans et d’avantage symbolique dans The empire of corpses, les choses sont ici beaucoup plus claires.

Test Blu-ray : Fleuve noir

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D'entrée de jeu, avec son titre faisant référence à l'une des plus grandes maisons d'édition françaises spécialisée dans le roman policier populaire, Fleuve noir affiche clairement son appartenance à une certaine mouvance du polar littéraire, navigant dans les eaux troubles du thriller à tendance glauque peuplé de personnages borderline. Porté par la prestation extraordinaire d'un Vincent Cassel en grande forme, le film d'Erick Zonca prend donc rapidement le chemin du polar suffocant, mettant en scène l'affrontement de deux personnalités opposées : le flicard bourru, alcoolique, sale, désabusé et instinctif (Cassel) se heurtera donc à l'intellectuel au comportement suspect, trop lettré pour être honnête et supposément homosexuel (Romain Duris). L'outrance de cette situation de départ pour le moins scabreuse se retrouvera dans le jeu des deux comédiens, souvent aux limites du cabotinage, mais toujours parfaitement dans le ton, au service d'une intrigue en rajoutant encore dans le sordide à chaque nouveau rebondissement.

Test Blu-ray : Break

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Il y a de fortes chances pour que Break soit né du succès de la franchise Step up, également connue sous la dénomination Sexy Dance. Avec plus de 650 millions de dollars de recettes cumulés au box-office entre 2006 et 2014, le carton des films de la saga Step up ne s’est jamais réellement démenti, en France comme dans le reste du monde : les trois derniers films en date de la série ont d’ailleurs tous flirté avec le million d’entrées dans l’hexagone. Si le distributeur français SND espérait peut-être lancer avec Break un équivalent français de la franchise américaine, les choses ne se sont malheureusement pas déroulées comme prévues, le film n’étant parvenu à réunir que 150.000 spectateurs sur un circuit de 230 salles.

Test DVD : The strange ones

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Les réalisateurs, de façon très astucieuse, jouent avec l'imagination des spectateurs et ont fait en sorte que, chaque fois qu'on croit tenir une réponse à une des nombreuses questions qu'il est normal de se poser, elle est presque aussitôt démentie et assortie d'une nouvelle question.

Test Blu-ray : Miss Daisy et son chauffeur

Adapté d'une pièce de théâtre d'Alfred Uhry ayant obtenu le prestigieux Prix Pulitzer en 1987, Miss Daisy et son chauffeur a également remporté une pluie de récompenses en 1990 : quatre Oscars dont ceux du meilleur film et de la meilleure actrice, trois Golden Globes, un Bafta, un Ours d'Argent à Berlin... Entre autres que l'on n'aurait pas la place de tous citer ici. Il faut dire aussi que l'attachant film de Bruce Beresford était, de par sa thématique et par les bons sentiments qu'il développe, le parfait aimant à récompenses à travers le monde.

Test Blu-ray : Au grand balcon

Il y a quelques mois, Pathé avait étonné la petite communauté de cinéphiles français friands de découvertes en Blu-ray en ressortant de l’oubli Premier de cordée, tourné par Louis Daquin en 1944, qui s’avérait un curieux mélange de fiction et de documentaire, et s’imposait avant tout comme une déclaration d’amour à la montagne, majestueuse, sublime… mais surtout très dangereuse. Nouvelle stupéfaction dans les rangs des cinéphiles en ce début du mois de novembre : Pathé a remis ça, nous proposant de (re)découvrir Au grand balcon, film de patrimoine tourné par Henri Decoin en 1949, à vrai dire complètement oublié de nos jours, et dont la particularité est d’être un vibrant hommage aux pionniers de l’aéropostale dans les années 20…

Test Blu-ray : Nous les gosses

On pense souvent que la tradition française du « film de gosses », qui exploserait en France avec le grand succès populaire de La guerre des boutons (Yves Robert, 1962), est né de la plume fine et poétique de Jacques Prévert et de ses fameux Disparus de Saint-Agil (Christian-Jaque, 1938). En y regardant de plus près, on pourra néanmoins supposer que l’inspiration de Prévert et Christian-Jaque venait du succès outre-Atlantique des Petites canailles, une série de courts films créée par le producteur Hal Roach, produits et diffusés entre 1922 et 1944 aux Etats-Unis. Comme son titre l’indique, la série suivait bien sûr les tribulations d’une petite bande d’enfants farceurs et indisciplinés. Les français découvriraient par la suite Les petites canailles à la télévision en 1962, année de sortie de La guerre des boutons ; il y a également de fortes chances pour que les quarantenaires d’aujourd’hui connaissent également la série, puisqu’elle fut diffusée à partir de 1984 dans Récré A2, parallèlement à la série animée de chez Hanna-Barbera mettant en scène la même bande de petits galopins.

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Critique : Personne n’y comprend rien

A la vision de certains films, on se demande parfois où les scénaristes vont chercher tous les ressorts des histoires qu'ils nous racontent. Il est rare, pourtant, qu'un film de fiction nous narre autant de coups fourrés, de grossiers mensonges, de retournements de situation, que ce qu'on peut trouver dans le déroulement de cette affaire qui se déroule au plus haut sommet de l'état.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Robin des Bois, prince des voleurs – Édition...

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à sa sortie, Robin des Bois prince des voleurs a su séduire le public du monde entier. Avec 390 millions de dollars de recettes et presque 5 millions d’entrées en France, le film a trouvé un bel écho auprès du public.

Critique : Un ours dans le Jura

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Au cas où vous auriez remarqué que nous allons voir de temps en temps les films de Franck Dubosc, soyez assurés que nous ne sommes pas, mais vraiment pas fans du bonhomme. Bien au contraire, son personnage public de crâneur au torse velu fièrement bombé nous sert davantage d'épouvantail, de cure d'intoxication de mauvais films français, en quelque sorte, afin de pouvoir mieux apprécier ensuite les productions nationales de qualité.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Willow

Bien qu'il ne soit pas exempt de défauts, Willow fait partie de ces films dont on se souvient, même plus de trente ans après les avoir découverts. Comme beaucoup de films pour enfants de l'époque, sa noirceur étonne un peu aujourd’hui...

Les sorties du 1er janvier 2025

Tout d'abord, au nom de l'équipe de notre site, je vous souhaite la meilleure année 2025 possible ! En plus des vœux habituels, on voudrait qu'elle soit riche en films intéressants, voire passionnants. Et ça commence plutôt bien, pas seulement parce que le premier jour de l'année tombe un mercredi, traditionnellement le jour des sorties sur les écrans de cinéma français.