Test DVD : Donne-moi des ailes

0
"Donne moi des ailes" est inspiré par l'histoire de Christian Moullec, météorologiste de formation et passionné d'ornithologie, devenu un pionnier du vol en ULM avec des oiseaux.

Test DVD : Le maître du gang

Inspiré de l’histoire de Frank J. Wilson, le comptable et agent fédéral qui a fait tomber Al Capone, Le maître du gang est un film policier d’un genre assez nouveau, un hommage aux flics « de l’ombre », refusant la description héroïque et les arrestations filmées comme autant d’actes de bravoure après la poursuite effrénée ou la scène d’action spectaculaire de rigueur. Ici, le choix est fait d’immerger le spectateur aux côtés d’un groupe d’agents fédéraux travaillant telles des fourmis dans leur bureau, passant un temps infini à éplucher des livres de comptes afin de pouvoir coincer des truands régnant littéralement sur Chicago en toute impunité.

Test Blu-ray : Ça – Chapitre 2

En ne se dirigeant pas tout à fait là où on les attendait, Muschietti et son Dauberman de scénariste n’ont-ils pas choisi le meilleur angle d’attaque pour rendre hommage au roman de Stephen King avec Ça – Chapitre 2 ?

Test DVD : Traquée

Meurtre, infidélité, machination criminelle, trahisons, jalousie : il n'y a aucun doute, avec Traquée, on nage vraiment en plein Film Noir. Et même s'il n'est certes pas l'artisan le plus connu ni le plus appliqué du genre, Richard Wallace semble avoir compris à la perfection les impératifs formels et thématiques du genre, et nous en propose avec son film un représentant plus que solide, sec, bien ficelé, allant droit au but.

Test Blu-ray : Grosse fatigue

Michel Blanc a déjà expliqué la façon dont il avait « co-écrit » la première mouture du scénario de Grosse fatigue avec Bertrand Blier, avouant qu'il se rendait aux séances de travail en simple « spectateur » de l'imagination de Blier.

Test Blu-ray : Sunday in the country

C’est sous les couleurs d'Artus Films que l’on pourra aujourd’hui découvrir ou revoir Sunday in the country, qui fut un temps disponible en France en VHS, sous le titre Self defense.

Test Blu-ray : Les sous-doués

Avec environ 265.452 rediffusions TV en l’espace de quarante ans, Les sous-doués fait partie de la catégorie des comédies franchouillardes extrêmement populaires, et dont le succès ne s’est jamais démenti avec les années. S’il avait réuni 4 millions de français dans les salles en 1980, le film de Claude Zidi avait en effet déjà été vu, selon Médiamétrie, par 13,46 millions de français dix ans plus tard. Puisqu’il engrange un nouveau nombre d’adeptes à chacune de ses diffusions télé, on peut supposer qu’en 2020, Les sous-doués a probablement largement dépassé la barre des 20 millions. Ce qui voudrait dire que 30% des français ont déjà vu le film de Zidi. Et à ceux qui se poseraient la question de l’utilité de ressortir aujourd’hui le film en Blu-ray, on répondra que Gaumont peut donc tabler sur une partie de ces 30%, ainsi que, potentiellement, sur les 70% de français qui ne l’auraient encore jamais vu. Ça laisse de la marge, d’autant que l’éditeur joue ici sur la nostalgie autant que sur le fait qu’il s’agit d’un film qui amusera autant – voire plus – les enfants que les adultes.

Test Blu-ray : Downton Abbey – Le film

Contrairement à ce qu'on aurait pu penser à priori, la série Downton Abbey créée en 2010 par Julian Fellowes n'était pas uniquement conçue et fabriquée à destination de ceux que l'on appelle affectueusement les « séniors ». En effet, au fil de ses six saisons, on avait pu découvrir que sous ses atours de série à papy et mamie se cachait en réalité une richesse insoupçonnée, qui nous avait finalement laissé un goût de trop peu au terme de la dernière saison du show : nous avions ainsi fait nos adieux à la série avec une émotion non dissimulée à l’issue de sa sixième saison, en pensant néanmoins que cette dernière finirait par revenir, sous la pression populaire, sous sa forme originelle ou sous une autre.

Test Blu-ray : Gemini man

Réforme des retraites, âge pivot, allongement du temps de travail… S'il y a bien quelque chose que nous ont appris le cinéma d'action et le thriller high-tech depuis quelques années, c'est que le métier de « tueur professionnel » – tellement omniprésent dans le film d'action contemporain que l'on a aujourd'hui quasiment l'impression qu'il s'agit d’un job comme un autre, avec formation à l'Afpa et tout et tout – semble poser de sacrés problèmes quand il s'agit d’envisager de raccrocher les armes afin de prendre sa retraite. Plaisanterie mise à part, il est vrai que l'intrigue de Gemini Man, qui voit notre tueur (Will Smith) traqué à travers le monde par ceux qui jadis l'employaient, n'a rien de foncièrement original. L'idée centrale du récit, qui veut que ce dernier soit traqué non pas par un autre tueur professionnel lambda mais par un clone ou une version « plus jeune » de lui-même, l'est certes un peu plus, mais sans non plus atteindre des cimes d'originalité.

