Test DVD : Morituri
"Morituri" est un des premiers films américains, voire même le tout premier, à raconter un épisode de la deuxième guerre mondiale en le situant du côté allemand.
Test Blu-ray : Les compères + Les fugitifs
Avec plus de sept millions d’entrées en France, le succès de La chèvre en 1981 a ouvert au trio gagnant composé de Francis Veber (scénariste / réalisateur), Gérard Depardieu et Pierre Richard (acteurs) une route littéralement pavée d’or dans le petit monde du cinéma français des années 80. Ce sont donc à deux reprises dans les années qui suivraient que les trois personnalités se retrouveraient sur une seule et même affiche : une première fois en 1983 pour Les compères, et une deuxième –et dernière– fois en 1986 pour Les fugitifs.
Test Blu-ray : Mateo Falcone
Pour les spectateurs qui savent s'écarter des schémas classiques du cinéma, il y a la récompense, la vision d'un film aux images splendides, au son très travaillé, un film qui aborde le phénomène de la violence et celui de l'honneur de façon presque abstraite.
Test Blu-ray : Sherlock Gnomes
Une vague de vols frappe les nains de jardins de Londres. Lorsque Gnoméo et Juliette sont confrontés à la disparition de leur communauté, Sherlock Gnomes et le docteur Watson viennent à leur rescousse. Après Shakespeare, l’équipe de Gnoméo et Juliette s’en prend à Conan Doyle et adjoint aux héros du précédent volet le célèbre duo d’enquêteurs. L’humour vient pour beaucoup du caractère pédant et égocentrique du détective, joué avec malice dans la version originale par Johnny Depp. Le personnage, condescendant avec son fidèle second, inspire les auteurs, avec des séquences en noir et blanc pour illustrer ses réflexions et son désintérêt des opinions des autres. L’éternel méchant Moriarty est recréé de façon inattendue.
Test Blu-ray : Comme des garçons
Sorti dans 230 salles en France le même jour qu'Avengers : Infinity war, le rouleau-compresseur aux cinq millions d'entrées, Comme des garçons n'a certainement pas eu la carrière qu'il méritait dans les salles obscures. Réponse française et « footballistique » à ce que représentait Battle of the sexes pour le tennis aux États-Unis, le film de Julien Hallard dresse, sur le mode du feel good movie décalé, une reconstitution toute personnelle des débuts du football féminin dans l'hexagone à l'orée des années 70.
Test Blu-ray : Comme des rois
Le registre dramatique sied décidément bien à Kad Merad, parfait en bonimenteur usé à qui il reste un fond d’habileté pour soutirer quelques dizaines d’euros à des cibles de moins en moins naïves. Dans Comme des rois, Joseph (Kad Merad) est un VRP guère recommandable, spécialisé dans des ventes douteuses de produits illicites en porte-à-porte. Cet escroc de petite envergure a entraîné depuis longtemps son fils Micka (Kacey Mottet Klein).
Test DVD : Vengeance à quatre mains
Pour celles et ceux qui n'auraient pas vu un seul film fantastique depuis une vingtaine d'années, le « twist » est une structure narrative selon laquelle un élément inattendu, le plus souvent en fin de métrage, amène le spectateur à voir l'histoire sous un angle différent et le pousse vers une nouvelle interprétation de l'ensemble. Popularisée au cinéma tout au long des années 90 avec des films tels que Usual suspects (1995) et surtout Sixième sens (1999), cette coquetterie stylistique est ensuite devenu une espèce de « passage obligé » dans le genre fantastique, et tout particulièrement en ce qui concerne les rares films fantastiques en provenance d'Europe.
