Test Blu-ray : Prédateur
Débarquant directement en Blu-ray et DVD avec une jaquette jouant ouvertement la carte du film de terreur, Prédateur s’impose comme « le » grand film incompris du marché de la vidéo en 2018.
Test Blu-ray : Death race – Anarchy
S’il n’a, pour l’instant, aucun réel « grand » film à mettre à son actif, le cinéma de Don Michael Paul respire l’authenticité et le savoir-faire, au point que l’on commence à se demander si son nom n’intégrerait pas prochainement la liste des quelques solides artisans de la série B dont on attend toujours les nouvelles livraisons avec impatience, tels qu’Isaac Florentine ou encore Louis Morneau. Habitué des suites en DTV, Don Michael Paul a réalisé Jarhead 2, Sniper 5 et 6, Lake Placid 4, Un flic à la maternelle 2, Tremors 5 et 6... Tous dénotent d’une mise en scène carrée et efficace, composant de façon habile avec les divers impératifs de tournage et tirant le maximum des maigres budgets lui étant alloués.
Test Blu-ray : Ocean’s 8
Si à priori la « féminisation » d’un genre ou d’une franchise cinématographique n’a rien de très nouveau, le succès depuis quelques années au box-office US de films « de filles » portés par une nouvelle génération de comédiennes et mettant en scène non pas une seule star féminine mais à chaque fois une véritable « bande » d’actrices a forcément donné des idées aux producteurs. En attendant de passer à une autre mode, place donc aux films choraux sous œstrogènes. Après S.O.S fantômes en 2016, c’est donc à la franchise Ocean’s initiée par le remake de Steven Soderbergh en 2001 de s’offrir une déclinaison féminine avec Ocean’s 8.
Test DVD : La vengeance de la femme au serpent
Suite tardive des Marais de la haine (Gator bait, 1974 – lire notre article), La vengeance de la femme au serpent (Gator bait II : Cajun justice, 1988) permet à Beverly et Ferd Sebastian de proposer au public une espèce de « variation » sur le thème du premier film. Difficile en effet de réellement parler de suite, car si certains personnages du film original sont réutilisés, il ne semble pas réellement y avoir de continuité entre Gator bait et Gator bait II : une façon peut-être de souligner le côté « archétypal » des personnages évoluant au cœur des deux films. Et dans le rôle de la sauvageonne rouquine qui va dessouder tout le monde à grands coups de calibre 12 dans le cul, en lieu et place de Claudia Jennings, décédée en 1979, on trouvera donc Jan MacKenzie. Actrice à la carrière très furtive, Jan MacKenzie s’avère une personnalité dont on ne sait finalement que peu de choses, les informations la concernant s’avérant assez nébuleuses. Si le site de référence IMDb nous indique qu’elle est (ou a été) mariée à Ben Sebastian, un des fils du couple de réalisateurs, l’entretien avec les deux cinéastes disponible sur le DVD nous indique au contraire qu’elle était mariée avec Tracy Sebastian, qui reprenait dans La vengeance de la femme au serpent le rôle de Big T qu’il avait tenu, enfant, dans Les marais de la haine. Comme si cela n’était pas encore assez compliqué, Tracy Sebastian est crédité au générique sous le nom de Tray Loren ; IMDb présente d’ailleurs Tracy Sebastian et Tray Loren comme deux personnes différentes. Cependant, l’ex-acteur est inscrit sur Facebook sous le nom de Tracy Loren Sebastian, et ne semble plus être marié avec Jan Sebastian / MacKenzie. Concernant l’actrice, on sait qu’elle s’est retirée du cinéma à la fin des années 80 et s’était lancée en 2009/2010 dans la fabrication de plateaux de service artisanaux sur mesure. Son site n’existe cependant plus, et son compte Twitter n’a pas donné de signe de vie depuis 2013, date à laquelle elle faisait de la publicité pour les bougies artisanales fabriquées par son fils. Cela dit, la découverte de ces éléments disparates ne font finalement que confirmer que le clan Sebastian était décidément tourné vers une certaine culture de « l’artisanat », impression tenace et durable à la découverte de La vengeance de la femme au serpent.
