Test Blu-ray : Soeurs d’armes

A une époque où, sous l’impulsion – entre autres – de la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations Marlène Schiappa, une espèce de néo-féminisme hardcore semble dominer les médias français, il semble presque « logique » d’avoir vu se monter en France, en l’espace de quelques mois seulement, deux long-métrages, naturellement mis en scène par des femmes, ayant pour sujet les femmes soldats kurdes (YPJ) luttant armes au poing contre l’idéologie de Daesh : Les filles du soleil (2018, 31.000 entrées) et Sœurs d’armes (2019, 85.000 entrées). Ainsi, si ces deux films semblent parfaitement s’intégrer dans « l’air du temps » de la sphère médiatique, le sujet ne semble pas encore réellement passionner le public.

Test Blu-ray : Le messager de la mort

Au deuxième semestre 2019, Sidonis Calysta a entamé une nouvelle collection consacrée à Charles Bronson. On pourra néanmoins se demander pourquoi l'éditeur choisi de mettre en avant Le messager de la mort plutôt qu'un autre film.

Test Blu-ray : Le cercle noir

On évoque souvent Le cercle noir comme annonciateur d'Un justicier dans la ville, qui serait mis en boite dès l'année suivante par le duo Charles Bronson / Michael Winner.

Test Blu-ray : Le bazar de la charité

Dix ans après la « révolution » télévisuelle américaine, Le bazar de la charité nous prouve que la France se mette enfin à penser au-delà des limites un peu trop étriquées de la fiction télévisuelle telle qu'elle était envisagée chez nous dans les années 90/2000.

Test Blu-ray : Halloween III – Le sang du sorcier

1983, l’année des trois ! Outre bien sûr la naissance du fameux bébé à trois couilles à la maternité de Saint-Cloud cette année-là, l’année 1983 a également vu débarquer en France tout plein d’autres multiples de trois : Le retour du Jedi (aka Star Wars 3), Halloween III, Les dents de la mer 3, Vendredi 13 Troisième partie, Rocky III, Superman III, Ménage à 3… En 1983, vous n’aviez donc pas intérêt à avoir loupé le début.

Test DVD : Fourmi

Théo, dix ans, est surnommé Fourmi en raison de sa petite carrure. Excellent footballeur, il est souvent embarrassé par son père qui s’emporte pour un rien contre l’arbitre, les autres joueurs ou leurs parents. Alors que Théo espérait être recruté par Liverpool, on lui dit qu’il est trop petit. Craignant de voir son père s’enfoncer plus profondément dans sa déprime et son penchant pour l’alcool, il lui fait croire qu’il a été pris… Le gamin multiplie les mensonges, aidé par un copain doué en informatique, aux initiatives de plus en plus bizarres mais plutôt amusantes.

Test Blu-ray : Rambo – Last blood

Avec Rocky Balboa en 2006, Sylvester Stallone, alors âgé de 60 ans, avait orchestré le début d’un changement radical dans son image. Si les amateurs de gros bourrinage sans âme avaient alors crié au chant du cygne geignard et mou, le film avait été à l’époque quasi-unanimement encensé par la critique internationale, et s’était également offert un joli succès public. On avait alors pensé que Sylvester Stallone aurait dès lors tenté d'entamer une nouvelle carrière, plus humble, plus sensible, au cœur de laquelle il questionnerait son statut d'icône et le mettrait en balance avec son propre vieillissement, comme l'avait fait Clint Eastwood au détour de quelques chefs d'œuvres. C'était mal connaître le bonhomme, qui respecte son public et sait ce qu'il lui doit, qui a préféré aborder ce retour à l’humain à travers plusieurs films de « transition », ne le mettant plus forcément en vedette, mais privilégiant une idée de famille, de transmission d’une génération à une autre – des thématiques que l’on retrouvera en filigrane dans des films tels que la série des Expendables, des Évasion et bien sûr dans la saga Creed, qui prendrait le relais de celle consacrée à Rocky.

Test Blu-ray : Trois jours et une vie

A l'occasion de son arrivée sur support Blu-ray sous les couleurs de Gaumont, Trois jours et une vie s'offre un traitement Haute Définition littéralement impeccable. Définition et piqué sont d'une précision chirurgicale, les couleurs chaudes et naturelles rendent honneur à la sublime photo du film, signée Manuel Dacosse (Amer).

Test Blu-ray : Halloween II

1978 : avec Halloween, John Carpenter posait brillamment les bases du slasher avec un film d'horreur qui se révélerait un des plus inatteignables sommets du genre, doublé d'une véritable date dans l'histoire du cinéma.

Test Blu-ray : The boat

The boat est une très agréable découverte. On n’ira pas jusqu’à clamer sur tous les toits qu’il s’agit du film de l’année, mais en revanche, il s’agit bel et bien d’un film qui parvient sans le moindre problème à s’affranchir de ses contraintes de départ, et à s’imposer comme une étonnante réussite. Car quoiqu’on puisse penser du charisme ou des réactions du personnage principal, il faut reconnaître que le fait de tenir un huis-clos sur un seul acteur coincé sur un voilier nécessitait un véritable talent de metteur en scène, ne serait-ce que pour gérer le rythme et les rebondissements, tout en restant globalement crédible et en se passant de dialogues explicatifs (le silence ou les bruits environnants sont en effet suffisamment parlants par eux-mêmes).

Test Blu-ray : Evil Dead – L’intégrale

Si chacun a naturellement sa préférence pour un épisode ou l’autre de la saga, la franchise Evil Dead est néanmoins de celle qui met tout le monde d’accord. Plus que cela encore, on peut affirmer sans rougir que chacun des trois épisodes de la série est, chacun à sa manière, un véritable chef d’œuvre, supportant les visionnages répétés, réguliers. Ainsi, de très nombreux cinéphiles ont sans aucun doute vu et revu chacun des trois films jusqu’à plus soif, tant ceux-ci révèlent toujours des trésors de créativité insoupçonnés, se renouvelant quasiment toujours, visionnage après visionnage. Retour rapide sur les trois films de la saga Evil Dead…

Test Blu-ray : American graffiti

La première édition Blu-ray d’American graffiti, parue en France en 2011 sous les couleurs d’Universal Pictures, ne s’était pas avérée des plus satisfaisantes, à cause d’un master trop sombre et lissé à grands coups de réducteur de bruit numérique (DNR). C’est donc Rimini Editions qui nous propose ce mois-ci de redécouvrir le film de George Lucas dans une nouvelle édition Blu-ray qui nous fera à coup sûr oublier les outrages de la précédente : l’image est en effet d’une stabilité exemplaire, la copie satisfaisante, la colorimétrie retrouve une belle vivacité, les contrastes et les détails sont sensiblement renforcés, c’est du beau travail technique.

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