Test Blu-ray : Black Journal
Si certaines actrices semblent éprouver des difficultés à supporter le poids des années et courent après la jeunesse éternelle à grands renforts d'injections et de modifications corporelles, d'autres au contraire ont su aborder leur vieillissement avec une certaine sérénité. Véritable sex symbol dans les années 40, Shelley Winters (1920-2006) a par exemple parfaitement su faire évoluer sa carrière en parallèle avec l'image qu'elle renvoyait d'elle-même. Ainsi, au tournant des années 70, l'actrice a su accepter l'altération naturelle de son physique et a fait le choix habile de composer avec sa carrure et ses traits de femme de 50 ans, ce qui pourra bien sûr ne pas être du goût de tout le monde, surtout en ces temps où l'on juge si aisément du physique des acteurs et surtout des actrices, dès qu'il ne rentre plus dans la « norme » imposée par les médias : on a ainsi pu récemment lire, de la part d'un journaliste sérieux et très réputé, que « son volume était à peu près du même calibre que celui de Gérard Depardieu aujourd'hui ». L'élégance à la Française... Si on est loin de faire dans le politiquement correct sur critique-film.fr, on avoue avoir été un peu surpris à la lecture de ce passage aux doux relents de « grossophobie » – qui n'a pas été écrit par Eric Zemmour mais par un critique ayant contribué aux grandes heures d'une revue culte des années 80. Ceci dit, on ne doute pas que ledit passage ne manquera pas d'être édité / censuré dans les prochains jours par le site l'ayant publié...
Test Blu-ray : L’héritage des 500.000
La carrière de Toshiro Mifune semble avoir été complètement « vampirisée » par ses multiples collaborations avec Akira Kurosawa. Quand on pense à Mifune aujourd'hui, on pense quasi-automatiquement à ce personnage badass, toujours vénère, qui illuminait de sa présence sauvage, presque animale, des films tels que Les sept samouraïs, Yojimbo, La forteresse cachée ou encore Rashomon. De fait, on tendrait un peu à oublier que Toshiro Mifune a énormément tourné, avec beaucoup d'autres grands noms du cinéma japonais (Kenji Mizoguchi, Mikio Naruse, Kon Ichikawa...) mais aussi du cinéma international (John Boorman, Steven Spielberg, John Frankenheimer...). On en oublierait aussi qu'il a également réalisé un film en 1963 : L’héritage des 500.000.
Test Blu-ray : Insidious – Chapitre 3
Probablement peu désireux de laisser son bébé dans les mains d'étrangers à la franchise, Leigh Whannell, créateur de la saga Insidious, décide donc de reprendre le flambeau de son ami en signant non seulement le scénario de Insidious – Chapitre 3, mais en passant également derrière la caméra...
Test Blu-ray : The Rescue
The Rescue suit la vie personnelle et professionnelle d’un groupe de sauveteurs en mer membres de la China Rescue & Salvage Association. Il s’agit en fait d’une espèce de longue publicité destinée à louer le courage et l’abnégation de ce corps de métier...
Test DVD : Malcolm – Saison 6
Le vrai héros de la sixième saison de Malcolm, c'est donc Dewey, qui nous offre notamment un épisode indispensable, probablement un des tous meilleurs de la série, au cœur duquel il écrit un opéra d'un tout nouveau genre.
Test Blu-ray : Un flic à la maternelle
Un flic à la maternelle fait partie de ces films ne reposant quasiment que sur leur « concept » – ici, un acteur bodybuildé catapulté instituteur – mais qui a su conserver un impact net sur le spectateur.
Test Blu-ray : Laurin
Quand Laurin sort sur les écrans allemands en 1989, son réalisateur Robert Sigl n’a que 27 ans, et il ignorait probablement à l’époque qu’il tournerait assurément là le film de sa vie. Diamant noir et romantique, visuellement époustouflant, le film préfigure même une partie des délires visuels d’Hélène Cattet et Bruno Forzani sur Amer, qui serait pourtant tourné rien que vingt ans plus tard.
Test DVD : Le dernier coup de marteau
4 ans après "Angèle et Tony", Alix Delaporte retrouve Clotilde Hesme et Grégory Gadebois dans un mélodrame délicat qui sait éviter le pathos et les effets tire-larmes.
Test DVD : Elementary – Saison 3
Pour ceux qui l'ignoreraient encore, Elementary est une adaptation des aventures de Sherlock Holmes, le détective imaginé par Sir Arthur Conan Doyle, ayant pour première particularité de se dérouler cette fois non plus dans les rues de Londres mais de New York, et pour seconde particularité de nous proposer un Dr. Watson féminisé, puisqu'il sera incarné à l'écran par Lucy Liu.
Test Blu-ray : La vie privée de Sherlock Holmes
Film maudit de Billy Wilder, dont la version longue depuis longtemps disparue alimente tous les fantasmes cinéphiles depuis de nombreuses années, La vie privée de Sherlock Holmes débarque enfin en édition « Collector » Blu-ray sous les couleurs de L’atelier d’images. Si les admirateurs les plus intégristes de l’univers des duettistes de Baker Street créé par Sir Arthur Conan Doyle affirmeront que le film est une trahison dans les grandes largeurs, on pourra au contraire trouver que les œuvres qui apportent le plus de fraicheur à une figure « mythique » de la littérature ou de la culture populaire sont celles qui osent prendre des distances avec les univers auxquels elles se confrontent. Décalage rigolard, outrances, anachronismes, transposition dans un autre « monde » diégétique… Tous les moyens, même les moins avouables, sont bons pour ne pas tomber dans la redite… Et à l’occasion dépoussiérer quelques figures par trop connues !
Conseils cinéma pour un #confinement en famille
On ne vous l'apprend pas : en ce début d'année 2020, le monde entier ou presque est confiné chez soi, la consigne afin de se sortir au plus vite de la crise sanitaire du COVID-19 étant #RestezChezVous – on suppose que les familles qui nous lisent respectent tant bien que mal le fait de faire « l'école à la maison » pour nos chères petites têtes blondes. Cela dit, les vacances scolaires approchent à grands pas toutes zones confondues, et en cette période de relâche, rien de tel que de s'organiser une séance cinéma en famille et à la maison, puisque les cinémas sont fermés.
Test Blu-ray : R100 / Blaq Market #06
Taré, inclassable et vraiment typiquement japonais, R100 permet à Hitoshi Matsumoto de renouer avec la veine comique bizarroïde qui animait déjà son film Symbol, réalisé en 2009. Le film sous-tend de façon potache et décomplexée qu'afin de trouver le bonheur, l'homme doit passer par la souffrance physique. Si Shinya Tsukamoto avait déjà traité ce thème avec brio dans l'épatant Tokyo fist en 1995, Matsumoto quant à lui choisit de jouer la carte du décalage et de l'absurde, en mettant en scène un morne vendeur de matelas découvrant la plénitude à travers les services d'une boite de dominatrices SM / Bondage dont le boulot est de le frapper ou de l'humilier dans des lieux publics.