Test DVD : Powers – Saison 1
Les séries TV mettant en scène des super-héros sont très à la mode depuis quelque temps. Si l'on met de côté les français de chez Hero Corp., on pourra suivre les aventures d'Arrow et Flash, issus de l'univers DC Comics, mais également de Daredevil ou des Agents of SHIELD, qui viennent quant à eux de l'écurie Marvel. Créée par Brian Michael Bendis et Michael Avon Oeming, la série de comics Powers fut publiée aux alentours des années 2000 chez Image puis Icon Comics. Traduite en français depuis 2002, Powers est un comic-book fort et attachant, mélangeant de façon très intéressante le polar traditionnel et un univers peuplé de super-héros, un peu à la façon de Gotham Central ou Alias par la suite, Alias étant également une série créée par Brian Michael Bendis et se greffant à l'univers Marvel, et plus particulièrement à celui de la série Daredevil.
Exclusivité VOD : Les Lunnis et leurs aventures magiques
Il est souvent agréable de se familiariser avec un peu de la culture populaire issue de chez nos voisins Européens, et dont nous ignorons parfois tout. Ce mois-ci, Wild Side est par exemple allé nous dégoter un fier représentant du cinéma familial espagnol avec Les Lunnis et leurs aventures magiques, ou La gran aventura de los Lunnis y el libro magico, sorti en janvier 2019 dans les salles obscures espagnoles. Mais qui sont donc les Lunnis (Los Lunnis en VO) ? Il s’agit de sympathiques marionnettes issues d’une émission TV pour enfants diffusée en Espagne entre 2003 et 2011, très populaires au pays de la paëlla mais aussi au Mexique, au Brésil, au Portugal ou encore en Italie, où ils sont également diffusés à la télévision, et probablement un peu au-delà grâce à leurs chansons, que l’on peut voir dans le monde entier sur YouTube (dix CD sortis entre 2003 et 2013 et plus d’un million d’albums vendus). Les Lunnis, ce sont aussi et déjà six longs-métrages sortis directement en DVD entre 2004 et 2007, auxquels il convient maintenant d’ajouter un vrai « film de cinéma », Les Lunnis et leurs aventures magiques. On notera que le film met également en scène un autre personnage connu du public espagnol en la personne d’El Ratón Pérez (La petite souris en France), qui avait déjà été le héros de deux films en 2006 et 2008 (disponibles en DVD chez Metropolitan Vidéo).
Test DVD : Just a gigolo
Pour ceux qui n'en auraient jamais entendu parler, CopyComic est une chaîne YouTube qui, depuis octobre 2017, publie des vidéos comparatives d'extraits de sketchs ou de films d'humoristes anglophones et francophones. Les vidéos mettent en exergue les troublantes similarités des sketchs des humoristes francophones par rapport aux originaux, dont certains ne laissent aucun doute sur la probabilité d'un plagiat.
Test DVD : Sais-tu ce que Staline faisait aux femmes ?
Sais-tu ce que Staline faisait aux femmes ? est un film pour le moins curieux, de ceux dont on ne sait réellement que penser à l’issue de la projection. Plus étonnant encore, même après plusieurs jours de « maturation » dans l’esprit du spectateur, le film de Maurizio Liverani laisse toujours pour le moins circonspect, comme si l’on ne comprenait ni réellement où le cinéaste voulait en venir, ni les enjeux visuels et narratifs de l’ensemble.
Test Blu-ray : Une messe pour Dracula
Commençant pile poil là où s’arrêtait Dracula et les femmes, le film de Peter Sasdy Une messe pour Dracula s’avère contre toute attente extrêmement différent de son prédécesseur, pourtant tourné seulement un an plus tôt. D’une esthétique gothique sophistiquée, on passera ici à une ambiance et un style baroque décomplexé, à tendance vaguement foutraque. On n’hésitera pas non plus à se vautrer dans les excès en tous genres
Test Blu-ray : Sibyl
Découvert en compétition au Festival de Cannes, Sibyl, portrait d’une femme chaotique est porté par une prestation forte de Virginie Efira, à nouveau dirigée par l’auteure de Victoria.
Test Blu-ray : L’Ambulance
Sorti sur les écrans français en 1991, L’Ambulance fait partie de ces quelques rares bandes de série B des années 90 sur lesquelles le temps ne semble avoir aucune emprise. D’une générosité sans bornes, le film est un thriller en mode « comic book ».
Test Blu-ray : L’invité surprise
Rien n’est plus volatile que la comédie française. Ainsi, pour une comédie qui trouve son chemin vers le cœur du public et atteint dans une certaine mesure « l’immortalité », ce sont grosso modo dix petites comédies qui rejoignent les strates obscures de la mémoire collective. Qu’il s’agisse de réalisateurs reconnus (Claude Zidi, Gérard Oury, Georges Lautner…) ou même d’acteurs très populaires, il semble que nul ne soit réellement à l’abri, à un moment ou à un autre, d’apparaître au générique d’une comédie dont le titre finira noyé dans la masse de ces films inconnus, dont la plupart des cinéphiles affirment, en toute bonne foi cela dit, n’avoir « jamais entendu parler ». Cette malédiction de la mémoire frappe tellement au hasard qu’elle s’attaque même parfois à des comédies ayant rencontré, au moment de leur sortie en salles, de confortables succès publics. Il convient donc de saluer Gaumont qui, motivé par un indispensable de mémoire, s’évertue, année après année, à ressortir de l’oubli quelques petites comédies françaises dont plus personne ne semble même se remémorer l’existence. L’invité surprise (1989) fait partie de ces exhumations inespérées réalisées par Gaumont.
Test Blu-ray : Ouija
Aussi surprenant que cela puisse paraître, Ouija est une adaptation du jeu de plateau du même nom, dont la boite de jouets possède les droits. Ouija était donc destiné à devenir un film d'horreur formaté « tout public », et garanti sans sexe ni débordements sanglants d'aucune sorte.
Test Blu-ray : Dope
L’ombre de Spike Lee plane en effet avec insistance sur ce film percutant, ainsi que celui d’une autre œuvre marquante dans le domaine de la représentation de la communauté afro-américaine au cinéma, Boyz n the hood de John Singleton. Le quatrième film de Rick Famuyiwa est hanté
Test Blu-ray : Les monstres de la mer
S'il a probablement été largement découvert par le biais de la vidéo au fil des années 80, Les monstres de la mer est surtout connu des fantasticophiles français grâce à son affiche, peut-être bien plus célèbre que le film de Barbara Peeters lui-même.
Test DVD : Tomb raider
Les adaptations de jeux-vidéo au cinéma posent souvent la question de leur pertinence, de leur bien-fondé, entre deux arts qui ont en commun de reposer sur une image en mouvement. Les cinématiques (parties non jouées) des jeux forment de véritables intermèdes filmiques, et les jeux entiers eux-mêmes ont parfois pour ambition d’être « cinématographiques », comme si cela leur permettait d’accéder à un statut plus noble. Mais là où l’un utilise le montage pour raconter une histoire, forçant le spectateur à épouser le point de vue du réalisateur, l’autre repose sur l’interactivité entre le joueur, qui n’est plus simple spectateur, et l’environnement qui lui est présenté. Dans ce cas, quel intérêt d’adapter sur un grand écran un jeu sorti il y a moins de cinq ans (Tomb raider, de Crystal Dynamics, 2013) si c’est pour en rendre une copie quasi identique ?