Test DVD : Apprentis parents
Découvert en 2008 avec le très amusant Sex drive, teen movie hors normes bien au-dessus de la moyenne du genre, Sean Anders a passé les premières années de sa carrière Hollywoodienne à enchaîner les comédies orientées « trash », soit en tant que scénariste, soit en tant que réalisateur. S’il se consacre toujours aujourd’hui à la comédie, le ton de ses films semble avoir pris un tournant important en 2015, avec la comédie Very bad dads, qui mettait la notion de « famille » au centre de toutes ses préoccupations.
Test Blu-ray : Marie Stuart, reine d’Écosse
A en lire certaines critiques ailleurs sur le Net, on en viendrait parfois à se demander si certains confrères n'ont pas tendance à confondre une œuvre de cinéma, qui plus est Hollywoodienne – dont l'objectif premier est le divertissement – et un manuel scolaire d'histoire, à visée évidemment pédagogique. Ainsi, on aurait envie de leur expliquer que la vocation première de Marie Stuart, reine d’Écosse n’est certainement pas de dresser un tableau historique, économique et politique fidèle et rigoureux de l’Europe du XVIème siècle.
Test DVD : Mystery Road – Saison 1 + Films
Le coffret Mystery Road co-édité par ARTE Editions et L’Atelier d’Images contient rien de moins que deux longs-métrages et la première saison de la série TV dérivée de ces deux films. On notera qu’il s’agit de trois « entités » absolument indépendantes l’une de l’autre, que vous pourrez regarder dans l’ordre qu’il vous plaira sans nécessairement vous y perdre. Les DVD qui composent le coffret conseillent tout de même un « ordre » de visionnage, avec lequel on pourra être d’accord… Ou pas. Il est donc plutôt recommandé de commencer avec Mystery Road, le premier film, tourné en 2013. Jusqu’ici, tout va bien, comme dirait l’autre. C’est ensuite que ça se corse : ARTE Editions et L’Atelier d’Images recommandent d’enchaîner avec la série Mystery Road, tournée en 2018, pour terminer avec le deuxième long-métrage, Goldstone, quant à lui tourné… en 2016.
Test DVD : Santiago, Italia
Un documentaire passionnant, très complet et particulièrement instructif dans le contexte actuel sur des événements dont certains sont bien connus et d'autres beaucoup moins.
Test Blu-ray : Ralph 2.0
Conçu comme une réponse « made in Disney » au Monde secret des Emojis de chez Sony Pictures, Ralph 2.0 (aka Ralph breaks the Internet en version originale) est le premier film de la firme Disney à aborder de front les nouvelles technologies et l’ère du « Tout Internet ». L’intrigue s’y prêtant tout à fait, la maison aux grandes oreilles permet a permis à Rich Moore et Phil Johnston d’utiliser la large galerie de personnages et d’univers dont ils possèdent désormais les droits : outre une quantité incroyable de personnages issus de jeux vidéo ou de productions Disney / Pixar, on croisera également dans le film plusieurs dizaines d’autres personnages tout droit sortis de l’univers de Star Wars (Dark Maul, Finn, Rey…), des studios Marvel (Iron Man, Bébé Groot, Rocket Raccoon…), ou de la Fox (Les Simpson, Les Griffin…).
Test Blu-ray : Rémi sans famille
« Dans les grandes villes ou les petits villages, devant nous défilent de jolis paysages... Ma famille à moi, c'est celle que j'ai choisi, car on a besoin d'affection dans la vie ! » Si vous êtes natif des années 80, cette ritournelle ne vous est pas inconnue, et vous faites peut-être partie des 857.000 français à avoir été découvrir dans les salles ce Rémi sans famille à Noël dernier. « Quoi ? Seulement 857.000 entrées pour ce blockbuster à la française, conçu et mis en boite pour tout détruire sur son passage au box-office ? » vous demanderez-vous peut-être. Hé oui, il y a de fortes chances pour que les producteurs Jerico (et les co-producteurs TF1, OCS, TMC, Ciné+...) aient été un peu déçus du score réalisé par leur poulain dans les salles.
