Test DVD : L’homme de nulle part
S’il n’a jamais atteint tout à fait la réputation d’un John Ford ou d’un Howard Hawks, Delmer Daves demeure tout de même un des plus grands cinéastes ayant œuvré dans le genre du western ; redécouverte après redécouverte (on remercie d’ailleurs chaleureusement les éditeurs français de régulièrement nous proposer de revoir ces pépites des années 50), ses films s’imposent le plus souvent comme de totales réussites, ayant bien mieux vieilli que beaucoup de leurs contemporains du colt sur celluloïd. L'homme de nulle part en est un nouveau parfait exemple ; unique et original, le film de 1956 slalome entre les genres et les ambiances avec une classe folle.
Test Blu-ray : Bones and all
Quelques années après sa relecture de Suspiria, Luca Guadagnino entreprend donc avec Bones and all de ressusciter l’horreur en mode cannibale, avec une histoire d’amour fusionnelle mettant en scène Taylor Russell et Timothée Chalamet.
Test DVD : Un flic à la maternelle 2
S’il n’a, pour l’instant, aucun réel « grand » film à mettre à son actif, le cinéma de Don Michael Paul respire l’authenticité et le savoir-faire, au point que l’on commence à se demander si son nom n’intégrerait pas prochainement la liste des quelques solides artisans de la série B dont on attend toujours les nouvelles livraisons avec impatience, tels qu’Isaac Florentine ou encore Louis Morneau. Habitué des suites en DTV, Don Michael Paul
Test Blu-ray : Colossal
Révélé en 2007 par le sublime Timecrimes (Los cronocrímenes) qui nous indiquait clairement qu’il était un cinéaste dont la carrière à venir serait à suivre de très près, Nacho Vigalondo n’a malheureusement pas connu par la suite la reconnaissance (voire la gloire) qu’il aurait mérité. Pire encore, en France, aucun de ses films n’est à ce jour sorti dans les salles obscures : Timecrimes est sorti en DVD en 2009, son deuxième film Extraterrestre est toujours inédit en vidéo (mais régulièrement dispo en VOD sur Canalsat), son troisième film Open windows (le premier réalisé aux États-Unis) est directement sorti en Blu-ray / DVD chez Wild Side, tandis que son quatrième long-métrage, le Colossal qui nous intéresse aujourd’hui, n’a eu droit qu’à une sortie en e-cinema, format relativement nouveau censé être une espèce de VOD améliorée, proposant des films inédits en avant-première quelques mois avant leur sortie en vidéo domestique.
Test Blu-ray : Ainbo, princesse d’Amazonie
Comme vous pouvez vous en douter, il ne convient pas d’envisager Ainbo, princesse d'Amazonie de la même façon que l’on aborderait un film issu du giron de Disney, Pixar, Dreamworks ou d’autres géants de l’animation internationale.
Test DVD : Les traducteurs
"Les traducteurs" donne au spectateur l'impression bizarre de s'être fait avoir du début jusqu'à la fin tout en ayant aimé cela.
Test Blu-ray : The third murder
En choisissant, avec The third murder, d'évoluer dans un genre qui ne lui était pas familier et semblant à priori très éloigné de son univers, Hirokazu Kore-Eda n'a pas opté pour la solution de facilité. L'exploit de livrer un film aussi réussi n'en est que plus grand... Car autant être clair d'entrée de jeu : The third murder fait indéniablement partie des « grands » films de la décennie. Il y a de plus fort à parier que sa richesse thématique et sa sobriété formelle lui offrent d'ailleurs une pérennité qui ira bien au-delà de la simple décennie.
Test DVD : Good boys
Avec 124.000 entrées enregistrées sur un parc de 204 salles, Good boys n’a pas rencontré le même succès en France qu’outre-Atlantique, où le film de a cumulé plus de 84 millions de dollars de recettes « domestiques » l’été dernier. Il faut avouer également que l’époque où la comédie trash made in U.S.A. réunissait des millions de français dans les salles semble bel et bien révolue – si on comptait 3,4 millions de spectateurs pour American pie 2 en 2001, vingt ans plus tard, les ados de l’hexagone semblent dorénavant d’avantage se tourner vers les productions françaises, qui ont su prouver avec les années qu’elles pouvaient faire tout aussi trash que leurs modèles américains.
Test Blu-ray : 12 jours
En totale cohérence avec le reste de la (longue) carrière de Raymond Depardon, 12 jours se situe à la croisée des chemins entre deux thématiques importantes de son œuvre : la justice d’un côté, et la psychiatrie de l’autre. Reprenant le dispositif technique d’un film tel que Délits flagrants (1994), en y ajoutant une certaine idée de « proximité » via l’utilisation de champs/contrechamps, 12 jours aborde donc la problématique de l’hospitalisation contrainte par le biais de la parole. Sans stigmatiser ni caricaturer, Depardon met en lumière dix « cas » précis, en prenant le temps de laisser s’installer le dialogue entre le juge et le patient. Souvent fascinant, toujours passionnant, le film se laisse également quelques plages de « repos » entre chaque cas clinique, sur une musique douce signée Alexandre Desplat, comme pour mieux laisser le spectateur s’’imprégner de ce qui a été dit.
Test Blu-ray : L’important c’est d’aimer
Sorti sur les écrans français en février 1975, le film d’Andrzej Zulawski L’important c’est d’aimer avait fait forte impression sur le public ainsi que sur la critique en général, et permis à Romy Schneider de recevoir le premier César de la meilleure actrice.
Test Blu-ray : L’esprit de Caïn
Véritable génie pour les uns, formaliste imposteur aux allures de sous-Argento pour les autres, Brian De Palma divise les cinéphiles depuis de nombreuses années. C’est d’autant plus le cas quand ce dernier décide d’œuvrer dans « l’auto-référence », recyclant ses obsessions néo-Hitchcockiennes dans des œuvres en forme d’exercices de style telles que L’esprit de Caïn (1992) ou Femme fatale (2002), qui fascineront les uns et agaceront prodigieusement les autres.
Test DVD : Hell’s ground
Si l’on se fie à l’adage selon lequel tout ce qui est rare est précieux, la valeur d’un film tel que Hell’s ground est tout simplement inestimable. Ce film d’horreur met en scène des zombies et un golmon cannibale en burqa poursuivant de jeunes cons en forêt...