Test Blu-ray : Terror train – Le monstre du train
Révélée par le Halloween de John Carpenter en 1978, Jamie Lee Curtis avait en effet durant quelque temps suivi la voie de l’horreur, avec trois films en 1980 – Fog, Le bal de l’horreur et Le monstre du train – et deux en 1981 – Déviation mortelle et Halloween II.
Test Blu-ray : Nekrotronic
Découvert en ouverture de l'édition 2019 de l’Étrange Festival, Nekrotronic est le nouveau film imaginé et mis en scène par les frères Roache-Turner, frangins australiens qui nous avaient fait forte impression en 2015 avec leur premier film, Wyrmwood – Road of the Dead, film de zombies à la sauce Mad Max 2 qui nous avait bien fait marrer mais qui, surtout, marquait la naissance d'un duo de cinéastes à suivre. Après quelques tentatives – à ce jour infructueuses – pour développer à nouveau l'univers Wyrmwood au cœur d'un deuxième film ou d'une série TV, les frères Roache-Turner reviennent donc avec un projet original, à la croisée des genres et des influences, mais tellement sincère et fun qu'il s'avère une grande bouffée d'air frais en ces temps d’uniformisation du cinéma de genre.
Test Blu-ray : La chute du président
En réunissant plus de 400 millions de dollars de recettes au box-office mondial, les deux premiers opus de la saga « Mike Banning » débutée en 2013 avec La chute de la Maison Blanche a probablement dépassé toutes les espérances de ses producteurs en termes de succès. Aussi bourrin que spectaculairement époustouflant, le deuxième épisode de la franchise, intitulé La chute de Londres, avait su nous cueillir de façon inattendue en 2016, en pulvérisant la nature relativement mineure et conventionnelle du premier film. Trois ans plus tard, le troisième opus, appelé cette fois La chute du président, était donc forcément attendu au tournant : le film allait-il réussir l'exploit de réitérer la réussite du deuxième épisode ?
Test Blu-ray : Inséparables
La comédie populaire française a souvent eu recours à la thématique des personnalités antagonistes obligées de coopérer. Depuis les années 50, les tandems de personnages que tout semble opposer mais qui finiront par se découvrir des points communs ont littéralement proliféré dans le cinéma français, avec plus ou moins de succès. Les exemples les plus connus demeurent les duos Bourvil / Louis de Funès (Le corniaud, La grande vadrouille), Lino Ventura / Jacques Brel (L'emmerdeur), Gérard Depardieu / Pierre Richard (La chèvre, Les fugitifs, Les compères) et bien sûr Jean Reno / Christian Clavier (L’opération corned beef, Les visiteurs, L’enquête corse). Malgré quelques tentatives ratées, et si l’on met de côté le duo d’Intouchables (qui n’utilisait pas tout à fait les mêmes ficelles comiques), les années 2010 n’étaient en revanche pas encore parvenues à recréer à l’écran la magie du duo mal assorti qui fonctionne, le dernier exemple nous passant en tête étant celui composé par Gérard Lanvin et Benoît Poelvoorde dans Le boulet (2002).
Test Blu-ray : Roubaix, une lumière
Avant le film d’Arnaud Desplechin présenté à Cannes en 2019, il y a eu Roubaix, commissariat central : affaires courantes, un documentaire réalisé par Mosco Boucault et diffusé en 2008 sur France 3. A partir d’une sordide histoire de crime crapuleux (et de quelques autres délits), le cinéaste proposait au spectateur de découvrir le reflet d’une réalité sociale aussi noire que profondément humaine, qu’on le prenne du point de vue des policiers ou des criminels. Un documentaire « choc » à la Raymond Depardon, nous permettant de découvrir que même les actes les plus innommables sont parfois commis par des humains finalement pas si éloignés de vous et moi. Profondément marqué par le film de Mosco Boucault, Arnaud Desplechin prend le parti du naturalisme le plus extrême avec Roubaix, une lumière, qui lui permettra d’en livrer une variation sur le même thème.
Test DVD : L’intouchable, Harvey Weinstein
S'il a eu ce qu'il voulait, c'est que, forcément, c'était consenti !
