Test Blu-ray : Midsommar – Director’s cut
On a découvert Ari Aster l’année dernière avec Hérédité, un film d’horreur aux partis pris esthétiques tellement radicaux qu’il a, lors de sa sortie, largement divisé la communauté des amateurs de cinéma fantastique à travers le monde. Très froid et intellectuel, ce premier film n’en proposait pas moins une approche du genre pour le moins viscérale, qui en a fait pour beaucoup de cinéphiles le meilleur film découvert sur grand écran durant l’année 2018.
Test Blu-ray : Noël blanc
Dans la réalité, l'arrivée de la neige est généralement un gros vecteur de stress pour les usagers de la route et les autres : le manque d'adhérence génère de nombreuses glissades, dérapages et autres accidents de voiture. Dans la vraie vie, la neige se transforme de plus très rapidement en une espèce de bouillasse tirant sur le marron absolument dégueulasse, et si en plus elle a eu le malheur de tomber durant à la période des achats de Noël, on peut l’affirmer sans ambages : c'est carrément la quatrième guerre mondiale. Mais il y a la vraie vie et le cinéma. Et tous les ans à l'approche du mois de décembre, on voit débarquer dans les salles mais également en DVD et Blu-ray les traditionnels « films de Noël », affichant au public leurs bons sentiments décomplexés, leurs gens heureux, leurs couleurs vives et leurs décors immaculés de neige...
Test Blu-ray : Le retour des morts vivants 3
Noël approche à grand pas : les enfants trépignent en attendant le « top départ » pour l’ouverture de leur calendrier de l’Avent, la neige ne tardera pas à étaler son manteau blanc sur la France, on dépoussière les disques de Tino Rossi, et sur critique-film.fr, on enchaîne les tests Blu-ray / DVD évidemment liés à cette période festive. Du Disney bien sûr, avec Toy Story 4 et Le roi lion, un petit dessin animé tout meugnon hier, Elliot le plus petit des rennes, et demain on évoquera Noël blanc, classique du film de Noël signé Michael Curtiz. Bref, on ne pourra pas nous reprocher de ne pas célébrer en grande pompe l’esprit de Noël. Et on en remet encore une couche aujourd’hui dans un genre un peu différent, avec Le retour des morts vivants 3, la plus belle et la plus tragique love-story zombie jamais portée sur un écran. Une héroïne décorée comme un sapin de Noël, de l’arrachage de foie gras et bien craspec, de véritables geysers de sang évoquant bien sûr le rouge de la tenue du Père Noël, et une hystérie formelle qui n’est pas sans rappeler la cohue et le brouhaha régnant dans les grandes enseignes durant les fêtes de fin d’année. En deux mots comme en cent, on tient là le « film de Noël » par excellence, celui qui devrait atterrir dans votre lecteur Blu-ray le 24 décembre au soir, plutôt que de vous taper une énième redif du Robin des bois de Disney sur M6 ou les indécentes soirées de réveillon des grandes chaînes de TV, qui sont de toutes façons tournées en septembre et qui de fait se foutent ouvertement de votre gueule.
Test DVD : Elliot, le plus petit des rennes
Tous les ans à l'approche de Noël, on voit débarquer en DVD et Blu-ray des films d'animation inconnus chez nous qui, parce qu'ils ont pour thème Noël, sont quasiment assurés de bénéficier d’une vie relativement décente sur le marché de la vidéo et de la VOD. Car après tout, qui peut résister à un gentil film de Noël à visionner en famille, surtout quand ce dernier comporte le mot « renne » dans le titre ? Aussi, si l'on peut vous donner un conseil avant le visionnage d'Elliot, le plus petit des rennes, c'est de vous laisser faire. L'idée n'est certes pas à généraliser, histoire de ne pas cautionner les agissements d'Harvey Weinstein et sa clique, mais dans le cas d'un petit film pour enfants à visionner en famille à Noël, on relativisera en se répétant le leitmotiv qui rythme les dialogues du Grand saut des frères Coen : « You know… For kids ! »... Et ce même si on a la vague impression d’avoir déjà vu cela 100 fois, et souvent en mieux. Laissez vous donc envahir par l'esprit de Noël, dites-vous que c'est sans doute la période la plus merveilleuse de l’année pour les enfants, et qu'au cinéma comme dans les autres domaines, il y a les films de premier plan et les autres. Prenez votre déco de Noël par exemple : vous avez d'un côté les décorations, les guirlandes et autres ornements de sapin que vous adorez, et et que vous placez bien en évidence. De l'autre côté, il y en a immanquablement d’autres que vous aimez moins, qui servent de décorations de « renfort », ou qu'on place à l'arrière du sapin, là où personne ne les verra.
