Test Blu-ray : Au coeur de l’océan
La légende de Moby Dick fait rêver petits et grands depuis plus d’un siècle et demi. Au cinéma, la chasse obsessionnelle d’un cachalot plus fort que l’homme a connu son heure de gloire dans les années 1950, par le biais du classique réalisé par John Huston. En dehors de son aspect purement aventurier, cette histoire en dit long sur la soif de conquête qui mène l’humanité en général
Test Blu-ray : Mandy
Le nom de Panos Cosmatos ne vous sera pas nécessairement inconnu : vous aviez en effet peut-être découvert le cinéma du film de George P. Cosmatos lors de l'édition 2011 de l’Étrange Festival, où le public présent dans la salle avait pu découvrir, médusé, son premier film Beyond the black rainbow, gros délire hardcore de science-fiction, aussi fascinant que réellement abstrus, mais qui laissait apparaître une réelle personnalité derrière la caméra. Depuis ces premiers pas dans la cour des « grands », les spectateurs qui avaient été charmés par son premier film, tout autant que ceux qui avaient été déroutés par ce dernier, attendaient la suite, attendaient de voir ce que ce jeune prodige, comparable par exemple à un Ben Wheatley, allait nous proposer au cœur de son deuxième film. Sauf que voilà, Ben Wheatley, découvert à peu près au même moment (et dont le cinéma sera, lui aussi, loin de mettre tout le monde d'accord), a signé cinq films entre Kill list (2011) et l'année dernière, auxquels on pourra ajouter plusieurs téléfilms, courts-métrages et épisodes de série TV.
Test Blu-ray : [REC] 4 – Apocalypse
Jaume Balagueró revient à la saga [Rec] en optant pour le retour aux sources, celui de l’hystérie claustrophobe du film inaugural. Abandonnant définitivement le style du « found footage », remplaçant les couloirs étouffants de la pension de famille par ceux, tout aussi étroits et sans issue, d’un cargo dérivant en pleine mer, le cinéaste espagnol nous livre avec [Rec] 4 : apocalypse un film d’horreur tendu, court et sans le moindre temps mort.
Test DVD : L’Oranais
D'un point de vue historique, L'Oranais, en nous montrant la fragilité et les hésitations d'une jeune nation, est un film important.
Test Blu-ray : David Lynch – The Art life
Si David Lynch est le plus souvent porté aux nues par de nombreux cinéphiles littéralement amoureux de son œuvre, une petite frange de résistants hurle, et ce depuis plusieurs dizaines d'années, que le réalisateur de Lost highway est en réalité un véritable « escroc » artistique, multipliant les symboles creux pour mieux enfumer son monde et livrer à un public esbaudi mais trompé des enchaînements de saynètes sans queue ni tête vendues comme de l'Art « total », dont l'interprétation est laissée à la sensibilité de chacun.
Test Blu-ray : Fleuve noir
D'entrée de jeu, avec son titre faisant référence à l'une des plus grandes maisons d'édition françaises spécialisée dans le roman policier populaire, Fleuve noir affiche clairement son appartenance à une certaine mouvance du polar littéraire, navigant dans les eaux troubles du thriller à tendance glauque peuplé de personnages borderline. Porté par la prestation extraordinaire d'un Vincent Cassel en grande forme, le film d'Erick Zonca prend donc rapidement le chemin du polar suffocant, mettant en scène l'affrontement de deux personnalités opposées : le flicard bourru, alcoolique, sale, désabusé et instinctif (Cassel) se heurtera donc à l'intellectuel au comportement suspect, trop lettré pour être honnête et supposément homosexuel (Romain Duris). L'outrance de cette situation de départ pour le moins scabreuse se retrouvera dans le jeu des deux comédiens, souvent aux limites du cabotinage, mais toujours parfaitement dans le ton, au service d'une intrigue en rajoutant encore dans le sordide à chaque nouveau rebondissement.
Test Blu-ray : Terminator Genisys [ Blu-ray 3D ]
Chaque nouveau film de la franchise Terminator apporte son lot de petites nouveautés, ses petites libertés (ou trahisons, tout dépend du point de vue) à l’œuvre matrice de James Cameron, qu’il s’agisse de nouveaux personnages ou robots ou de modification plus ou moins subtile de la chronologie de la saga, certains épisodes en occultant volontairement d’autres, la série TV ayant achevé de rendre ce gloubi-boulga spatio-temporel le plus incompréhensible possible
Test DVD : Si on chantait
Si on chantait est donc un film léger et rafraîchissant, entre romance et comédie musicale, alternant comédie et pathos et dosant parfaitement ses ingrédients, ses ficelles dramatiques, mais aussi et surtout son humour.
Test Blu-ray : Future world
Contre toute attente, le premier « Direct To Video » édité par Universal Pictures en 2019 ne sera signé ni Roel Reiné ni Don Michael Paul… mais James Franco, dont la carrière en tant que réalisateur semble plus que jamais jouer la carte de la diversité. En effet, après les documentaires, les adaptations de William Faulkner ou Cormac McCarthy, l’acteur / réalisateur s’attaque aujourd’hui à la grosse série B avec Future World, film de science-fiction post-apocalyptique, ouvertement fauché et volontiers bourrin – dans la plus droite lignée de cinéastes comme Albert Pyun par exemple.
Test Blu-ray : La trilogie optimiste de Dino Risi
Si le néoréalisme a dominé le cinéma italien de 1945 jusqu’au milieu des années 50, avec des cinéastes tels que Roberto Rossellini ou Vittoria De Sica, la comédie et l’insouciance ont finalement repris leurs droits, notamment grâce à la figure emblématique de Toto, acteur incontournable et encore trop peu (re)connu en France. Néanmoins, pour nombre de cinéastes de l’époque, le fait de repasser à un peu plus de légèreté dans leurs thématiques ne signifiait pas pour autant rompre avec la portée sociale et politique des films réalisés la décennie précédente. Ainsi, les films mis en scène par Mario Monicelli, Luigi Comencini ou Dino Risi, gros succès de la comédie populaire italienne du milieu des années 50, conservaient en leur sein un véritable attachement à présenter des personnages et des décors réalistes, pour des œuvres qui développent encore, plus de soixante ans plus tard, un charme intact et proposent un véritable témoignage de « l’air du temps » de l’époque.
Test Blu-ray : Charlie Mortdecai
Reposant quasi-essentiellement sur le jeu et le personnage, tous deux décalés, de Johnny Depp, Charlie Mortdecai révèle rapidement sa nature de comédie mineure mais sympathique. Slalomant entre les gags verbaux liés à la logorrhée verbale du personnage de Mortdecai et les vannes du plus mauvais goût (blagues graveleuses à tout va, jets de vomi en pleine course-poursuite…), le film est une adaptation pour le moins libre des romans de Kyril Bonfiglioli mettant en scène le marchand d’Art vaguement recéleur sur les bords, et plus particulièrement de Cachez moi ça, disponible en France aux Éditions du Masque.
Test Blu-ray : Mine
Co-production entre l’Espagne, l’Italie et les États-Unis, prenant place dans un désert quelconque du Moyen-Orient, Mine est un petit film au scénario malin, disposant d’un pitch radical et de très peu d’acteurs – le hasard des sorties en France fait qu’il est presque impossible de ne pas penser à The wall (Doug Liman, 2017), sorti sur nos écrans début juin, au concept tout aussi simple et accrocheur.