Test Blu-ray : Good omens – Saison 1
Ils l’ont fait ! Pour celles et ceux qui l’ignoreraient encore, Good omens est l’adaptation du best-seller « De bons présages », roman longtemps réputé « inadaptable » signé à quatre mains par Terry Pratchett (Les annales du Disque Monde) et Neil Gaiman (Sandman, American Gods, Stardust, Coraline…). Les fans l’attendaient depuis 1990 – 1995 pour la parution française – mais la folie furieuse du roman en faisait une véritable arlésienne, souvent annoncée, toujours repoussée… Jusqu’à la mort de Terry Pratchett en 2015, qui semblait avoir définitivement enterré le projet. Mais IMPOSSIBLE N’EST PAS NEIL GAIMAN, et grâce à l’acharnement du co-auteur du bouquin, la série a finalement vu le jour l’année dernière, façon pour Gaiman de rendre un ultime hommage à son camarade Pratchett. D’ailleurs, le jour de la première mondiale de Good omens à Londres à l'Odeon Leicester Square en 2019, une chaise a été laissée libre en face de l'écran. On y avait déposé un chapeau et une écharpe en hommage à Terry Pratchett…
Test Blu-ray : Au hasard Balthazar + Mouchette
Petit à petit, l’œuvre de Robert Bresson s’étoffe un peu plus au format Haute-Définition. Jusqu’à ce jour cependant, deux œuvres majeures de sa filmographie manquaient encore à l’appel, au grand dam de ses admirateurs les plus acharnés : il s’agissait du diptyque composé par Au hasard Balthazar (1966) et Mouchette (1967). Deux films comptant parmi les plus célèbres et les plus appréciés au sein de la carrière de Bresson, et qui avaient d’ailleurs profondément marqué les mémoires lors de leurs sorties respectives. Grâce à Potemkine Films, le spectateur va pouvoir (re)découvrir ces deux films essentiels en Blu-ray…
Test Blu-ray : La vie est belle
Affichant une note de 8,6/10 sur le site de référence IMDb, calculée sur la base de plus de 376.000 spectateurs, La vie est belle semble unanimement considéré comme un chef d’œuvre, au point de s’offrir sur ledit site une meilleure note que Citizen Kane.
Test Blu-ray : Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards...
Si Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages constitue la première expérience de Michel Audiard en tant que réalisateur, en 1968, le « style Audiard » était déjà parfaitement rôdé, entre le polar et le cartoon.
Livre : Punisher, l’histoire secrète
Le Punisher est un personnage qui fascine par son rapport radical et sentencieux à la morale et à la justice. Souvent confondu et identifié à travers sa violence et sa noirceur placée aux confins de la folie, il est intéressant de constater qu’au caractère extrême et sulfureux du personnage répondait une popularité éclatante.
Test Blu-ray : Wedding nightmare
Si l’affiche française de Wedding nightmare a indéniablement bénéficié d’un soin tout particulier, et du travail sans doute acharné d’un graphiste de talent, elle n'en reflète pas pour autant tout à fait l'esprit du film.
Test Blu-ray : Queens
Pour son arrivée en France, le thriller de Lorene Scafaria intitulé Hustlers a été retitré par un autre mot anglais : Queens. Au Québec, le film s’est offert un titre francisé, mais que certain(e)s pourront sans doute trouver réducteur : Arnaque en talons. La volonté des distributeurs semble cependant être la même dans les deux cas : il fallait trouver un titre capable de placer directement le film dans l’esprit du spectateur comme faisant partie de cette nouvelle vague de films portés par un casting – et parfois même une équipe technique – quasi-uniquement composé de femmes. S.O.S. Fantômes, Wonder Woman, Ocean’s 8, Birds of prey sont ainsi autant de blockbusters qui s’affichaient comme des films 100% Girl Power, que les hommes pourront, selon leur sensibilité, trouver profondément « excluants » ou pas (ne riez pas, on en connaît). Si cette « mode » aux allures violemment revendicatrices prendra sans doute fin d’ici quelques années pour laisser la place à une autre, elle permet néanmoins à des actrices dont la carrière est en perte de vitesse de s’affirmer de nouveau fièrement à Hollywood, levant le poing et/ou tendant le majeur pour protester contre un système toujours prompt à se débarrasser des actrices de plus de 35 ans.
Test Blu-ray : L’Étudiante
Grand classique populaire de la comédie romantique niaise made in France, L'Étudiante a remporté, avec 1.583.067 entrées, un grand succès dans les salles en 1988, confirmant l’histoire d’amour des français de l’époque avec la jeune Sophie Marceau.
Test DVD : Sorry we missed you
Il y a 4 ans, Ken Loach, alors âgé de 80 ans, avait annoncé que "Moi Daniel Blake", sa deuxième Palme d'Or, était son dernier film. Doit on pour autant être surpris de voir le pugnace réalisateur britannique repartir au combat pour fustiger l' "ubérisation" de la société ?
Test DVD : Fahim
En mai 2012 à la radio, le premier ministre François Fillon est interrogé pour savoir s’il trouve normal qu’un enfant soit interdit de championnat de France car il est sans papiers. Fahim nous raconte son histoire…
Test Blu-ray : Les damnés
Réalisé en Europe par un Joseph Losey fuyant la chasse aux sorcières du Maccarthysme, Les damnés (également connu sous le titre The damned ou These are the damned) s’avère une production Hammer Films extrêmement singulière, détonnant avec clairement avec les autres films mis en boite par le studio britannique à la même époque.
Test Blu-ray : Les cadavres ne portent pas de costard
Même si leurs noms sont un peu retombés dans l’oubli depuis le tournant de l’an 2000, la collaboration entre Steve Martin (acteur) et Carl Reiner (réalisateur) a véritablement donné naissance à trois chefs d’œuvres de la comédie américaine entre 1979 et 1983 : Un vrai schnock, Les cadavres ne portent pas de costard et L'homme aux deux cerveaux. Trois films absolument indispensables, touchés par la grâce du génie comique, que l’on serait bien en peine de départager tant ils nous proposent de purs moments de rire et d’idées absolument folles. Trois films également trop méconnus de nos jours, et qu’il faudrait de toute urgence remettre sur le devant de la scène, afin que les cinéphiles parmi les plus jeunes d’entre nous puissent, comme leurs aînés, vouer à Steve Martin le culte qu’il mérite.