Test DVD : Sibel
Après une sortie en salles plus qu'honorable en terme de nombre de spectateurs, la sortie en DVD devrait permettre de toucher un public encore plus vaste, d'autant plus que le produit que nous propose Pyramide Vidéo est particulièrement alléchant.
Test Blu-ray : Au bout des doigts
En toute honnêteté, à quoi peut-on encore s’attendre d’à peu près original de la part des films à apprentissage miraculeux, genre ultra-balisé par excellence, où le héros arrive à surmonter toutes les difficultés que la vie lui réserve pour accomplir à la dernière minute son sort glorieux ? Au bout des doigts ne semble même plus faire d’effort pour varier tant soit peu la formule usée jusqu’à la corde du saut d’obstacles social, discipline oh si édifiante à laquelle il existe une seule et unique option de conclusion. Avant l’épilogue sur la consécration inévitable, le récit s’évertue donc à multiplier les impasses improbables, tout en ayant à cœur d’insister sur le bon fond du protagoniste, ce pauvre petit qui aurait préféré jouer éternellement avec Michel Jonasz au piano, plutôt que de grandir et de faire face comme un adulte à ses contradictions existentielles. (…) Heureusement pour lui, mais pas forcément pour nous spectateurs plus si crédules dans le domaine romantique, il trouve une compagne prête à lui pardonner ses pires mensonges avec un grand sourire. Elle n’est pas belle, la vie des surdoués au cinéma ?
Test Blu-ray : Schlock
La sortie en 1977 de Hamburger, film sandwich a contribué à révéler plusieurs talents : celui des Zucker / Abrahams / Zucker bien sûr, qui signaient le scénario du film, mais aussi celui de John Landis, qui deviendrait quelques années plus tard un des réalisateurs de comédies les plus populaires des années 80. Mais si le film à sketches était un galop d’essai pour les ZAZ, John Landis quant à lui avait déjà réalisé un film en 1973 : Schlock. Sorti en France en mars 1976 sous le titre Schlock, le tueur à la banane, le film bénéficie aujourd’hui d’une sortie Blu-ray inespérée sous les couleurs de Carlotta Films…
Test Blu-ray : Cache cash
Il n’est finalement pas si étonnant de retrouver le nom de Claude Pinoteau au générique de Cache cash, récit de coming of age teinté de comédie et d’aventures, sorti sur les écrans début 1994.
Test Blu-ray : Haine
La filmographie de Dominique Goult se limite à cinq longs-métrages, réalisés entre 1977 et 1980. Avec ses quatre premiers films, tournés courant 1977/1978, le cinéaste s’est tout d’abord illustré dans l’Art délicat du cinéma pour adultes, avec des films aux titres remplis de poésie : Les queutardes, Les monteuses, Partouzes perverses et Lèvres gloutonnes. Son cinquième film, sobrement intitulé Haine, est donc également l’unique film « traditionnel » de la carrière de Dominique Goult. Et bien sûr, comme le métier n’aime pas les auteurs un peu trop polissons, le film de Dominique Goult a presque naturellement écopé lors de sa sortie en salles d’une interdiction aux moins de 18 ans, d’ailleurs totalement injustifiée : si ce n’est qu’il développe une ambiance particulièrement lourde, étouffante, le film ne présente aucune scène de nudité, et s’avère finalement d’une violence assez modérée.
Test DVD : Paradise Beach
Découvert en 1997 avec l’excellent J’irai au paradis car l’enfer est ici (on n’a d’ailleurs jamais eu réellement l’occasion de constater si le film avait vieilli puisqu’il reste encore à ce jour inédit en DVD en France), Xavier Durringer a depuis une vingtaine pris le parti d’alterner les films de cinéma et les productions destinées à la télévision. Après avoir réuni plus de quatre millions de français à la TV avec La mort dans l’âme début 2018, Durringer a orchestré son grand retour au polar avec Paradise beach, qui sonne vraiment comme un « retour aux sources », d'autant que comme dans le cas du film de 1997, il co-signe le scénario avec Jean Miez, ex-gangster et ex-taulard reconverti dans le cinéma.