Test Blu-ray : Ip Man legacy – Master Z
Après avoir revisité la vie de Ip Man (1893-1972) pendant trois films, la saga cinématographique Ip Man prend aujourd’hui un tournant avec Ip Man legacy : Master Z, spin-off consacré à la personnalité de Cheung Tin Chi, introduit dans Ip Man 3 (et probablement inspiré de Sum Nung). Dans le générique, le contexte nous est littéralement expédié : après sa défaite contre Ip Man, Cheung Tin Chi se réfugie avec son fils dans une vie modeste, gardant le profil bas afin de ne pas attirer l’attention sur lui. Et le spectateur de suivre durant le premier quart d’heure du film le train-train de cet ex-gangster recyclé en épicier. Mais bien sûr, Cheung Tin Chi – toujours incarné à l’écran par Jin Zhang (Max Zhang) – n’aura pas forcément le même train-train que le mec qui tient le Franprix en bas de chez vous : lui sera régulièrement sollicité, pris à partie et agressé, ce qui l’emmènera dans une impitoyable spirale de vengeance au cours de laquelle il distribuera sans compter les coups de latte dans les rouleaux, retournés / envolés avec grosse charge dans le thorax et autres subtilités du Wing Chun.
Test Blu-ray : L’Exorcisme de Hannah Grace
Depuis le carton de L’exorciste en 1973, le film de possession démoniaque n’a jamais réellement quitté les écrans. L'Exorcisme de Hannah Grace en est le dernier exemple en date.
Test DVD : Yomeddine
Sa présence en compétition officielle à Cannes a permis à ce film attachant et généreux de marquer profondément le public et, depuis, "Yomeddine" a reçu de nombreuses récompenses dans les festivals où il a été présenté.
Test DVD : Marthe
Film humaniste et résolument anti-militariste, "Marthe" est également un film sur l'amitié et un très beau film d'amour.
Test Blu-ray : Assassination Nation
Le réalisateur d’Assassination Nation, Sam Levinson, aura forcément un nom qui vous dira quelque chose. Et pour cause : il s’agit du fils de Barry Levinson, grand cinéaste populaire américain, incontournable dans les années 80/90, aujourd’hui surtout connu pour ses fréquentes collaborations avec Dustin Hoffman et Robin Williams. Comme d’autres « fils de » à Hollywood (Max Landis, Sean Stone, Panos Cosmatos…), le fiston Levinson a donc fait le choix avec Assassination Nation de s’éloigner volontairement du genre de films que signait son père, et a donc opté pour un film indépendant nous proposant un récit trash et violent centré autour d’un petit groupe de filles délurées.
Test Blu-ray : Summer of 84
Le tournant des années 2010 a vu naître une poignée de cinéastes et quelques collectifs de jeunes réalisateurs dont la particularité est d’avoir grandi durant les années 80, à l’ère dite de la « VHS triomphante », et d’avoir été, de fait, biberonnés à la pop-culture véhiculée par les clips, la TV, la musique et le cinéma de l’époque. Les codes du divertissement populaire des décennies 80/90 ont donc été exploités et détournés par une brochette d’apprentis-cinéastes indépendants, livrant avec régularité des courts-métrages assez brillants, largement relayés par YouTube et les réseaux sociaux. Malaxé, digéré et recraché à l’écran avec, la plupart du temps, un esprit gentiment geek et humoristique, le style esthétique des années VHS a donc officiellement repris du service. Parmi les artisans les plus notables de ce « revival » inattendu, on notera bien sûr le suédois David Sandberg, qui a fait le buzz avec le court-métrage Kung Fury en 2015, le collectif français Forge (Le jour de la comète), le collectif canadien Astron-6 (Father’s day) et bien sûr le collectif québécois RKSS (pour RoadKill Superstar), qui nous a offert quelques courts-métrages assez réussis et désopilants, tels que la trilogie Ninja Eliminator ou l’épatant T is for Turbo, initialement tourné en vue d’intégrer l’anthologie ABCs of Death, mais qui servirait finalement de base à leur premier long-métrage, Turbo Kid (2015).
