Test Blu-ray : La baie sanglante
Si Mario Bava a contribué à créer le genre « giallo » avec La fille qui en savait trop (1963) puis avec Six femmes pour l'assassin (1964), dans lequel il introduira certains des motifs les plus emblématiques du genre (le meurtrier masqué, le fétichisme du couteau brillant et des mains gantées de noir), les bases du genre tel qu'il inonderait les écrans du monde entier durant les années 70 seraient surtout posées par Dario Argento avec L'oiseau au plumage de cristal (1970).
Test Blu-ray : L’esprit de Caïn
Véritable génie pour les uns, formaliste imposteur aux allures de sous-Argento pour les autres, Brian De Palma divise les cinéphiles depuis de nombreuses années. C’est d’autant plus le cas quand ce dernier décide d’œuvrer dans « l’auto-référence », recyclant ses obsessions néo-Hitchcockiennes dans des œuvres en forme d’exercices de style telles que L’esprit de Caïn (1992) ou Femme fatale (2002), qui fascineront les uns et agaceront prodigieusement les autres.
Test Blu-ray : Terminator Genisys [ Blu-ray 3D ]
Chaque nouveau film de la franchise Terminator apporte son lot de petites nouveautés, ses petites libertés (ou trahisons, tout dépend du point de vue) à l’œuvre matrice de James Cameron, qu’il s’agisse de nouveaux personnages ou robots ou de modification plus ou moins subtile de la chronologie de la saga, certains épisodes en occultant volontairement d’autres, la série TV ayant achevé de rendre ce gloubi-boulga spatio-temporel le plus incompréhensible possible
Test Blu-ray : 12 jours
En totale cohérence avec le reste de la (longue) carrière de Raymond Depardon, 12 jours se situe à la croisée des chemins entre deux thématiques importantes de son œuvre : la justice d’un côté, et la psychiatrie de l’autre. Reprenant le dispositif technique d’un film tel que Délits flagrants (1994), en y ajoutant une certaine idée de « proximité » via l’utilisation de champs/contrechamps, 12 jours aborde donc la problématique de l’hospitalisation contrainte par le biais de la parole. Sans stigmatiser ni caricaturer, Depardon met en lumière dix « cas » précis, en prenant le temps de laisser s’installer le dialogue entre le juge et le patient. Souvent fascinant, toujours passionnant, le film se laisse également quelques plages de « repos » entre chaque cas clinique, sur une musique douce signée Alexandre Desplat, comme pour mieux laisser le spectateur s’’imprégner de ce qui a été dit.
Test Blu-ray 4K Ultra HD : Love Actually
Souvent considéré comme une des meilleures comédies romantiques jamais réalisées, Love Actually fête cette année ses vingt ans, et s’offre pour l’occasion un tout nouveau transfert 4K ayant nécessité pas moins de 2000 heures de travail de restauration.
Test DVD : Kompromat
Malgré quelques grosses ficelles scénaristiques et l'apparition d'un certain nombre d'invraisemblances, le spectateur ne manque pas d'être happé par cette histoire rocambolesque qui, au bout du compte, se regarde avec un certain plaisir.
Test Blu-ray : Mine
Co-production entre l’Espagne, l’Italie et les États-Unis, prenant place dans un désert quelconque du Moyen-Orient, Mine est un petit film au scénario malin, disposant d’un pitch radical et de très peu d’acteurs – le hasard des sorties en France fait qu’il est presque impossible de ne pas penser à The wall (Doug Liman, 2017), sorti sur nos écrans début juin, au concept tout aussi simple et accrocheur.
Test Blu-ray : Desert gun
Ne vous laissez pas berner par son titre français fleurant bon le DTV du samedi soir : Desert gun est un putain de polar, en mode ultra-bourrin, violent et sans concession, qui aurait amplement mérité une sortie dans les salles françaises. Réalisé par Gonzalo López-Gallego, dont on se souvient avoir découvert il y a quelques années les très sympathiques Les proies (2007) et Open grave (2013) également par le biais de sorties vidéo inédites en salles, The hollow point (son titre en VO) s'avère en effet une surprise de taille. Surfant sur la mode du polar sombre et désespéré se déroulant à la frontière mexicaine (dont on a découvert deux fiers représentants en 2016 avec Desierto et Comancheria), le film du cinéaste espagnol prend le parti de la violence crue, de la représentation de villes des États-Unis où plus aucune loi ne semble ne plus avoir cours, et où les personnages se tuent les uns les autres, défouraillent en pleine rue et en toute impunité, comme dans le plus déviant des westerns spaghetti.
Test DVD : Contrôle parental
Alors que Judd Apatow semble actuellement d’avantage porté sur les projets télévisuels que sur sa carrière de cinéaste, la « famille » d’acteurs et de collaborateurs qu’il a contribué à mettre sur le devant de la scène depuis le tournant des années 2000 continue quant à elle année après année de développer des films perpétuant le ton à la fois tendre et trash de son œuvre. Ainsi, Seth Rogen et Evan Goldberg produisent régulièrement depuis 2011 d’efficaces comédies « à la Apatow », ouvertement tournées vers la famille américaine, par le biais de leur compagnie Point Grey Pictures.
Test Blu-ray : 10 Cloverfield Lane
10 Cloverfield lane prend à contre-courant tout ce qu’avait apporté le premier opus. Finie la débandade dans les rues métropolitaines, fini le monstre gigantesque fracassant tout sur son passage, le Cloferfield 2.0 prend un axe inédit...
Revue de presse cinéma : Avril 2017
Des jeunes acteurs français en couverture des Cahiers du cinéma et dans les pages de Studio Cine Live aux youtubeurs chroniqués dans SoFilm, en passant par les critiques-twitter...
Test Blu-ray 4K Ultra HD : Hunger Games – La Ballade du serpent et...
D’une façon assez intéressante, Hunger Games – La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur s’attarde beaucoup moins sur les affrontements entre jeunes issus des districts pauvres, qui n’occuperont finalement qu’une maigre partie du métrage.