Test Blu-ray : First man – Le premier homme sur la lune
Le quatrième long-métrage de Damien Chazelle met son accent humain exclusif sur la vie conjugale tendue de Neil Armstrong. Formellement proche du cinéma indépendant américain et donc en opposition assez nette aux séquences de vol plus succinctement efficaces, ce théâtre d’action secondaire se garde soigneusement de prendre quelque position que ce soit, en dehors de son exploration du rôle paternel de plus en plus négligé par le personnage principal.
Test Blu-ray : L’internat
Si l’on ne s’attendait pas forcément à trouver Boaz Yakin aux commandes d’une histoire de « coming of age » baignant dans le sang, la surprise liée à la découverte de L’internat n’en est que plus grande, intense, extraordinaire.
Test DVD : Girl
Le film de Lukas Dhont reste en permanence aux côtés de son personnage principal, une future ballerine qui éprouve de plus en plus de mal à concilier ses exigences artistiques et le prix à payer pour se débarrasser de ses attributs masculins.
Test DVD : RBG
Un film passionnant et souvent émouvant qui présente en plus l’intérêt de nous faire mieux connaître la façon dont peut évoluer la législation aux Etats-Unis.
Test Blu-ray : Jason et les argonautes
Plus de cinquante ans après sa sortie, l’éclat de Jason et les argonautes (1963) reste inchangé : il s’agit assurément de l'un des grands films d'aventures de tous les temps : un de ces chefs d’œuvres sur lesquels le temps semble n’avoir aucune emprise. Cela dit, quand on évoque le film, on ne retient, le plus souvent, que le nom de Ray Harryhausen, à qui l’on doit les nombreux monstres et séquences les plus impressionnantes de Jason et les argonautes. Néanmoins, on notera que cette fantaisie mythologique a été mise en scène par Don Chaffey, et que le cinéaste britannique n’est pas éternellement resté dans l’ombre du maestro des effets spéciaux : on lui doit notamment la réalisation de quelques films pour la Hammer (dont Un million d'années avant J.C., à nouveau avec Harryhausen aux effets spéciaux), ou encore de Charley le borgne (1973) ou du détestable Peter et Elliott le dragon (1977). Des films qui ont contribué à lui donner un « nom » dans le cœur des cinéphiles, contrairement à l’écrasante majorité des cinéastes ayant travaillé avec Ray Harryhausen.
Test DVD : L’île mystérieuse
Roi des effets spéciaux et de la stop-motion des années 50 jusqu’aux années 70, Ray Harryhausen a totalement « vampirisé » les films sur lesquels il a travaillé, au point que plus de cinquante ans après la sortie au cinéma des grandes aventures de Sinbad, de Gulliver ou des adaptations de Jules Verne, on ne retient aujourd’hui quasiment plus que son seul nom, qui relègue aux oubliettes les cinéastes avec qui il a travaillé au fil des années. C’est tout particulièrement vrai dans le cas de Cy Enfield, réalisateur de L’île mystérieuse (1961), dont le nom n’aura pas profondément imprimé la mémoire des cinéphiles, si ce n’est bien sûr pour cette collaboration avec Ray Harryhausen, une adaptation de Jules Verne qui s’avérera propice à toutes les exubérances visuelles.
Test DVD : Miss Dolittle
Grand spécialiste dès qu’il s’agit d’aller dégoter de fiers représentants d’un certain cinéma familial européen développant un esprit très « bande dessinée », Koba Films nous permet régulièrement de nous familiariser avec un peu de la culture populaire issue de chez nos voisins, et dont nous ignorons parfois tout. Si on ignore par exemple si des films français ou franco-belges tels que Les enfants de Timpelbach (2008), Le petit Nicolas (2009), L’élève Ducobu (2011), Boule et Bill (2013), Benoît Brisefer : les taxis rouges (2014), Tamara (2016) ou encore Le petit Spirou (2017) parviennent à « s’exporter » dans le reste de l’Europe, Koba Films en revanche permettra aux curieux de découvrir des héros en provenance d’Allemagne, d’Autriche, d’Italie, des Pays-Bas, de Suisse, de Hongrie…
Test Blu-ray : Breaking in
Plus de trente ans après les déboires de Bruce Willis au Nakatomi Plaza, les temps ont changé, mais la recette Die Hard fonctionne toujours, comme le prouve ce très efficace Breaking in, réalisé par James McTeigue, révélé en 2006 avec V pour Vendetta. En lieu et place du building high-tech du film de McTiernan, on trouvera ici une villa érigée en véritable forteresse ultra-sécurisée, et dans le rôle du John McClane de service, on trouvera Shaun Russell, incarnée par Gabrielle Union, actrice de 46 ans quasi-inconnue en France, mais ayant sa petite renommée de l’autre côté de l’Atlantique. Signe des temps, c’est donc une femme, et qui plus est noire, qui endossera pendant une heure et demi la défroque du dur à cuire que personne n’attendait, mais qui s’avère bien déterminé à se débarrasser des truands qui menacent sa famille.
Test Blu-ray : Upgrade
S’il est déjà passé derrière la caméra afin de réaliser le troisième opus de la franchise Insidious, Leigh Whannell s’est enfin décidé à livrer un véritable premier projet « solo », avec Upgrade, récit de science-fiction pure et dure
Test Blu-ray : Dilili à Paris
Dilili à Paris est le nouveau de Michel Ocelot, découvert par le grand public en 1998 avec Kirikou et la sorcière, qui l’imposa d’entrée de jeu comme l’un des plus grands noms de l’animation en France.
Test DVD : Viking – L’invasion des Francs
On est aux alentours de l'année 700, avec les Frisons qui vivent sur les zones côtières au nord-est du Rhin et de la Meuse et les Francs installés plus au sud. Les Francs aimeraient réussir là où l'Empire romain avait échoué : conquérir toute l'Europe du nord. Pour parvenir à leur fin, ils comptent utiliser une nouvelle arme : la chrétienté.
Test Blu-ray : Frères ennemis
Sorti la même semaine qu’Alad’2 et A star is born, qui ont tous deux flirté avec les deux millions de spectateurs en France, Frères ennemis n’a quant à lui réussi à réunir que 177.000 de personnes dans les salles obscures, sur un circuit de 270 salles. Bien entendu, on ne pourra guère arguer que les trois films, tout à fait différents les uns des autres, se soient fait de l’ombre : le public se déplaçant en masse pour voir Kev Adams ou Lady Gaga n’est pas le même que celui suivant la carrière de Reda Kateb, découvert il y a maintenant 10 ans dans Un prophète de Jacques Audiard.