Test Blu-ray : Les desperados
Unique western de la carrière de Charles Vidor, Les desperados est un film un peu paradoxal. Comme il s’agissait du tout premier film réalisé en Technicolor par Columbia Pictures, le film a selon toute probabilité bénéficié d’un budget relativement confortable. En fait, on peut même affirmer que le film est visuellement assez somptueux, bénéficiant d’une photographie (signée George Meehan) tout simplement superbe, et dénotant d’un soin vraiment tout particulier du côté des cadrages et des compositions de plans. Qu’il s’agisse des luxueux salons et autres décors qui émaillent le film, des tenues féminines ultra-colorées
Test Blu-ray : Bohemian Rhapsody
On retrouve dans Bohemian Rhapsody les tics physiques du chanteur, mais l’intériorité de cet homme complexe, tiraillé entre son amour pour Mary Austin et son homosexualité, nous échappe. Le rôle central de ses partenaires dans sa réussite n’est pas oublié, une initiative surprenante. La performance de Queen lors du concert caritatif Live Aid
Test Blu-ray : L’empereur de Paris
Le personnage de Vidocq (1775-1857), qui fut, dans la réalité, successivement délinquant, bagnard, indicateur, policier puis détective privé, a déjà été porté de nombreuses fois à l'écran, que ce soit au cinéma ou à la télévision. Si les prestations de Claude Brasseur dans la série TV des années 70 et de Gérard Depardieu dans le film de 2001 restent probablement celles qui auront le plus marqué les mémoires, le fait est que Vidocq occupe encore aujourd'hui une place assez importante dans l'imaginaire populaire français. Il n’était finalement donc pas si étonnant finalement de voir débarquer l’année dernière au cinéma L’empereur de Paris, nouveau film consacré à ce personnage haut en couleurs propre à enflammer toutes les imaginations.
Test Blu-ray : The endless
Écrit, réalisé et interprété par Aaron Moorhead et Justin Benson, The Endless est un film fantastique / science-fiction indépendant, proposant de plonger le spectateur au cœur d’un univers étrange, peuplé de séquences oniriques, décalées ou franchement irrationnelles.
Test Blu-ray : Mortal engines
Le Blu-ray de Mortal engines édité par Universal Pictures, bénéficie, côté image et son, de l’expérience aguerrie de l’éditeur en termes de haute-définition : le rendu vidéo est tout simplement extraordinaire. La définition et le piqué sont d’une précision chirurgicale, les couleurs et les contrastes au taquet et irréprochables : c’est du très lourd. Le niveau de détail est également assez époustouflant dans son genre : on est vraiment en présence d'un Blu-ray de démonstration, parfait en tous points – on notera juste quelques petites chutes de définition sans gravité sur quelques plans nocturnes épars.
Test Blu-ray : Astérix – Le secret de la potion magique
Astérix - Le secret de la potion magique est le dixième dessin animé consacré aux aventures de l’irréductible gaulois, et la découverte du long-métrage imaginé par Louis Clichy et Alexandre Astier permettra indubitablement de constater les hallucinants progrès faits en Europe en matière d’animation depuis 1967, année de sortie du premier film consacré à Astérix, et sobrement intitulé Astérix le gaulois. Régulièrement rediffusés à la télévision, Astérix le gaulois et Astérix et Cléopâtre (1968) ne figurent en effet pas réellement parmi les classiques les plus impérissables du genre : si le casting vocal et les chansons écrites par Pierre Tchernia valent toujours sans problème le détour (surtout le formidable « Pudding à l’arsenic »), les deux premiers films proposaient une animation sommaire et un trait plus qu’approximatif, simplifiant à outrance le style graphique développé par Albert Uderzo dans les bandes dessinées depuis 1959.
Test Blu-ray : Salomon et la reine de Saba
Il semble bien difficile, à l’évocation de Salomon et la reine de Saba, de ne pas citer « LE » gros problème de production qu’a rencontré le film : Tyrone Power, qui devait incarner à l’écran le roi Salomon, est décédé pendant le tournage, ce qui a forcé King Vidor et la United Artists non seulement à engager un nouvel acteur pour interpréter le roi d'Israël, mais également à retourner toutes les scènes déjà tournées avec Tyrone Power (entre un tiers et la moitié du film selon Patrick Brion, mais les chiffres varient très largement selon les sources).
