Test Blu-ray : Hostiles

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Pour réaliser Hostiles, Scott Cooper a travaillé de façon très sérieuse : il a adapté à sa façon la version préliminaire d’un manuscrit écrit par le scénariste Donald E. Stewart, en cherchant à lui donner un caractère universel ; il s’est entouré de spécialistes reconnus des amérindiens de façon à ce que soient fidèlement respectés le langage, les rituels et la gestuelle des indiens ; il a tenu à ce qu’une partie des dialogues se fasse dans la langue des Cheyennes et que les costumes soient le plus proche possible de ceux de l’époque. Pour trouver les grandioses grands espaces que le film traverse, il a suffi au réalisateur et au Directeur de la photographie de balader leur caméra dans le Nouveau-Mexique, l’Arizona et le Colorado, il y en a des « comme ça » à tous les coins de rue ! Concernant l’interprétation, il a repris Christian Bale qu’il avait déjà dirigé dans Les brasiers de la colère : il est grandiose ; il a fait le cadeau d’un rôle à « Oscar » à la comédienne britannique Rosamund Pike (En fait, elle n’a rien eu du tout et le film n’a même pas été sélectionné aux Oscars.

Test Blu-ray : Ash vs Evil Dead – Saison 2

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On ne va pas faire durer le suspense plus longtemps ; vous avez vu la note accordée par l'auteur de ces lignes à la deuxième saison du show créé par Sam Raimi et sa clique – Ash vs. Evil Dead est probablement la meilleure série ayant débarqué sur nos écrans ces dernières années, une réussite inespérée qui, chose vraiment étonnante, est même parvenue à encore s'améliorer d'une saison à l'autre, en renouvelant le show avec une inventivité de tous les instants qui tient vraiment de l'état de grâce, s'il ne s'agit pas, tout simplement, de génie pur et simple. En effet, après une première saison qui avait littéralement réussi l'impossible en restant fidèle à l'esprit des trois films de la saga Evil Dead tout en apportant des nouveautés enthousiasmantes auxquelles même les fans de la première heure n'auraient pas osé rêver, la deuxième saison du show confirme tout le bien que l'on pensait de la série, et dépasse même toutes nos attentes avec dix épisodes extraordinaires.

Test DVD : Buck et son complice

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Au début des années 70, la mode était à la « blaxploitation » naissante, qui remplissait les salles populaires depuis le succès de Shaft : le western ne tarderait pas à s'en emparer, avec des films tels que Buck et son complice.

Test Blu-ray : Fair game

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Le cinéma d’exploitation australien – ou « Ozploitation » - est un sous-genre qui peine vraiment à percer et à être reconnu. Sorti en 2008, le documentaire Not quite Hollywood : The wild, untold story of Ozploitation ! a cependant permis de mettre un éclairage particulier sur le cinéma populaire australien, et même de sortir certains films de l’oubli. Ainsi, c’est sous l’impulsion de l’inusable Quentin Tarantino – qui a remis sur le devant de la scène un nombre incalculable de films oubliés depuis 25 ans – que nous redécouvrons aujourd’hui le film de Mario Andreacchio : dans le documentaire de 2008, le réalisateur de Pulp Fiction et d’Il était une fois à Hollywood ne cachait en effet pas son enthousiasme pour Fair game : « Avec son gang de chasseurs fous et sa magnifique héroïne, protectrice des animaux et de l'environnement qu’ils passent l'essentiel du film à terroriser, Fair game est la quintessence de la Ozploitation, la recette du genre par excellence : prenez une pincée de I spit on your grave, quelques miettes de And soon the darkness et saupoudrez-le tout d’une pincée de George Miller, et vous obtiendrez Fair game. »

Sortie VOD : Mitra

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Dans "Mitra", la fluidité est de mise et, sur un sujet délicat, le film s'avère très lumineux.

Test Blu-ray : Le château de l’araignée

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Avec Le château de l'araignée, Akira Kurosawa opte pour une adaptation libre du Macbeth de William Shakespeare, en faisant le choix de le situer au Japon médiéval et de reprendre, afin d'amplifier encore l'intensité grave et lyrique de son récit, les codes du théâtre Nô. Le cinéaste japonais choisit donc la voie de la sobriété, de l'austérité presque, dans sa mise en scène : baignant son récit dans la brume, privilégiant des compositions de plans fixes et épurées (qui demeurent néanmoins puissamment iconiques), qui tendent d'ailleurs souvent, à force de symétrie, à « enfermer » les personnages dans le cadre, le film de Kurosawa privilégie l'ellipse, le non-dit, et évite même de façon très habile les passages les plus attendus (la mort de Miki se fera hors-champ). De la même façon, si l'on excepte la forêt qui héberge « l'esprit », aux lignes volontairement baroques, les décors sont on ne peut plus spartiates ; même le fameux « château » du titre n'a rien de flamboyant ou de somptueux : il est juste un symbole quasi-contrat d'un pouvoir corrupteur et fugace, et apparaît finalement fort logiquement comme assez fragile, construit en lignes principalement horizontales.