Test Blu-ray : A l’ombre des potences
En 1954, la découverte de Johnny Guitar a littéralement fait exploser la popularité de Nicholas Ray, surtout dans le cercle – pas si fermé – des amateurs de westerns. Le film est d’ailleurs de nos jours toujours considéré comme l’un des plus grands classiques du genre, et constitue souvent même une « date » dans l’esprit des cinéphiles, dans le sens où il s’agissait du tout premier (du seul ?) western à proposer au public un discours ouvertement féministe, et que le film était une œuvre tellement originale et lyrique qu’elle contribuerait largement à faire « bouger les lignes » du genre dans les années qui suivraient. Ainsi, soixante-cinq ans après, on ne pourra que s’étonner à la découverte d’À l'ombre des potences : il s’agit en effet d’un western antérieur à Johnny Guitar, puisque Nicholas Ray l’a tourné en 1955, mais il ne possède aucunement le caractère « révolutionnaire » du long-métrage mettant en scène Joan Crawford et Sterling Hayden. Au contraire, À l'ombre des potences s’impose comme le représentant d’un classicisme absolu, ne débordant jamais réellement du genre qu’il aborde, et ne possédant pas du tout la portée sociale et quasi-politique de son film précédent.
Test DVD : Back to school
Surtout connu en France pour avoir partagé avec Dwayne « The Rock » Johnson l’affiche d’Agents presque secrets, Kevin Hart n’a malheureusement pas encore chez nous le rayonnement et le statut de star du rire dont il bénéficie aux États-Unis : par conséquent, en France, les films le mettant en scène en tête d’affiche atterrissent le plus souvent en VOD ou en « Direct to Video », sans avoir l’opportunité de sortir sur grand écran. C’est donc à nouveau le cas avec Back to school qui, malgré son carton aux Etats-Unis et dans divers pays d’Europe (103 millions de dollars de recettes aux box-office international), n’a eu droit en France qu’à une sortie purement « technique » en décembre dernier, concentrée sur seulement deux salles dans tout l’hexagone, et qui a de ce fait difficilement franchi le cap des 330 entrées.
Test Blu-ray : Z Nation – Saison 5
« Voilà, c’est fini… » Comme le chantait Jean-Louis Aubert. Z Nation a donc interrompu donc sa course folle à travers les Etats-Unis infectés au terme de cinq saisons. Heureusement, M6 Vidéo reste fidèle au show créé par Craig Engler et Karl Schaefer, et nous propose aujourd’hui de découvrir la saison 5 dans un joli coffret Blu-ray, qui sortira parallèlement à un coffret « intégrale » réunissant les cinq saisons.
Test Blu-ray : Les forbans de la nuit
Troisième film de la « trilogie urbaine » de Jules Dassin (après La cité sans voiles en 1948 et Les bas-fonds de Frisco en 1949), Les forbans de la nuit s’impose comme un flamboyant archétype des qualités esthétiques et thématiques du « Film Noir » dans son ensemble. Tout d’abord le film nous propose un récit d’arnaque et de gangsters bien ficelé, tournant autour d'un escroc ambitieux mais poissard, dont les plans tournent de plus en plus mal et l’envoient au cœur d’une vertigineuse spirale d’échec. Les personnages sont d’ailleurs aussi sombres que le décor dans lequel ils évoluent : vénaux, veules, revanchards, aucun d’entre eux ne s’attirera réellement la sympathie du spectateur, d’autant que le film de Jules Dassin, sans concession, n’hésite pas à proposer une représentation très sombre de Londres et de ses bas-fonds, où les gangsters font leur propre loi en toute impunité, sans jamais être inquiétés par la police. Bien sûr, il y a aussi ce personnage de « Femme Fatale » (Gene Tierney), qui provoquera en partie la chute du personnage principal, incarné par un Richard Widmark fiévreux et halluciné.
Test Blu-ray : Suspiria (2018)
Annoncé depuis de nombreuses années maintenant, le projet de remake de Suspiria a fait réagir en masse les amateurs de cinéma de genre à travers le monde entier. Le film original de Dario Argento est un des plus grands chefs d’œuvres des 70s...
Test Blu-ray : The daughter
A sa sortie en France en 2008, la comédie horrifique Teeth avait généré pas mal de « buzz » sur Internet et sur les réseaux sociaux : le film mettait en effet en scène une jeune femme dont le vagin était garni de dents, et comportait pas mal de scènes d’un mauvais goût qui avait, à l’époque, réjoui ou choqué pas mal de monde (notamment celle du chien qui mangeait un zizi fraichement coupé), même s’il s’agit du genre de films « dont tout le monde parle mais que personne n’a vu ». Teeth s’amusait des codes du « teen movie » tout en brocardant le puritanisme américain, et avait permis à Mitchell Lichtenstein de se faire non pas un nom… Mais un prénom, puisqu’il est en fait le fils de Roy Lichtenstein, figure mythique du Pop Art dans les années 60.