Test Blu-ray : En eaux troubles – The meg
S’il n’a jamais réellement obtenu de ses pairs ou du public la reconnaissance qu’il mérite, le réalisateur américain Jon Turteltaub s’est en revanche depuis des années déjà fait un véritable nom dans le cœur des amoureux de cinéma « bis » tendance nanar. Comment pourrait-il d’ailleurs en être autrement ? En effet, dès son premier film Think big en 1989, tourné avec les frères « Barbarians » Peter et David Paul, Turteltaub semblait revendiquer haut et fort cette appartenance à une certaine frange d’un cinéma populaire « de consommation courante » flirtant volontiers avec le nanar des familles. Durant les décennies suivantes, ses films continueraient d’ailleurs pour la plupart à dénoter de ce même attachement à un cinéma simple, anti-prise de tête ; certains se verraient même couronnés d’un certain succès : en 1992, avec Ninja Kids il ouvre la voie à une franchise de cinéma familial (les « 3 Ninjas ») qui fera les beaux jours des vidéo-clubs jusqu’en 1998 ; en 1993, il donne à Buena Vista un de ses plus gros succès publics avec Rasta Rockett, et au tournant des années 2000, il remet Nicolas Cage au centre d’une intrigue à la Allan Quatermain dans les deux opus de la franchise Benjamin Gates…
Test Blu-ray : Hôtel Transylvanie 3 – Des vacances monstrueuses
Les scores au box-office des films d’Adam Sandler ont tellement chuté au fil des décennies 2000/2010 que l’acteur a du se tourner il y a quelques années vers Netflix pour laisser libre cours à son talent comique. Néanmoins, les amoureux de l’univers du comédien, très attaché en général au monde de l’enfance, pourront tout de même le retrouver sur grand écran – ou du moins sa voix – dans la franchise Hôtel Transylvanie, dont le succès en revanche semble bel et bien fait pour durer. Ainsi, Hôtel Transylvanie 3 : Des vacances monstrueuses a réuni plus de trois millions de français dans les salles obscures, et rapporté à Sony Animation la bagatelle de 521 millions de dollars : un véritable carton dans le monde entier, écrasant les chiffres du premier opus (448 millions, exploitation en vidéo comprise) et dépassant même les recettes en salles du deuxième épisode (473 millions).
Test Blu-ray : Neuilly sa mère, sa mère
Avec 2,5 millions d’entrées en France, Neuilly sa mère fut « LE » gros succès surprise de l’année 2009, et projetait directement son réalisateur Gabriel Julien-Laferrière dans la cour des grands, des réalisateurs « bankables » dont on attendrait le prochain gros succès avec impatience. Seulement voilà, ses deux comédies suivantes ne rempliraient pas les attentes de ses producteurs : sa première tentative, SMS (2014), n’attirerait que 293.000 curieux dans les salles obscures. Avec 747.000 entrées, les scores au box-office réalisés par C’est quoi cette famille ?! (2016) s’avéreraient un peu meilleurs, mais dans l’ensemble, le cinéaste avait besoin d’un succès pour « se refaire ». C’est donc presque naturellement qu’il se retournera à nouveau vers Marc De Chauveron (A bras ouverts) et Djamel Bensalah (Beur sur la ville) afin qu’ils signent, presque dix ans après, la suite des aventures de Sami Ben Boudaoud à Neuilly.
Test Blu-ray : Chats rouges dans un labyrinthe de verre
Chats rouges dans un labyrinthe de verre nous propose une habile mise en abîme sur la question du « regard », et par extension sur la place du spectateur, tendant à dresser des passerelles entre cinéma et voyeurisme pur – une réflexion sur l’image que n’aurait peut-être pas renié un cinéaste tel qu’Alfred Hitchcock…
Test DVD : Enterré vivant
Frank Darabont est l’un des seuls cinéastes à avoir réussi l’exploit de convaincre, au sein d’une même carrière, tout à la fois les amateurs de cinéma de genre et les amateurs de grands drames humains. Enterré vivant (1990) est son premier film.
Test DVD : 2 jours avec Papa
Avant d’aborder 2 jours avec Papa, il convient de revenir sur les origines du personnage de Papa Moll, le personnage au centre du film de 2017. Extrêmement connu en Suisse alémanique (ou Suisse allemande pour utiliser des termes que tout le monde comprend), ce personnage a été créé dans les années 50 par Edith Oppenheim-Jonas, et évoluait au cœur de planches simplistes et désuètes qui s’imposaient néanmoins comme une alternative « locale » aux multiples bandes dessinées en provenance de l’étranger. Comme dans le cas de Lucky Luke, des Schtroumpfs ou d’une poignée d’autres personnages de la BD franco-belge, le succès et la popularité de Papa Moll sont tels que le personnage a « survécu » à la mort de sa créatrice Edith Oppenheim-Jonas, et continue de vivre des aventures sous la plume d’autres auteurs et dessinateurs.