Test Blu-ray : Doom – Annihilation
On vous en a déjà régulièrement parlé : depuis quelques années, Universal Pictures produit et distribue en vidéo et VOD des suites de ses gros succès réalisés en salles dans les années 90/2000. Si certaines de ces suites inattendues sont parfois parvenu à créer la surprise dans le cœur des cinéphiles (on se souvient par exemple des très sympathiques Chasse à l’homme 2, Death race 4 : Anarchy ou encore Le roi scorpion 5 : Le livre des âmes), il faut tout de même avouer que dans l'ensemble, ces petites productions s'adressent plutôt à des cinéphages peu regardants, ou bienveillants dirons-nous plutôt, et les notes que ces petits films enchaînent sur le site de référence IMDb n'atteignent jamais des cimes, se cantonnant à des notes tournant grosso modo autour de la moyenne. Cela dit, pour le moment, tous ont su brillamment éviter l'infamant « Bottom 100 », index des cent films les plus mal notés sur le site. Avec une note de 3,5/10 calculée sur la base de plus de 4000 votants, on peut néanmoins penser que Doom : Annihilation ne tardera pas à intégrer cette liste de la honte ; la question maintenant est de savoir si le film de Tony Giglio mérite vraiment tant d’opprobre.
Test Blu-ray : Scary stories
Si le titre original du dernier film d’André Øvredal n’évoquera probablement pas grand-chose aux cinéphiles français, il n’en est pas de même dans les pays anglophones : la série de livres jeunesse « Scary stories to tell in the dark », prenant la forme de trois recueils écrits par Alvin Schwartz entre 1981 et 1991, y est en effet l’objet d’un culte aussi ardent que vivace. Avec sept millions de livres vendus en l’espace de 40 ans, on pourrait même dire que l’œuvre de Schwartz occupe aux États-Unis une place presque aussi importante que le cultissime Max et les maximonstres de Maurice Sendak (« Where the wild things are »), qui s’y est certes écoulé à plus de dix millions d’exemplaires, mais sur une période de 55 ans. Il n’y a d’ailleurs point à douter que la sortie du film, raccourci en Scary stories chez nous, devrait booster les ventes des livres d’Alvin Schwartz durant quelques mois.
Test Blu-ray : Inside man – Most wanted
Inside man : Most wanted est une suite d’Inside man : L’homme de l’intérieur, le très efficace petit thriller mis en scène par Spike Lee en 2006. Treize ans plus tard, c’est M.J. Bassett que l’on retrouve derrière la caméra ; un nom relativement prestigieux quoi qu’un peu oublié ces dernières années… Découvert en 2002 avec le très intéressant La tranchée, Bassett confirmerait par la suite son statut de valeur sure du cinéma fantastique avec Wilderness (2006), Solomon Kane (2009) et Silent Hill : Revelation (2012). En 2016, le cinéaste que l’on avait connu à ses débuts sous le patronyme de Michael J. Bassett deviendrait officiellement M.J. Bassett, puisqu’elle révélerait être « transgenre », à la façon des frères Wachowski, devenus sœurs Wachowski en 2012 et 2016. Mais trêve de digressions et parlons plutôt du film.
Test DVD : Made in China
Alors que la carrière de Jamel Debbouze – en dépit d’une prestation vraiment amusante dans Alad’2 – semble s’embourber de plus en plus au fur et à mesure que les années passent, ça a l’air de rouler pour les membres du Jamel Comedy Club, qui pour de nombreux d’entre-eux sont parvenus à se faire un « nom » en dehors des planches du 42 boulevard Bonne Nouvelle : on pense forcément à des humoristes tels que Thomas N'Gijol, Fabrice Éboué, Claudia Tagbo, Frédéric Chau, Kheiron, le Comte de Bouderbala, Blanche Gardin, Dédo, Amelle Chahbi, Malik Bentalha, Alban Ivanov ou encore Kevin Razy, qui ont tous su rebondir et se faire une place soit à la télévision, soit sur scène en solo, soit dans le petit monde du cinéma.
Test Blu-ray : Comme des bêtes 2
Suite d’un succès de l’été 2016 qui promettait de dévoiler la vie secrète de nos animaux domestiques, Comme des bêtes 2 est plus abouti que le premier volet, grâce à de très grands moments de délire communicatif.
Test Blu-ray : Dora et la cité perdue
Dessin animé d'éveil largement diffusé / rediffusé à travers le monde au début des années 2000, Dora l'exploratrice a acquis, au fil des années, une dimension réellement « culte » auprès d’un public de tous les âges. Car au-delà de son caractère éducatif destinés aux jeunes enfants, la série a fini par amuser nombre d’adultes qui en reprendront les gimmicks et autres expressions dans la vie de tous les jours, ce qui contribuerait à faire de la petite Dora une véritable icône culturelle, que tout le monde semble connaître. Ainsi, la série créée par Valerie Walsh, Eric Weiner et Chris Gifford a probablement, à l’image des Télétubbies quelques années auparavant, gagné la dévotion éternelle de millions d'enfants en âge préscolaire tout autant que de nombreux admirateurs adultes silencieux.