Test Blu-ray : Au bout des doigts
En toute honnêteté, à quoi peut-on encore s’attendre d’à peu près original de la part des films à apprentissage miraculeux, genre ultra-balisé par excellence, où le héros arrive à surmonter toutes les difficultés que la vie lui réserve pour accomplir à la dernière minute son sort glorieux ? Au bout des doigts ne semble même plus faire d’effort pour varier tant soit peu la formule usée jusqu’à la corde du saut d’obstacles social, discipline oh si édifiante à laquelle il existe une seule et unique option de conclusion. Avant l’épilogue sur la consécration inévitable, le récit s’évertue donc à multiplier les impasses improbables, tout en ayant à cœur d’insister sur le bon fond du protagoniste, ce pauvre petit qui aurait préféré jouer éternellement avec Michel Jonasz au piano, plutôt que de grandir et de faire face comme un adulte à ses contradictions existentielles. (…) Heureusement pour lui, mais pas forcément pour nous spectateurs plus si crédules dans le domaine romantique, il trouve une compagne prête à lui pardonner ses pires mensonges avec un grand sourire. Elle n’est pas belle, la vie des surdoués au cinéma ?
Du 8 au 11 octobre 2020, c’est la Fête de la VOD ! 2€...
Du 8 au 11 octobre 2020
C'est la 5ème édition de la Fête de la VOD : 2€ la location et 5€ l’achat.
Test Blu-ray : Pacific rim – Uprising
Une des caractéristiques les plus notables du blockbuster américain depuis le milieu des années 90 réside dans l’appropriation décomplexée des grands concepts, genres et autres éléments narratifs et visuels de l’animation japonaise. Petit à petit, le cinéma à grand spectacle américain a digéré les différents gimmicks des mangas et OAV de fantasy / science-fiction, jusqu’à trouver la bonne recette, le bon équilibre afin de faire prendre, entre autres, la fameuse recette du film de « super-héros » qui semble aujourd’hui indétrônable dans le monde du divertissement.
Test Blu-ray : Mobile Suit Zeta Gundam – Partie 1
Très populaire au Japon, le « mecha » est un sous-genre de la science-fiction ayant pour particularité le fait de mettre en scène des personnages utilisant de gigantesques armures robotisées et puissamment armées, sortes de chars d’assaut de forme humanoïde. Le genre apparaît après la Seconde Guerre mondiale, parallèlement aux monstres géants de type Godzilla, et demeure, encore aujourd’hui, particulièrement prisé et représentatif de la culture japonaise. Parmi les « mechas » les plus célèbres en France, on citera bien sûr Goldorak (UFO Robot Grendizer, 1975-1977), Robotech (qui est en fait une fusion de Macross et de deux autres séries, 1985), les films de la saga Patlabor ou encore la série Evangelion (Neon Genesis Evangelion, 1995-1996).
[Sorties Blu-ray / DVD] Action, Gore et Polar made in 80’s chez Carlotta cet...
Dans la poursuite de son travail sur les films des années 1970-80-90, Carlotta Films inaugure une nouvelle collection autour du cinéma de genre des années 1980 et 1990. Films d’action, polars urbains, slasher, films d’horreur low-fi... il y en aura pour tous les goûts !
Test DVD : Benoît Brisefer – Les taxis rouges
Avant même les premières traductions françaises des séries Marvel, mais quelques années après les premières apparitions de Superman dans les pages d'Aventures ou du Journal de Spirou, une réponse franco-belge aux comic-books de super héros qui pullulaient aux États-Unis est apparue sous la plume de Peyo, le papa des Schtroumpfs
Test Blu-ray : Un homme idéal
Un homme idéal est un film imparfait mais intéressant. Le film commence de façon vraiment très immersive pour le spectateur, avec son histoire de plagiat et les conséquences que celui-ci peut avoir sur le héros et son travail. Peur de se lancer, peur de ne pas réussir, désir de briller dans la peau d'un autre et en cachant sa personnalité réelle, le personnage campé par Pierre Niney vit dans l'angoisse. Quand son plagiat est découvert, la panique prend le dessus, et l'homme déraille. Passionnant, le premier acte du film de Yann Gozlan parvient sans peine à happer le spectateur, rappelant le chef d'œuvre méconnu de Bernard Rapp intitulé Tiré à part.
Test Blu-ray : Invaders
La science-fiction semble avoir le vent en poupe en ce moment en Australie. Ainsi, deux ans après Osiris - La neuvième planète, c'est aujourd'hui au tour d'Invaders, un deuxième film de SF australien, de débarquer sur nos écrans. Bien conscients qu'ils ne peuvent rivaliser, d'un strict point de vue technique et logistique, avec les grosses productions du genre mises en chantier aux États-Unis, nos voisins d'Océanie ont visiblement pris le parti de « contourner » le genre, de le prendre à revers en quelque sorte. Osiris - La neuvième planète avait fait le choix d'aborder la science-fiction par le biais du « serial », hommage brillant à la littérature et au cinéma des années 50/60. Cette année, c'est plutôt au cinéma d'invasion des années 90 que fera référence Invaders ; mais le scénariste / réalisateur Luke Sparke, grand spécialiste du film de guerre, prend quant à lui le parti de nous livrer non pas un grand spectacle à la Independence Day, mais un pur film « de soldats », se concentrant sur un petit groupe de personnages contraints de s’engager dans l’armée afin de combattre des aliens peu enclins à la discussion.
Test DVD : Cold War
Pour ce film nommé aussi bien aux Césars qu'aux Oscars, la sortie de ce DVD tombe à pic pour celles et ceux qui ne l'avaient pas vu lors de sa sortie en salles.
Test Blu-ray : Cérémonie sanglante
En France, ce que l’on connaît du cinéma de Jorge Grau se résume globalement à un seul film : le très intéressant – quoiqu’un peu surfait – Massacre des morts-vivants, un film de zombies à la sauce hippie / écolo sont la réputation a largement traversé les frontières. S’il s’agit probablement du film qui lui permettra d’atteindre une certaine forme d’immortalité, Jorge Grau est pourtant le réalisateur d’une petite vingtaine de longs-métrages, dont la distribution s’est le plus souvent limitée à son seul pays, l’Espagne.
Test Blu-ray : L’homme qui venait d’ailleurs
La mort inattendue de David Bowie début janvier 2016 a amené beaucoup de cinéphiles à se pencher sur l’empreinte que l’artiste avait pu laisser dans l’histoire du cinéma. Régulièrement aperçu dans des nanars ou films très dispensables (Série noire pour une nuit blanche, Gunslinger's revenge...), Bowie avait également, en environ 40 ans de carrière au cinéma, côtoyé quelques grands noms du septième Art (Martin Scorsese, David Lynch, Nagisa Oshima, Christopher Nolan...).
Test DVD : Les sorcières du bord du lac
Relativement peu connu dans la sphère des fantasticophiles français, Les sorcières du bord du lac était jusqu’ici surtout réputé pour ses célèbres et intrigantes photos d’exploitation...