Test Blu-ray : Le bourreau du Nevada

Réalisateur de plusieurs chefs d’œuvres dans les années 40, Michael Curtiz a subi, dès le tournant des années 50, les foudres de la critique – notamment française – qui considérait d’une façon aussi injuste qu’impitoyable que le cinéaste avait perdu son « mojo ». Son acuité, son regard de cinéaste ainsi que son indéniable savoir-faire en termes de rythme et de technique pure étaient en effet systématiquement niés ou passés sous silence par la critique de l’époque, avec ce qu’on pourrait de nos jours considérer comme une mauvaise foi assez flagrante. Néanmoins, le temps a fait son office et la réhabilitation des films signés Michael Curtiz dans les dix/quinze dernières années de sa vie semble proche : si bien sûr il ne nous a pas offert de films de la trempe d’un Casablanca (1942) durant cette période, les qualités de films tels que Noël blanc (1954), Le fier rebelle (1958) ou encore Le bourreau du Nevada (1959) semblent aujourd’hui d’avantage remarquées qu’elles ne le furent au moment de la sortie des films dans les salles.

Test Blu-ray : Voyage au bout de la Terre

Dans la culture populaire, le mythe de « l’explorateur » traversant le monde afin de découvrir de nouvelles contrées a eu de belles heures au vingtième siècle. Popularisé par les romans de Jules Verne au début du siècle, les récits des exploits de ces aventuriers d’un nouveau genre n’ont eu de cesse de fasciner petits et grands à travers le monde. Ainsi, les explorateurs ont littéralement pullulé dans la littérature, la bande dessinée, le serial ou le cinéma jusqu’à, grosso modo, l’essor de la conquête de l’espace, qui offrirait aux amateurs d’inconnu encore plus de nouvelles contrées à découvrir. Néanmoins, les récits d’aventures suivant les expéditions de tel ou tel explorateur ont régulièrement continué à apparaître çà et là dans le dernier tiers du vingtième siècle, issus la plupart du temps d’imaginations nourries tout au long des années 50/60.

Test Blu-ray : Harlequin

Réalisé par Simon Wincer sur un scénario du très prolifique Everett De Roche (Patrick, Long weekend, Déviation mortelle, Razorback...), Harlequin s'impose dès ses premières minutes comme un film mystérieux et bizarre, ne ressemblant pour ainsi dire à aucun autre. Presque entièrement centré sur le personnage de Gregory Wolfe, incarné par Robert Powell et pensé comme une relecture contemporaine de Raspoutine, le récit met donc en avant un personnage mystique et pour tout dire assez hypnotique, utilisant la magie et l'illusion pour fasciner et, peut-être, tromper son monde. On insistera d'ailleurs sur le « peut-être », car Simon Wincer s'amuse visiblement beaucoup à « perdre » le spectateur au cœur de son film, qui baigne dans une ambiance ouvertement fantastique et fera rapidement perdre au public tous ses repères rationnels, même si le scénario prend également grand soin de garder un pied solidement ancré dans le réel et le monde impitoyable de la politique.

Derniers articles

Les sorties du 6 novembre 2024

Entre le luxe de pouvoir enchaîner les séances de cinéma en festival et la routine quotidienne chez soi qui réduit le nombre de films vus en salles, il faut choisir. Pour les semaines à venir, notre choix est d'ores et déjà fait, puisque notre emploi du temps du mois de novembre 2024 pullule de séjours en province à vocation de consommation cinématographique.

Sarlat 2024 : Limonov La ballade

Ni un dissident, ni un apparatchik, Édouard Limonov était sans doute l'un des électrons libres les plus chaotiques de l'Union soviétique. C'était surtout quelqu'un d'éminemment narcissique, ne reculant devant aucune mise en scène de sa propre personne.

Sarlat 2024 : Je suis toujours là

Comme tous les pays latinoaméricains ou presque, le Brésil a dû passer par une dictature militaire à un moment assez récent de sa longue histoire mouvementée. Ce fut pendant plus de vingt ans, entre 1964 et 1985. Une période qui a certainement laissé des traces, mais qui aura également permis aux Brésiliens contemporains d'être particulièrement attachés aux bienfaits de leur jeune démocratie.

Sarlat 2024 : Ernest Cole photographe

En ce jour si particulier pour l'avenir des États-Unis d'Amérique, ce n'est peut-être pas un hasard que notre chemin de festivalier nous a mis devant les yeux un documentaire plus amer que doux à l'égard du pays des opportunités soi-disant illimitées.

Sarlat 2024 : Black Dog

Partout où il passe, ce film chinois enthousiasme les jurys et le public. Que ce soit au Festival de Cannes ou bien auprès du comité des Gotham Awards, Black Dog remporte le genre d'adhésion unanime, qui nous laisse généralement circonspects. Or, après l'avoir découvert au Festival de Sarlat, nous ne pouvons que partager pareil engouement.