Test Blu-ray : Alexandre le grand
La vie d’Alexandre le Grand ne cesse d’enflammer les imaginations. Si le roi de Macédoine avait, de son vivant, fait en sorte de perpétuer le souvenir de ses hauts faits en s'entourant d'historiographes « officiels », les récits de son existence tenus par Callisthène ou, plus tard, par Clitarque, contenaient de nombreux éléments romancés, tenant de la propagande, de l’affabulation, voire même du surnaturel pur et simple. Encore aujourd’hui, son règne et sa personnalité sont sujets à de nombreux débats, au point qu’Alexandre, le dernier film en date lui ayant été consacré, a déjà connu quatre montages et différents, Oliver Stone étant revenu plusieurs fois sur sa « copie » entre 2004 et 2012.
Test Blu-ray : I still see you
Le gros point fort de I still see you se situe dans la mise en place de son univers, qui nous donne à voir un monde au cœur duquel les vivants sont amenés à côtoyer les morts dans la vie de tous les jours sous la forme de rémanences optiques. Ces « rémanents » (ou « rém ») ne constituent pas une menace, et n’interagissent pas avec les humains : il ne s’agit que de « souvenirs » prenant forme humaine et revenant à intervalles réguliers, reproduisant éternellement les mêmes gestes dans une boucle temporelle en général assez courte. C’est dans ce monde donc que le spectateur suivra la trajectoire de Veronica, lycéenne incarnée par Bella Thorne (ex-égérie de Disney Channel aujourd’hui reconvertie dans le « white trash ») se retrouvant confrontée à un « rémanent » semblant bien déterminé non seulement à communiquer avec elle, mais semblant surtout ne pas lui vouloir du bien… Rapidement, les morts violentes s’accumulent autour de Veronica : sont-elles l’œuvre du « rém » ou de quelqu’un d’autre ?
Test Blu-ray : The unthinkable
Réalisé par un collectif de cinéastes suédois appelé Crazy Pictures, The unthinkable a fait sensation lors de sa présentation durant l’édition 2018 du Festival International du Film Fantastique de Paris (PIFFF). Film de « fin du monde », ouvertement conçu comme un véritable blockbuster doté d’une poignée de scènes techniquement époustouflantes, le film mis en boite par Crazy Pictures n’a pourtant couté que l’équivalent de deux millions de dollars, avec une partie des fonds recueillis sur Kickstarter. Un véritable tour de force dans le sens où le film nous propose plusieurs impressionnants accidents de voitures, des scènes d’action réellement tendues et plusieurs crashes d’hélicoptères ne paraissant jamais – mais alors vraiment jamais – cheapos ou au rabais. Les effets spéciaux numériques sont sobres et étonnants de réalisme : il y a de quoi être convaincu que s’il avait été tourné aux Etats-Unis, on estimerait facilement son budget entre 30 et 40 millions !
Test Blu-ray : New-York, 2 heures du matin
On retrouve dans "New-York, 2 heures du matin" les thèmes habituels du cinéma de Ferrara, la culpabilité, la rédemption, New-York, sa vie nocturne, la mafia.
Test Blu-ray : Hunter Killer
Dans les années 60/70, le film d'espionnage était d'une simplicité presque enfantine, se basant sur le modèle éprouvé des aventures de James Bond, sur les épaules de qui reposait la sauvegarde du mode de vie occidental. Par la suite, avec le succès international des romans de Tom Clancy, la situation s'est un peu complexifiée : des jeux de pouvoir et de politique se sont glissés dans les relations entre l'Est et l'Ouest, et le genre est d'avantage devenu un terrain propre à développer les stratégies et réflexions géopolitiques, même si le tout était encore présenté – à de très rares exceptions près – de façon relativement binaire, avec les gentils (américains) d'un côté et les méchants (russes, arabes, asiatiques) de l'autre.