Test DVD : Under the silver lake
Si on prend conscience très vite de son côté parodique, on peut passer une moment agréable avec cette histoire de rêve éveillé vécu par Sam.
Test DVD : Trésors de l’animation : Le meilleur du Studio AB
Pour la plupart des cinéphiles français, le Studio AB évoque surtout les séries pour ados à l’eau de rose produites par Jean-Luc Azoulay dans les années 90, largement vendues durant quelques années autour de la personnalité de Dorothée, figure emblématique des programmes jeunesse de TF1 à l’époque ; les férus d’animation en revanche savent pertinemment qu’il s’agit en réalité du nom d’un studio spécialisé dans la production de films d’animation en stop-motion et installé dans la ville de Riga, en Lettonie. Il est d’ailleurs possible que cette confusion entre le Studio AB et AB Productions ait pu un temps nuire au Studio Animācijas Brigāde, fondé en 1966 par Arnolds Burovs, et comptant à ce jour près de 140 films à son actif...
Test Blu-ray : X-Men – Apocalypse
X-Men : Apocalypse tient ses promesses. Un excellent blockbuster bien en rythme et ne manquant pas d’humour avec des personnages très bien caractérisés et interprétés des deux côtés. Comme toujours, une surprise vous attend après le générique, qui est d’une grande importance pour expliquer un des aspects de la vie de Wolverine (Hugh Jackman) qui durant cette aventure nous fait une belle démonstration de force et nous rappelle que cet immortel est toujours au sommet de sa forme. Visiblement, 2016 s’inscrit comme l’année des super-héros puisque X-Men : Apocalypse est le quatrième film d’une longue série qui va la jalonner.
Test Blu-ray : Viva Maria
En 1965, Louis Malle réunissait dans Viva Maria ! deux des deux plus grandes stars féminines françaises -Brigitte Bardot et Jeanne Moreau- dans une comédie aux allures de bande dessinée. « Un film d’action, avec des rires, des décors exotiques, et sans traumatisme de l’esprit » déclarait le cinéaste à la sortie du film, qui se révéla un immense succès public, avec 3,4 millions d'entrées dans les salles françaises.
Test DVD : Loup & chien
Ce film, qui aurait pu être remarquable, "n'est que" très intéressant, ce qui, avouons le, n'est déjà pas mal !
Test Blu-ray : Braven
La carrière de Jason Momoa (à ne pas confondre avec Jason Maoam, qui est juste un mec marrant parce qu’il a un nom de paquet de bonbons) se divise en plusieurs parties, que l’on distinguera aisément les unes des autres. De ses débuts 1999 et jusqu’en 2009, il se démarque par une image de pur beau gosse un peu bad boy et bodybuildé à l’aide de rôles récurrents dans des séries très populaires, faisant partie de celles que nul n’assume réellement d’avoir pu regarder / aimer un jour : Alerte à Malibu, North Shore : Hôtel du Pacifique, Stargate Atlantis…
Test Blu-ray : Dernier train pour Busan
C’est ainsi que nous aimons, non, que nous adorons le cinéma de genre coréen : techniquement sans faille et de surcroît subtilement chargé d’un message sur l’ambiguïté de la nature humaine ! Dernier train pour Busan prouve que les productions américaines ont perdu depuis longtemps le monopole des films d’horreur passionnants et qu’elles sont même en train de se faire voler la vedette par l’Asie, au moins aussi ingénieuse que les États-Unis en termes de spectacles tonitruants, avec quelques particularités locales en plus
Test DVD : Je ne suis pas un salaud
Un homme qui, lors de la parade d'identification organisée par la police, désigne un innocent comme étant l'agresseur qui l'a presque laissé pour mort, cet homme est-il un salaud ? Ou bien un pauvre type, un homme dont le comportement tourmenté s'explique avant tout par son mal de vivre ?
Test Blu-ray : Harlots – Saison 2
Porte-drapeau d’une télévision féministe d’un nouveau genre, la première saison de Harlots avait plongé le spectateur au cœur d’une véritable « guerre » entre deux maisons closes du quartier de Covent Garden à Londres. Créée et développée par Alison Newman et Moira Buffini, la série a la particularité de n’être produite, écrite et réalisée que par des femmes. Des femmes qui se consacrent à d’autres femmes donc, pour tenter d’humaniser celles qui n’étaient résumées dans le Harris’s list of Covent Garden ladies (1757-1795) que par la description détaillée de leurs pratiques sexuelles. Dans Harlots, les « putains » prennent donc leur revanche, l’intrigue de la série s’attachant au contraire à mettre en avant le statut des femmes – de petite vie, mais pas uniquement, comme le montre de façon assez brillante l’introduction du personnage de Lady Fitz, incarné par Liv Tyler – dans l’Angleterre du XVIIIème Siècle, tout autant que leur lutte perpétuelle pour obtenir un semblant de dignité ou de « liberté » au sein d’une société qui les écrase totalement.
Noël approche : une sélection de coffrets DVD pour les fêtes
Les fêtes de Noël approchent à grands pas, et comme tous les ans, les éditeurs vidéo français participent à la liesse générale et s’invitent dans votre salon, entre le foie gras et la bûche pâtissière. Vous n’aviez pas d’idée afin de faire plaisir à Tonton Roger, ou au petit dernier, dont la passion première semble être de vous glisser son doigt mouillé dans l’oreille en déclamant des vers de Maître Gims ou d’Aya Nakamura ?
Test Blu-ray : Trois films d’Yves Robert chez Gaumont
Si les grandes réussites de la carrière d'Yves Robert en tant que cinéaste ne sont pas toutes liées au nom de Jean-Loup Dabadie, la complicité des deux hommes aura tout de même durablement marqué les mémoires : à travers le succès du diptyque Un éléphant ça trompe énormément / On ira tous au paradis, public et critique ont découvert un duo dont la tendresse et l'humour n'empêchaient pas un regard acéré sur leurs contemporains. Si ces deux films ont définitivement marqué les années 70, la collaboration artistique de Robert et Dabadie aura permis la naissance de six longs-métrages, étalés entre 1969 et 1992.
Test Blu-ray : Le gang Anderson
Ce qui frappe sans doute le plus aujourd’hui, à la découverte du Gang Anderson de Sidney Lumet, n’est pas tant l’aspect ouvertement orienté « divertissement » de ce film de casse, mais plutôt cette obsession développée par Lumet tout au long du métrage autour de la notion de « surveillance ». Une paranoïa justifiée par l’affaire du Watergate, contemporaine de la mise en chantier du film, et prenant une ampleur toute particulière dans Le gang Anderson, poussant le flicage de ses personnages par tout un dispositif de surveillance digne du 1984 d’Orwell, et présentant les Etats-Unis des années 70 comme un état policier où l’intimité n’a même plus sa place.