Test DVD : Mary et la fleur de la sorcière

0
Si vous vous intéressez à l’animation japonaise, vous connaissez sans aucun doute le nom de Hiromasa Yonebayashi, qui a réalisé deux films pour le studio Ghibli : le sympathique Arrietty - Le petit monde des chapardeurs (2010) et le très beau Souvenirs de Marnie (2014). Vous savez sans doute également que le studio japonais fondé par Hayao Miyazaki et Isao Takahata au milieu des années 80 a entamé en 2014 une phase de « restructuration », et n’a depuis lors plus produit le moindre long-métrage d'animation ; en attendant une éventuelle reprise à plein régime, les forces vives du studio se concentrent actuellement sur Boro la petite chenille d’Hayao Miyazaki, annoncé pour 2019.

Test Blu-ray : Chucky – Jeu d’enfant

0
Le succès d’un film au box-office, et la façon dont tel ou tel long-métrage va enflammer, à plus ou moins long terme, l’imagination des spectateurs, conserve sans conteste une part de mystère, d’inexplicable. Ainsi, on en vient parfois à se demander comment certains films moyens -voire carrément mauvais- ont pu générer un tel engouement auprès du public. Si l’on prend un peu de recul et que l’on regarde les grandes figures « mythiques » du cinéma fantastique par exemple (les Freddy, Michael Myers, Jason, Chucky et autres Wishmaster…), on se rend vite compte qu’à l’exception du cas Halloween, la plupart de ces boogeymen célèbres se sont surtout démarqués à travers des « suites » plus folles, plus généreuses et plus imaginatives (en un mot plus réussies) que les films originaux.

Test Blu-ray : Wonder wheel

0
Il y a quelque chose de Tennessee Williams dans Wonder wheel, le nouveau Woody Allen ancré dans les environs d’un parc d’attractions avec des personnages tristes peinant à surmonter un quotidien trop morne.

Test Blu-ray : Open water 3 – Les abîmes de la terreur

0
Petit film d’horreur aquatique sorti en 2003, Open water avait engrangé rien de moins que 55 millions de dollars de recettes au box-office mondial, récoltant de fois quasiment 11.000 fois sa mise de départ. Rentabilité optimale donc pour un found footage tourné en DV, à la croisée des chemins entre deux succès de l’année 1999 (Blair witch project et Peur bleue), qui avait le mérite d’avoir su capter l’air du temps, tout en réussissant à développer dans son dernier tiers une tension bien réelle. On était en présence d’une honnête série B, mais en toute honnêteté, les longueurs et le peu d’intérêt de la première partie du film n’incitaient pas forcément à une deuxième vision. Quatorze ans plus tard, c’est donc avec une certaine surprise que l’on accueillera la sortie d’Open water 3 – Les abîmes de la terreur ; cette sortie paraitra d’autant plus étonnante que bien des cinéphiles ignoraient jusqu’à l’existence d’un deuxième opus… Alors, s’agit-il d’une facétie, à la manière de celle orchestrée par James Huth et Jean Dujardin avec leur Brice 3 ?

Test Blu-ray : Au service de la France – Saison 2

0
La première saison d’Au service de la France en 2015 se terminait sur un retournement de situation inattendu qui plongeait le spectateur, durant les dernières minutes, dans une ambiance sombre, brisant net la bonne humeur et l’esprit de franche gaudriole dans lesquels il naviguait jusque-là ; les dernières séquences de la saison développaient ainsi l’amorce d’un récit de vengeance en mode « polar » énervé.

Test Blu-ray : Moi, Tonya

0
Alors qu’elle s’entraîne pour les Jeux Olympiques de 1994, Nancy Kerrigan est frappée au genou. L’entourage de sa rivale Tonya Harding est rapidement soupçonné. Ce fait divers marquant est revisité sous la forme d’une farce faussement documentaire dans Moi, Tonya, avec témoignages face caméra. La vie chaotique de la principale suspecte est examinée, de son enfance douloureuse jusqu’à l’incident. Issue d’une famille modeste, elle est dépeinte comme une victime. De la société, de sa mère acariâtre qui a voulu faire d’elle une championne à tout prix et de son mari violent. Elle était le vilain petit canard opposé à la fiancée d’une Amérique trop parfaite.

Test Blu-ray : Fantôme avec chauffeur

0
Il faut généralement trente longues années afin qu’une comédie française passe du statut de simplement « ringard » à celui, très envié, de « nanar », c’est-à-dire de réjouissant plaisir coupable aux relents délicieusement surannés. Bien sûr, l’art n’est pas systématiquement enclin à répondre à de simples règles mathématiques, et quelques rares films des années 90 / 2000, littéralement triés sur le volet, ont acquis ce statut dès leur sortie dans les salles obscures : on pense à des merveilles impérissables de la comédie franchouillarde tels que Les anges gardiens (Jean-Marie Poiré, 1994), Quatre garçons pleins d'avenir (Jean-Paul Lilienfeld, 1997), T'aime (Patrick Sébastien, 2000), La boîte (Claude Zidi, 2001) ou encore Les gaous (Igor Sekulic, 2003).

Test Blu-ray : Criminal squad

0
Si l'on avait bien remarqué le nom de Christian Gudegast il y a deux ans au générique de La chute de Londres, un film d'action extrêmement bourrin et réjouissant, rien ne pouvait en réalité nous préparer au choc ressenti à la découverte de Criminal squad, qui s'imposera sans la moindre peine comme « LA » tuerie atomique de l'année -voire même de la décennie- dans le petit monde du polar urbain.

