Test Blu-ray : Le château du dragon

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S’il est techniquement et esthétiquement parfait, si les plans sont manifestement pensés, travaillés, si les décors – de l’austérité de la ferme familiale de Miranda (Gene Tierney) à la bizarrerie architecturale de Dragonwyck – caractérisent le parcours de l’héroïne, de ses rêves de princesse à la réalité de matrice, si les personnages sont campés avec une bonne authenticité, tout est finalement bien convenu dans l’histoire qui enfile les scènes vues et revues. Le plan d’ouverture sur la campagne, la scène du bal avec la valse qui choque les nobles du cru, la terrasse sur le jardin où Nicholas rejoint Miranda, la découverte de Dragonwyck

Test DVD : Starving games

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Susciter le rire est un Art dans lequel une poignée d’élus excellent. S’il semble indéniable que la comédie est une mécanique compliquée, la dynamique d'un gag réussi et le timing précis de la vanne qui tue sont en revanche des éléments qui apparaissent comme totalement subjectifs : qui ne s’est jamais retrouvé totalement affligé au cœur d’une salle de cinéma qui, elle, était complètement pliée de rire ? Ainsi, il parait bien difficile de lâcher sur le papier des assertions définitives telles que « ce n’est pas drôle », que l’on parle des Monty Python, des Chevaliers du fiel, du Splendid, des ZAZ ou des duettistes Aaron Seltzer / Jason Friedberg qui nous intéressent aujourd’hui.

Test DVD : Doomwatch

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Durant les années 60/70, deux sociétés de production régnaient en maitres quasi-absolus sur le petit monde de l’horreur gothique au Royaume-Uni : il s’agit bien sûr de Hammer et Amicus. Néanmoins, si elle n’a jamais été réellement considérée comme une concurrente sérieuse pour les deux sœurs ennemies, la boite de production appelée Tigon, ou de son nom complet Tigon British Film Productions est néanmoins parvenue à mettre sur les rails une série non négligeable de films fantastiques entre 1968 et 1972 : Le vampire a soif, Le grand inquisiteur, La maison ensorcelée, La maison de l'épouvante, La vampire nue (du français Jean Rollin), Le monstre des oubliettes, La nuit des maléfices et enfin l’étrange Doomwatch qui nous occupe aujourd’hui.

Test Blu-ray : A beautiful day

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La prestation de Joaquin Phoenix porte littéralement A beautiful day, avec sa mise en scène bien entendu, et lui apporte une véritable charge émotionnelle, sans donner l’impression d’être dans une quelconque recherche de performance. Avec sa barbe et son regard d’animal blessé, constamment dans un état de semi somnolence, il apporte à la fois beaucoup d’humanité et une violence sourde prête à exploser à n’importe quel instant. Et lorsqu’il la laisse s’exprimer, c’est à coups de marteau qu’il se fraye un chemin parmi ses ennemis. Mais loin de faire dans la stylisation de la violence à la manière d’un Nicolas Winding Refn ou du polar coréen moderne, la cinéaste préfère jouer la retenue, du moins un certain temps. Car la violence graphique est bien évidemment présente, mais esquivée dès que possible par de subtils artifices, par exemple lorsqu’elle capte son personnage massacrant ses adversaires par l’intermédiaire de caméras de surveillance, ou lorsqu’elle utilise subtilement le hors champ, comme lors de cette scène intense où le justicier dit à la très jeune fille qu’il vient délivrer « Close your eyes » avant de tuer l’un des criminels, la caméra restant rivée sur le visage impassible de la jeune victime, comme sonnée par tout ce qu’elle a vécu, et pourtant seul symbole du film de cette innocence souillée par la perversion d’adultes dépravés.

Test DVD : Sur la route de Compostelle

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Un DVD qui permet de s'aérer en ces temps de pandémie et de grisaille hivernale

Test DVD : Deux salopards en enfer + Cinq pour l’enfer

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Les deux premiers titres de la collection « Guerre » made in Artus Films, sont Deux salopards en enfer et Cinq pour l'enfer, tous deux tournés en 1969.

Test Blu-ray : 3h10 pour Yuma

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3h10 pour Yuma est un des films les plus connus de Delmer Daves, et probablement un des westerns les plus brillants des années 50. Visuellement superbe, ce western psychologique mâtiné de film noir porte en lui les germes de ce que sera Apocalypse now vingt ans après : le film de Daves montre en effet le cheminement intérieur d'un homme qui finira par se métamorphoser au fil du film en sa « Némésis ». Car au départ, tout oppose Dan, fermier de son état, et Ben le tueur. Formellement très habile, Delmer Daves jouera des oppositions comme des ressemblances entre les deux personnages, notamment dans les cadrages ou l'agencement des plans / jeux d'ombres, jusqu'à un final bluffant qui n'a pas fini, plus de cinquante ans après, d'interpeler le spectateur.

Test DVD : La dernière vague

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Quoique puissent en penser les producteurs de la série ou France Télévisions, on peut sans peine considérer que la mise en chantier suivie de la diffusion en « prime time » de La dernière vague est une belle victoire concernant le genre fantastique en France : quelques années après Les revenants et Zone blanche, les auteurs de fictions françaises semblent enfin désireux de quitter leur zone de confort en abordant de front le genre fantastique.

Test DVD : The red road – Saison 1

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Diffusée l'année dernière sur Sundance Channel, The red road est une série policière créée par Aaron Guzikowski. Les amateurs du rythme lent et oppressant du Prisoners de Denis Villeneuve, dont Guzikowski avait signé le scénario, retrouveront une partie de son style dans ce récit tournant autour d’un flic d’une petite ville du New Jersey cherchant à innocenter sa femme d’un crime attisant les tensions entre la communauté blanche et les indiens de la réserve attenante.

Test Blu-ray : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle...

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Se basant sur un scénario « prétexte » mélangeant l'humour et le policier, Michel Audiard signe une œuvre légère aux dialogues taillés sur mesure pour une équipe de comédiens qu'il connait fort bien (Annie Girardot, Bernard Blier, Mireille Darc)

Test Blu-ray : Moi, Tonya

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Alors qu’elle s’entraîne pour les Jeux Olympiques de 1994, Nancy Kerrigan est frappée au genou. L’entourage de sa rivale Tonya Harding est rapidement soupçonné. Ce fait divers marquant est revisité sous la forme d’une farce faussement documentaire dans Moi, Tonya, avec témoignages face caméra. La vie chaotique de la principale suspecte est examinée, de son enfance douloureuse jusqu’à l’incident. Issue d’une famille modeste, elle est dépeinte comme une victime. De la société, de sa mère acariâtre qui a voulu faire d’elle une championne à tout prix et de son mari violent. Elle était le vilain petit canard opposé à la fiancée d’une Amérique trop parfaite.

Test Blu-ray : Les amants

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Lauréat du Prix du Jury lors du Festival de Venise en 1958, Les amants fait aujourd’hui figure de curiosité : ce film pour « grandes personnes », interdit aux moins de 16 ans à l’époque de sa sortie, est surtout connu aujourd’hui comme le premier film français à comporter une scène d’amour… Ce qui, plus d’une décennie avant la grande libération des mœurs en 1968, sonnait comme une véritable révolution.

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Test Blu-ray : City of Darkness

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City of Darkness est l'adaptation du manhua éponyme d’Andy Seto, lui-même adapté d’un roman de Yuyi. En développement depuis les années 2000, le projet est d’abord passé entre les mains de John Woo et Johnnie To, puis de Derek Kwok et Donnie Yen, avant d'être à nouveau annoncé en 2021, avec Soi Cheang à la réalisation.

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