Exclusivité VOD : Les Lunnis et leurs aventures magiques
Il est souvent agréable de se familiariser avec un peu de la culture populaire issue de chez nos voisins Européens, et dont nous ignorons parfois tout. Ce mois-ci, Wild Side est par exemple allé nous dégoter un fier représentant du cinéma familial espagnol avec Les Lunnis et leurs aventures magiques, ou La gran aventura de los Lunnis y el libro magico, sorti en janvier 2019 dans les salles obscures espagnoles. Mais qui sont donc les Lunnis (Los Lunnis en VO) ? Il s’agit de sympathiques marionnettes issues d’une émission TV pour enfants diffusée en Espagne entre 2003 et 2011, très populaires au pays de la paëlla mais aussi au Mexique, au Brésil, au Portugal ou encore en Italie, où ils sont également diffusés à la télévision, et probablement un peu au-delà grâce à leurs chansons, que l’on peut voir dans le monde entier sur YouTube (dix CD sortis entre 2003 et 2013 et plus d’un million d’albums vendus). Les Lunnis, ce sont aussi et déjà six longs-métrages sortis directement en DVD entre 2004 et 2007, auxquels il convient maintenant d’ajouter un vrai « film de cinéma », Les Lunnis et leurs aventures magiques. On notera que le film met également en scène un autre personnage connu du public espagnol en la personne d’El Ratón Pérez (La petite souris en France), qui avait déjà été le héros de deux films en 2006 et 2008 (disponibles en DVD chez Metropolitan Vidéo).
Test Blu-ray : Le roi lion
Depuis presque une dizaine d’années maintenant, la maison Disney s’est mis dans l’idée de livrer au public une série d’adaptations « live » (en prises de vue réelles) des plus grands classiques animés de la firme. De grands films familiaux aux airs de déjà vu s’enchaînent donc sur les écrans de nos multiplexes, au rythme frénétique d’un ou deux films par an, affichant tous le même soin à recréer avec des acteurs de chair et de sang la magie des dessins animés les plus célèbres des studios créés par Walt Disney. Effets spéciaux époustouflants, mouvements de caméra sophistiqués, production design épatant, acteurs de renom, réalisateurs de prestige… Le moins que l’on puisse dire, c’est que Disney déploie véritablement des moyens pharaoniques pour émerveiller et en mettre plein les yeux des spectateurs : Le roi lion affiche par exemple un budget de 260 millions de dollars.
Test Blu-ray : Toy Story 4
S’il ne parvient en aucun cas à renouveler l’intense émotion ressentie à la fin du troisième épisode, qui mettait en scène le « passage de relais » d’Andy à Bonnie, Toy Story 4 n’en est pas pour autant – bien au contraire – ce que les aigris ont un peu hâtivement considéré comme l’épisode « de trop » au cœur de la saga initiée en 1995 par John Lasseter. Il s’agit au contraire d’un épisode important, dans le sens où il passe le flambeau à une nouvelle génération de créatifs de chez Pixar qui, à l’issue de cet film marquant réellement un moment-charnière dans l’existence des personnages que nous connaissons depuis 25 ans, sont parvenus redéfinir complètement les bases de la saga en vue – la fin du film ne laisse que peu de doutes à ce sujet – d’une nouvelle série de films ou de spin-offs au cœur desquels ils ne seront plus pieds et poings liés par les impératifs narratifs qui guidaient les pas de la franchise jusqu’alors.