Test Blu-ray : Charlie – Firestarter
Au sein de la longue liste de romans écrits par Stephen King durant les années 80, Charlie / Firestarter ne fait certainement pas partie de ceux ayant le plus marqué la culture populaire...
Test Blu-ray : Enfer mécanique
Nombreux sont les films ayant choisi de donner aux objets inanimés une « vie », et la capacité de se mouvoir et d’agir sans l’aide de l’homme. Parmi ceux-ci, on note quelques cas de voitures « vivantes », dont celle au cœur d'Enfer mécanique.
Test DVD : Qui garde le chien ?
Avant même d’aborder les qualités et les défauts du film en lui-même, on ne peut que constater l’évidence : le projet Qui garde le chien ? porte sur lui les stigmates du film « alimentaire », le fait de jouer aux côtés d’un animal étant souvent symptomatique d’une carrière d’acteur en perte de vitesse. Sauf que... Comme on l’a évoqué un peu plus haut, Alicia Silverstone adore les animaux, et sa participation régulière à des téléfilms sirupeux du câble US laissent à penser qu’elle aime également les comédies romantiques pétries de bons sentiments – cela se confirmera à la lecture du générique du film, puisqu’on y découvrira qu’elle va même jusqu’à produire le film. Exit donc les soupçons cyniques, Qui garde le chien ? est à priori un film fabriqué sans arrière-pensée, absolument et authentiquement sincère. Une sincérité aussi désarmante que le regard de Wesley, le labrador faisant figure de bébé de substitution pour le couple Alicia Silverstone / Ryan Kwanten.
Test DVD : Call the midwife – Saisons 1 et 2
Le prisme des sujets abordé par les séries télé à travers le monde est vaste, très vaste, et comme se plaît à le rappeler ma grand-mère, il y en a « pour tous les goûts ». Cependant, si on vous avait dit un jour que vous vous passionneriez pour la description fidèle d’un microcosme de sages-femmes dans la Grande Bretagne des années 50, vous y auriez cru, vous ? C’est pourtant ce que propose la BBC depuis 2012 avec Call the midwife, série créée par Heidi Thomas d'après le best-seller autobiographique de Jennifer Worth « Appelez la sage-femme ». Autant dire que l’on n’est pas tout à fait dans l’univers aseptisé d’Urgences ou de Grey’s anatomy, mais le moins que l’on puisse dire, c’est que la description de la vie de ces femmes se débattant avec leur métier mais aussi en quelque sorte avec la société britannique de l’époque dans un quartier défavorisé de Londres développe un côté profondément addictif. Plus surprenant encore, malgré les à priori que pourrait avoir le spectateur masculin, persuadé en insérant le premier DVD de la série dans le lecteur que ce type de séries n’était « pas pour lui », Call the midwife parviendra probablement au fil des épisodes à complètement retourner l’auditoire, quels que soient son sexe et ses idées toutes faites.
Test DVD + Blu-ray : La maison qui tue
Dans "La maison qui tue", on fait le tour des sujets de prédilection du cinéma fantastique : la figure de cire, l'enfant maléfique, le mythe de Dracula et, surtout, la maison maléfique qui sert de fil conducteur.
Test Blu-ray : L’espion qui m’a larguée
L’espion qui m'a larguée met au centre des débats deux personnages féminins, interprétés par Mila Kunis et Kate McKinnon, les deux copines se retrouvant bien malgré elles au cœur d’une chasse à l’homme internationale, tueurs, mafias diverses et services secrets étant tous à la recherche d’une clé USB qu’elles ont en leur possession. Bien sûr, l’énergie comique déployée par Kate McKinnon s’imposera d’autant plus facilement que Mila Kunis ne force pas réellement son talent, reprenant le même genre de rôle qu’à son habitude, soit celui du « clown blanc » au tempérament diamétralement opposé à celui de sa copine, qui n’a aucun filtre social et dont les frasques et le comportement bizarre rythment le récit et son évolution. Néanmoins, si les zygomatiques du spectateur seront dominés par la performance de Kate McKinnon, Mila Kunis s’offre également d’excellentes répliques de façon assez régulière, de la même façon que les personnages secondaires (Hasan Minhaj, Sam Heughan, Gillian Anderson) ; les caméos de Kev Adams et Paul Reiser feront également leur petit effet – l’ensemble est équilibré et le quota de rires est parfaitement respecté.