Test Blu-ray : L’au-delà
Certains cinéastes ont réellement acquis leur statut ainsi que leurs lettres de noblesse non pas dans les salles de cinéma mais avec l'avènement de la VHS domestique. A force de bouffer de la K7 vidéo et de traîner leurs guêtres dans les vidéo-clubs les plus douteux au fil des années 80, une nouvelle race de cinéphages (âgés de quarante à cinquante ans aujourd'hui) a en effet érigé un culte ardent autour de certains réalisateurs généralement oubliés par la critique, et dont les films figuraient sur la liste des tristement célèbres « video nasties », cette fameuse liste gouvernementale anglaise recensant les films trop gore, obscènes, malsains ou dérangeants pour être exploités en vidéo de l'autre côté de la Manche. Dans la liste des 72 video nasties, le nom d'une poignée de cinéastes aujourd'hui « cultes » avait l'insigne honneur (horreur) d’apparaître plusieurs fois : on recensait en effet deux films de Dario Argento, de Tobe Hooper, d'Umberto Lenzi, de Joe D'Amato ou encore de Ruggero Deodato. Mais seulement deux metteurs en scène apparaissaient à TROIS reprises sur la liste : Jess Franco et Lucio Fulci.
Test Blu-ray : Trahison d’état
On sait bien ce que vous vous dites à la découverte de ce Trahison d'état. Avec son affiche et son titre semblant tous deux aussi formatés qu'interchangeables avec des tas d'autres, on tient là un pur « DTV » sans aucun intérêt. Vous vous trompez concernant le film, qui s'avère un attachant thriller politique – on va d'ailleurs évoquer un peu plus bas ses qualités. Concernant son titre en revanche, on avoue qu'on vous rejoint un peu. De la même façon que les comédies américaines furent pendant un temps systématiquement renommées en France en American machin, en bidule Movie ou, un peu plus tard, en Very bad truc (étrange d'ailleurs qu'aucun éditeur n'ait tenté un American very bad movie !), les thrillers politiques ont quant à eux droit au champs lexical du mensonge, de la trahison et bien-sûr de l'état. Du côté des « trahisons » en tous genres, on avait déjà Trahison (2008), Le prix de la trahison (2008), Trahison au sommet (2006), Ultime trahison (2013), Double trahison (2014) ou encore tout simplement Trahisons (2016). Et du côté de l'état, on pense notamment à Secrets d'état (2004), Raisons d'état (2006), Coups d'état (2006), Mensonges d'état (2008), Une affaire d'état (2009), Crime d'état (2013), Examen d'état (2014) ou Secret d'état (2014). Bon, alors voilà, Trahison d'état, ce n'était pas encore utilisé, on dit banco pour celui-là.
Test DVD : Stephanie
A l'instar de Brett Ratner ou Francis Lawrence, Akiva Goldsman fait partie de ces scénaristes et metteurs en scène Hollywoodiens dont les projets ne trouvent que très occasionnellement grâce aux yeux de la critique internationale, et s'avèrent par conséquent souvent montrés du doigt par les cinéphiles un peu partout à travers le monde. On a un peu tendance à penser que ça doit lui faire une belle jambe, dans le sens où en tant que scénariste, Goldsman accumule les succès depuis une vingtaine d'années, ce qui lui vaudra probablement un jour ou l'autre de voir son travail réhabilité, même si l'on peut supposer que cette reconnaissance arrivera sans doute trop tardivement pour flatter son égo.
Test DVD : Under Fire
Un film qui, s'il se traine un peu durant la première demi-heure, devient ensuite particulièrement passionnant.
Test Blu-ray : Game night
On a déjà évoqué dans la section vidéo tout le bien que l'on pense du cinéma de John Francis Daley et Jonathan Goldstein, scénaristes doués ayant mélangés leurs mojos respectifs afin de passer derrière la caméra et de nous livrer courant 2015 l'une des comédies américaines les plus énormes de ces dernières années avec le formidable Vive les vacances, remake/reboot d'une franchise paresseuse des années 80 que les duettistes avaient littéralement atomisé, explosant au passage nos zygomatiques, qui ne s'en sont d'ailleurs toujours pas réellement remis.