Test Blu-ray : Extra sansgsues
Ayant acquis, au fil des années, une aura de « film culte » dont une poignée d’aficionados connaissent les répliques par cœur, Night of the creeps n'a pas volé sa réputation de film foutraque et iconoclaste.
Test Blu-ray : Black Journal
Si certaines actrices semblent éprouver des difficultés à supporter le poids des années et courent après la jeunesse éternelle à grands renforts d'injections et de modifications corporelles, d'autres au contraire ont su aborder leur vieillissement avec une certaine sérénité. Véritable sex symbol dans les années 40, Shelley Winters (1920-2006) a par exemple parfaitement su faire évoluer sa carrière en parallèle avec l'image qu'elle renvoyait d'elle-même. Ainsi, au tournant des années 70, l'actrice a su accepter l'altération naturelle de son physique et a fait le choix habile de composer avec sa carrure et ses traits de femme de 50 ans, ce qui pourra bien sûr ne pas être du goût de tout le monde, surtout en ces temps où l'on juge si aisément du physique des acteurs et surtout des actrices, dès qu'il ne rentre plus dans la « norme » imposée par les médias : on a ainsi pu récemment lire, de la part d'un journaliste sérieux et très réputé, que « son volume était à peu près du même calibre que celui de Gérard Depardieu aujourd'hui ». L'élégance à la Française... Si on est loin de faire dans le politiquement correct sur critique-film.fr, on avoue avoir été un peu surpris à la lecture de ce passage aux doux relents de « grossophobie » – qui n'a pas été écrit par Eric Zemmour mais par un critique ayant contribué aux grandes heures d'une revue culte des années 80. Ceci dit, on ne doute pas que ledit passage ne manquera pas d'être édité / censuré dans les prochains jours par le site l'ayant publié...
Test Blu-ray : Les voyages de Gulliver
Publié au XVIIIème siècle un peu partout dans le monde, « Les voyages de Gulliver » de Jonathan Swift était une satire assez féroce, qui utilisait un ton humoristique et très fantaisiste afin de livrer ce qui s'impose encore trois siècles plus tard comme un sommet du pamphlet social, politique et philosophique, dont le regard était d'une telle acuité que sa portée reste quasiment intacte aujourd'hui. La popularité du roman n'a d'ailleurs cessé de grandir au fil des siècles, si bien qu'il fut adapté au cinéma dès 1902 par Georges Méliès dans Le voyage de Gulliver à Lilliput et chez les géants.
Test DVD : UglyDolls
Dans le monde du cinéma, les idées circulent à droite et à gauche, et il arrive souvent que deux, voire trois films sur un même sujet sortent la même année. Délais de fabrication obligent, c'est un peu plus rare dans le cinéma d'animation, mais ça arrive quand même. Prenons l'exemple du « Yeti » : après Yéti & Compagnie chez Warner bros. Animation en 2018, on a vu débarquer en 2019 Monsieur Link chez Laika et Abominable chez Dreamworks, qui ont précédé de quelques mois la sortie du canadien Mission yéti, qui sortira début 2020 dans les salles françaises. Le cas d'UglyDolls, produit par STX Entertainment (Playmobil le film) est plus étrange et singulier, dans le sens où le film de Kelly Asbury semble finalement assez anachronique dans sa façon d'aborder l'Art de l'animation, et dans la façon dont il s'inspire de films déjà sortis... depuis de très nombreuses années.
Test DVD : Le beau-père 2
Succès surprise en 1987, Le beau-père ne pouvait rester sans suite, et à peine deux ans après sa sortie, le film de Joseph Ruben est donc passé au statut de « premier épisode » d'une nouvelle franchise horrifique, comptant à ce jour trois films.