Test Blu-ray : Arès

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Surtout connu pour avoir signé, en 2008, le scénario d’un amusant hommage au film de vampires (le très mésestimé Les dents de la nuit), Jean-Patrick Benes revient, presque dix ans après, au film de genre, en abordant de front le petit monde de la science-fiction avec Arès. Co-produit par Louis Leterrier, le film de Benes ose le pari de l’anticipation politisée relativement réaliste : Arès se déroule à Paris en 2035, dans un pays devenu pauvre, et dirigé d’une poigne de fer par de grands consortiums et autres conglomérats pharmaceutiques. Visuellement assez bluffant malgré un budget que l’on devine très restreint, le film de Benes joue donc sur une ambiance lourde et désespérée, à la croisée des chemins entre Blade Runner et Robocop (le cinéaste se permet même un petit clin d’œil au film de Verhoeven en jouant le jeu des publicités férocement satiriques, avec le spot 1000 euros pour un chômeur).

Test DVD : All inclusive

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Autant le dire d’entrée de jeu, au regard de son affiche et de sa bande-annonce (qui sont de celles qui font lever le sourcil en se disant « ah ouais quand même »), on pensait passer devant All inclusive un moment poussif et laborieux. On se le disait d’autant plus que le film affiche à ce jour la note de 3/10 sur IMDb, et que les critiques françaises réunies sur Allociné

Test DVD : Les Magnétiques

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que Les Magnétiques a fait forte impression sur la critique l’année dernière. Le film a remporté le prix SACD de la Quinzaine, le prix d'Ornano-Valenti au Festival de Deauville, puis le César du meilleur premier film.

Test DVD : La tour du diable

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Réalisé en 1972 par Jim O’Connolly, La tour du diable s’inscrit pile au tournant de deux époques du cinéma d’épouvante anglais : l’âge d’or de la Hammer est passé, et le genre est doucement en train de passer d’une esthétique gothique sophistiquée à une ambiance et un style baroques et décomplexés. Les événements de mai 68 en Europe ont largement contribué à libérer les mœurs, la censure s’assouplit et on n’hésitera dorénavant plus à se vautrer dans les excès en tous genres : plus gore, plus sexy, le cinéma british se retire le balai du cul et trouve une liberté de ton que d’aucuns pourront forcément trouver vulgaire. Comme son quasi-contemporain Une messe pour Dracula (Peter Sasdy, 1970), La tour du diable est pile à la croisée de deux époques, et n’arrive réellement à se décider entre le classicisme d’une esthétique léchée et les dérives sexy et gore des films de l’époque, signés par exemple Herschell Gordon Lewis de l’autre côté de l’Atlantique (Blood feast, 2000 maniacs!). Qu’importe : il mélangera les deux !

Test DVD : Si tu voyais son cœur

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Un film attachant tout en étant parfois déroutant, passionnant tout en étant parfois irritant.

Test Blu-ray : The boy

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En attirant quelques 410.000 curieux dans les salles françaises en début d’année, The boy a véritablement créé la surprise. S’agit-il d’un effet post-Walking dead, dû à la présence de Lauren Cohan au générique (elle incarne Maggie dans la série aux zombies), ou simplement d’un nouveau signe de l’engouement des français pour le genre horrifique, en particulier quand celui-ci met en scène des poupées pas si innocentes ? Quelle qu’en soit la raison, le succès de ce petit film old school très efficace est pleinement mérité, et a de quoi nous réjouir.

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Test Blu-ray : Tatami

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Film exigeant, Tatami a bénéficié d'une distribution sur 145 copies grâce aux efforts déployés par Metropolitan, qui croyait dans le film de Guy Nattiv et Zar Amir. Et ceux qui l'auraient loupé dans les salles pourront aujourd'hui le découvrir dans des conditions optimales grâce à un superbe Combo Blu-ray + DVD.

Critique Express : Les damnés

Des soldats qui ne savent pas pourquoi ils sont là, des anti-héros qui s'ennuient, qui doutent, qui s'avèrent découragés, face à un ennemi qu'on leur a désigné mais qu'ils ne voient pas. Y a-t-il moyen plus fort de montrer le caractère inhumain des guerres et la "connerie" qu'elle représente,  comme l'a écrit Jacques Prévert ?

Test Blu-ray : Hundreds of Beavers

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On a parfois tendance à qualifier une comédie aux accents surréalistes de « cartoonesque », mais aucun film mettant en scène des personnages réels ne mérite probablement autant ce qualificatif que Hundreds of Beavers.

Cannes 2025 : Juliette Binoche présidente

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Si cette décision ne tenait qu'à nous, on n'aurait pas nommé cette actrice-là au poste prestigieux de présidente du prochain Festival de Cannes. Notre préférence serait allée vers sa consœur, aînée de seulement douze ans, qui vient de décrocher sa première nomination aux Oscars, dont les deux parents avaient été à la tête du jury cannois dans les années 1970 et dont le cinéaste attitré nous a quittés il y a peu.

Critique Express : Le dernier souffle

Belle réflexion sur la fin de vie, "Le dernier souffle" apporte un regard émouvant, un regard apaisé et apaisant sur un moment qui fait partie de la vie, car, comme le dit le docteur Masset, dans fin de vie, il y a vie.