Test Blu-ray : Tout feu tout flamme
Tout feu tout flamme permet au tandem Isabelle Adjani / Yves Montand de nous offrir un vaudeville endiablé avec ses disputes, ses rabibochages, ses courses poursuites et son ambiance bon enfant.
Test Blu-ray : Bigfoot et les Henderson
Entre 1983 et 1985, William Dear a eu l’honneur de recevoir douze Clio Awards, prix prestigieux comparables aux « Oscars » de la publicité, récompensant l'innovation et la créativité en matière de pub, de design et de communication. Il n’en fallait pas moins pour que son travail soit repéré par Steven Spielberg, qui lui propose dès 1985 de réaliser un épisode de ses Histoires fantastiques destinées à la télévision. L’épisode en question, « Papa momie » (saison 1, épisode 4) est d’ailleurs devenu l’un des plus connus du public français, parce qu’il faisait partie des trois épisodes de la série qui s’étaient vus compilés sous la forme d’un film à sketches sorti en salles en 1987.
Test Blu-ray : Midnight run
Si excellent soit-il, Midnight run n’a jamais réellement obtenu l’attention qu’il méritait de la part du public. En effet, le film est, une trentaine d’années plus tard, plutôt globalement retombé dans les limbes obscures de la mémoire collective.
Test Blu-ray : Dragnet
Étant donné la place de choix qu'occupait Dan Aykroyd dans le cœur du public, comment expliquer le désintérêt manifeste dont semble avoir fait preuve le public français pour Dragnet, sorti en France en janvier 1988 ?
Test DVD : Comment tuer sa mère
On l’a déjà constaté avec tristesse au cœur des arcanes de la section Blu-ray / DVD : rien n’est plus volatile que la comédie française. Ainsi, pour une comédie qui trouve son chemin vers le cœur du public et atteint dans une certaine mesure « l’immortalité », ce sont grosso modo dix petites comédies qui rejoignent les strates obscures de la mémoire collective. Qu’il s’agisse de réalisateurs reconnus ou même d’acteurs très populaires, il semble que nul ne soit réellement à l’abri, à un moment ou à un autre, d’apparaître au générique d’une comédie dont le titre finira noyé dans la masse de ces films inconnus, dont la plupart des cinéphiles affirment, en toute bonne foi cela dit, n’avoir « jamais entendu parler ». Saluons donc avec ferveur les éditeurs vidéo de l’hexagone qui, à l’ère de la dématérialisation galopante, continuent de sortir sur support physique les comédies françaises n’ayant pas rencontré leur public dans les salles, et leur permettra peut-être un jour d’être reconnues à leur juste valeur. Une espèce de « devoir de mémoire » indispensable en somme...
Test Blu-ray : Deadpool 2
Grâce au film Deadpool sorti en 2016, le personnage est devenu un incontournable de chez Marvel, les comics lui étant dédiés inondant même carrément de nos jours les rayons BD. Le revoilà dans Deadpool 2.
Test Blu-ray : Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin
Nombre de réalisateurs ont donné leur vision du « serial » avec des bandes d’action/aventure décomplexées, avec leur lot de malédictions pirates, de triades chinoises, de revenants momifiés, de serpents venimeux, de rayons laser, de mines abandonnées, de tombeaux profanés, de tribus cannibales ou encore de diamants dérobés, mais aucun d’entre eux n’avait osé, avant John Carpenter, osé placer l’exotisme littéralement au coin de la rue, dans le San Francisco des années 80.
Livre : Netflix & Cie, les coulisses d’une (r)évolution
Qu'on soit favorable ou pas au modèle de Netflix, une chose est sûre : la firme leader dans la SVOD a révolutionné le paysage audiovisuel. En particulier vis-à-vis de la façon dont on consomme les films, tout du moins légalement - après tout, le binge watching n'est t-il pas que la réponse légale à une demande matérialisée par le téléchargement ?