Exclusivité VOD : Marshall – La vérité sur l’affaire Spell

0
La popularité de Chadwick Boseman a indéniablement explosé en France depuis son apparition au sein de l’univers Marvel, puisqu’il incarne depuis quelques années le personnage de la Panthère Noire ou Black Panther, dont le film en solo a réalisé rien de moins que 3,6 millions d’entrées dans les salles françaises. Si on ajoute à celles-ci les presque 5 millions d’entrées d’Avengers – Infinity war dans lequel il apparaît également, ça commence à faire beaucoup de cinéphiles qui pourraient, potentiellement, s’intéresser à ce que l’acteur a pu tourner avant d’exploser grâce à Marvel.

Test DVD : L’étalon

0
On ne change pas une équipe qui gagne : après Un drôle de paroissien et La grande lessive (!), Jean-Pierre Mocky et son coscénariste Alain Moury remettent le couvert avec L’étalon, une troisième comédie absurdo-potache, toujours portée par Bourvil dans le rôle du gentil illuminé de service, et affichant toujours au casting les habitués des premiers films : Roland Blanche bien sûr, mais également René-Jean Chauffard, Michael Lonsdale ou l'impayable Jean-Claude Rémoleux.

Test Blu-ray : Le prisonnier d’Alcatraz

0
Plus de cinquante ans après sa réalisation, Le prisonnier d’Alcatraz s’est imposé comme l’un des plus grands classiques du « Film de prison ». Genre à part entière, ayant offert au spectateur une sacrée poignée de grands films et séries TV au fil des années, le film de prison ne se démode jamais réellement, dans le sens où si la société évolue, les conditions de vie carcérale en revanche tendent à rester les mêmes malgré le temps qui passe : une cellule reste une cellule, et le dénuement spartiate des décors utilisés pour ce genre de films demeure, à d’infimes détails architecturaux près, très similaire que l’on visionne un film des années 50, 80 ou 2000.

Test Blu-ray : Cinquante nuances plus claires

0
S’il faut admettre qu’il s’agit d’un cas de figure relativement rare, il existe cependant certains romans qui « gagnent » indubitablement à se voir adaptés au cinéma. Il s’agit là d’un vaste et interminable débat, que nous ne ferons ici qu’effleurer du doigt, mais beaucoup d’observateurs conviendront avec l’auteur de ces lignes de la faiblesse d’écriture qui caractérisait la trilogie littéraire d’E.L. James initiée par le roman 50 nuances de Grey, qui se révéla contre toute attente un immense succès de librairie, confinant presque au phénomène de société. Suivant les pérégrinations érotiques d’une jeune femme dont la particularité était d’être une geignarde de première, les trois premiers romans développaient une bien piètre image de la femme contemporaine. La trame sentimentalo-érotique s’étant largement essoufflée à la fin du deuxième livre, qui mêlait la découverte des délices du « plug anal » et l’annonce du mariage d’Ana et de Christian Grey ; le troisième roman 50 nuances plus claires ajoutait donc aux ébats des jeunes mariés une espèce d’intrigue vaguement policière, un mystère de seconde zone qui permettait enfin à E.L. James de proposer autre chose que les sempiternelles remises en question de sa pleureuse d’héroïne, qui se découvrait de plus enceinte dans ce volume.

Derniers articles

Cannes 2025 : Juliette Binoche présidente

0
Si cette décision ne tenait qu'à nous, on n'aurait pas nommé cette actrice-là au poste prestigieux de présidente du prochain Festival de Cannes. Notre préférence serait allée vers sa consœur, aînée de seulement douze ans, qui vient de décrocher sa première nomination aux Oscars, dont les deux parents avaient été à la tête du jury cannois dans les années 1970 et dont le cinéaste attitré nous a quittés il y a peu.

Critique Express : Le dernier souffle

Belle réflexion sur la fin de vie, "Le dernier souffle" apporte un regard émouvant, un regard apaisé et apaisant sur un moment qui fait partie de la vie, car, comme le dit le docteur Masset, dans fin de vie, il y a vie.

Les sorties du 5 février 2025

Alors que les vacances d'hiver pointent leur nez à l'horizon, le programme des sorties cinéma de ce premier mercredi du mois de février 2025 reprend des couleurs. Certes, les sorties n'y sont toujours pas légion. Et on n'échappe pas à l'éternelle locomotive comique qui est censée relancer en cette saison de ski la fréquentation des salles obscures et booster en même temps la part de marché du cinéma français.

Test Blu-ray : City of Darkness

0
City of Darkness est l'adaptation du manhua éponyme d’Andy Seto, lui-même adapté d’un roman de Yuyi. En développement depuis les années 2000, le projet est d’abord passé entre les mains de John Woo et Johnnie To, puis de Derek Kwok et Donnie Yen, avant d'être à nouveau annoncé en 2021, avec Soi Cheang à la réalisation.

Critique : Mémoires d’un escargot

0
Décidément, Adam Elliot ne fait pas des films d'animation pour enfants. En dépit de sa thématique familiale, biologique, d'adoption ou bien de substitution, Mémoires d'un escargot mériterait presqu'une interdiction aux plus jeunes spectateurs ou tout au moins un avertissement, mettant en garde des parents qui, par erreur, auraient voulu emmener leurs bambins le voir.