Test DVD : Les Marais de la haine
La figure du « plouc » américain ou « redneck » fait partie intégrante de la culture populaire. Selon la région des États-Unis d'où ils proviennent, on les appelle parfois « hillbillies », « crackers », « moonshiners » ou tout simplement « hicks ».
Test Blu-ray : Frayeurs
Il n’est point besoin d’être particulièrement érudit et/ou spécialiste en littérature anglo-saxonne pour deviner, dès les premières minutes de Frayeurs, que le scénario imaginé par Dardano Sacchetti et Lucio Fulci se veut un hommage appuyé à l’œuvre de Howard Phillips Lovecraft. En effet, dès le plan d’ouverture, le film emmène le spectateur dans le cimetière de Dunwich – ville imaginaire du Massachusetts créée par Lovecraft pour les besoins de la nouvelle « L’abomination de Dunwich » en 1929. De fait, les auteurs du film ont ainsi opté pour une façon habile de « préparer » le spectateur à ce qui va suivre, en le plaçant d’entrée de jeu au cœur d’un monde macabre, au cœur duquel il sait qu’il risque de perdre tout repère rationnel.
Test DVD : My pure land
L'histoire vraie de la pakistanaise Nazo Dharejo avait tous les atouts pour faire l'objet d'un film de cinéma, tout à la fois social et plein d'action.
Test DVD : Champions
Né à Madrid en 1964, Javier Fesser fait partie de cette génération méconnue (maudite ?) de cinéastes espagnols nés dans les années 60 dont on ne découvre, en France, malheureusement qu’un film par ci par là, le plus souvent au détour d’une sortie vidéo un peu plus inspirée et audacieuse qu’à l’accoutumée. Ainsi, au même titre qu’un Álex de la Iglesia, un Enrique Urbizu ou un Santiago Segura, Fesser mériterait clairement de voir son œuvre mise en lumière une fois pour toutes, afin de trouver la place qui lui est due au cœur du cinéma populaire contemporain.
Test Blu-ray : Kincsem
A moins d'avoir une fille entre neuf et treize ans passionnée de chevaux (de cette génération biberonnée à coups de « Grand galop » et de « Cheval magazine »), d'avoir grandi dans un PMU avec les champs de courses comme seul horizon d'évasion ou tout simplement d'être passionné par l'Histoire de la Hongrie, il y a relativement peu de chances que le nom de Kincsem vous soit familier.
Test Blu-ray : L’extraordinaire voyage du fakir
Les fantômes de Slumdog Millionaire et de L’odyssée de Pi planent sur cette comédie romantique, hélas bien fade. Cette adaptation du roman « L’Extraordinaire Voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea » de Romain Puertolas est victime de ses clichés et de sa tentative maladroite d’évoquer, dans une même dynamique, les aléas de l’amour et des sujets lourds comme les réfugiés ou l’intégration des plus démunis.
Test Blu-ray : Kiznaiver – L’intégrale
Si cette extraordinaire série animée japonaise a étonnamment peu fait parler d’elle lors de sa diffusion en 2016, Kiznaiver s’impose pourtant bel et bien comme une immense réussite : une série ambitieuse, riche d’une narration volontiers déstructurée, jonglant de façon habile avec des thèmes forts traités de façon souvent drôle mais se révélant au final suffisamment tendue pour devenir très rapidement complètement addictive – au point que l’on s’enquille facilement l’intégrale en quelques heures, sans même forcément prendre le temps d’établir une pause entre les douze épisodes de la série.
Test Blu-ray : Selle d’argent
Surtout connu auprès des amateurs de westerns spaghetti comme le dernier représentant du genre avec le très intéressant Adios California (Michele Lupo, 1977), Selle d’argent a une importance historique certaine, dans le sens où il marque véritablement la « fin d’une époque ». La fin d’une époque pour le western transalpin bien sûr, après une dizaine d’années de bons et loyaux services rendus au cinéma populaire italien ; mais ce western marque également un tournant dans la carrière de cinéaste de Lucio Fulci. En effet, Selle d’argent marque en quelque sorte la fin des « vaches maigres » pour le cinéaste : c’est à la suite de l’échec commercial de ce film qu’il se lancera à corps perdu dans le cinéma d’horreur « gore » avec L’enfer des zombies, film majeur qui lui apporterait la gloire et le succès un peu partout autour du monde.
Test DVD : Demi-soeurs
Depuis le succès inattendu de Tout ce qui brille en 2010, et sous l’impulsion d’une poignée de comédies américaines dont la particularité était d’être portées par des femmes (Mes meilleures amies, Sisters, Les flingueuses, Ghostbusters…), les producteurs français se sont engouffrés dans la brèche de la « comédie de filles » à tendance un peu trash. Les gazelles, Jamais le premier soir, Sous les jupes des filles, Faut pas lui dire, Going to Brazil, Loue-moi, Milf… Les films se suivent à intervalles réguliers, se ressemblant même parfois vaguement entre eux, au point que l’on puisse les confondre. Le seul moyen afin que l’on ne confonde pas le film avec les autres est donc d’imposer des actrices à forte personnalité.
Test DVD : La révolution silencieuse
"La révolution silencieuse" est l'adaptation cinématographique d'un livre publié en 2006, celui qu'a écrit Dietrich Garstka d'après l'histoire qu'il a vécue en 1956, alors qu'il était en terminale au lycée de Storkow.
Test DVD : Abdel et la comtesse
Si Isabelle Doval est encore, pour le moment, plus connue pour être la femme de José Garcia que pour sa carrière de réalisatrice, elle signe néanmoins, avec la régularité d’un métronome, un film tous les cinq ans depuis 2003. Si vous comptez bien, Abdel et la comtesse est donc son quatrième film – c’est également le premier pour lequel elle ne signe pas le scénario, s’étant laissée séduire par le script de Sophie Glasse, Colombe Savignac, Amélie de Buretel de Chassey et Pierre Kubel.
Test Blu-ray : Triplex
Georges Lautner et Didier van Cauwelaert ont collaboré sur trois films. Le romancier français a tout d'abord signé les dialogues de La maison assassinée en 1988, puis le scénario de L'invité surprise en 1989. Cette deuxième expérience fut malheureusement marquée par le fait que le cinéaste et le scénariste ne sont pas parvenus à s'accorder sur la « tonalité » à apporter au film, qui s'avérait un curieux et indigeste mélange de comédie et de film policier. La troisième en revanche fut la bonne : avec Triplex en 1991, le ton est là, de même que la fantaisie, et cette petite comédie romantique oubliée s’impose rapidement comme une excellente surprise.