Test Blu-ray : New-York, 2 heures du matin
On retrouve dans "New-York, 2 heures du matin" les thèmes habituels du cinéma de Ferrara, la culpabilité, la rédemption, New-York, sa vie nocturne, la mafia.
Test Blu-ray : Hunter Killer
Dans les années 60/70, le film d'espionnage était d'une simplicité presque enfantine, se basant sur le modèle éprouvé des aventures de James Bond, sur les épaules de qui reposait la sauvegarde du mode de vie occidental. Par la suite, avec le succès international des romans de Tom Clancy, la situation s'est un peu complexifiée : des jeux de pouvoir et de politique se sont glissés dans les relations entre l'Est et l'Ouest, et le genre est d'avantage devenu un terrain propre à développer les stratégies et réflexions géopolitiques, même si le tout était encore présenté – à de très rares exceptions près – de façon relativement binaire, avec les gentils (américains) d'un côté et les méchants (russes, arabes, asiatiques) de l'autre.
Test Blu-ray : Ip Man legacy – Master Z
Après avoir revisité la vie de Ip Man (1893-1972) pendant trois films, la saga cinématographique Ip Man prend aujourd’hui un tournant avec Ip Man legacy : Master Z, spin-off consacré à la personnalité de Cheung Tin Chi, introduit dans Ip Man 3 (et probablement inspiré de Sum Nung). Dans le générique, le contexte nous est littéralement expédié : après sa défaite contre Ip Man, Cheung Tin Chi se réfugie avec son fils dans une vie modeste, gardant le profil bas afin de ne pas attirer l’attention sur lui. Et le spectateur de suivre durant le premier quart d’heure du film le train-train de cet ex-gangster recyclé en épicier. Mais bien sûr, Cheung Tin Chi – toujours incarné à l’écran par Jin Zhang (Max Zhang) – n’aura pas forcément le même train-train que le mec qui tient le Franprix en bas de chez vous : lui sera régulièrement sollicité, pris à partie et agressé, ce qui l’emmènera dans une impitoyable spirale de vengeance au cours de laquelle il distribuera sans compter les coups de latte dans les rouleaux, retournés / envolés avec grosse charge dans le thorax et autres subtilités du Wing Chun.
Test DVD : Yomeddine
Sa présence en compétition officielle à Cannes a permis à ce film attachant et généreux de marquer profondément le public et, depuis, "Yomeddine" a reçu de nombreuses récompenses dans les festivals où il a été présenté.
Test DVD : Marthe
Film humaniste et résolument anti-militariste, "Marthe" est également un film sur l'amitié et un très beau film d'amour.
Test Blu-ray : Assassination Nation
Le réalisateur d’Assassination Nation, Sam Levinson, aura forcément un nom qui vous dira quelque chose. Et pour cause : il s’agit du fils de Barry Levinson, grand cinéaste populaire américain, incontournable dans les années 80/90, aujourd’hui surtout connu pour ses fréquentes collaborations avec Dustin Hoffman et Robin Williams. Comme d’autres « fils de » à Hollywood (Max Landis, Sean Stone, Panos Cosmatos…), le fiston Levinson a donc fait le choix avec Assassination Nation de s’éloigner volontairement du genre de films que signait son père, et a donc opté pour un film indépendant nous proposant un récit trash et violent centré autour d’un petit groupe de filles délurées.
Test Blu-ray : A l’ombre des potences
En 1954, la découverte de Johnny Guitar a littéralement fait exploser la popularité de Nicholas Ray, surtout dans le cercle – pas si fermé – des amateurs de westerns. Le film est d’ailleurs de nos jours toujours considéré comme l’un des plus grands classiques du genre, et constitue souvent même une « date » dans l’esprit des cinéphiles, dans le sens où il s’agissait du tout premier (du seul ?) western à proposer au public un discours ouvertement féministe, et que le film était une œuvre tellement originale et lyrique qu’elle contribuerait largement à faire « bouger les lignes » du genre dans les années qui suivraient. Ainsi, soixante-cinq ans après, on ne pourra que s’étonner à la découverte d’À l'ombre des potences : il s’agit en effet d’un western antérieur à Johnny Guitar, puisque Nicholas Ray l’a tourné en 1955, mais il ne possède aucunement le caractère « révolutionnaire » du long-métrage mettant en scène Joan Crawford et Sterling Hayden. Au contraire, À l'ombre des potences s’impose comme le représentant d’un classicisme absolu, ne débordant jamais réellement du genre qu’il aborde, et ne possédant pas du tout la portée sociale et quasi-politique de son film précédent.
Test DVD : Back to school
Surtout connu en France pour avoir partagé avec Dwayne « The Rock » Johnson l’affiche d’Agents presque secrets, Kevin Hart n’a malheureusement pas encore chez nous le rayonnement et le statut de star du rire dont il bénéficie aux États-Unis : par conséquent, en France, les films le mettant en scène en tête d’affiche atterrissent le plus souvent en VOD ou en « Direct to Video », sans avoir l’opportunité de sortir sur grand écran. C’est donc à nouveau le cas avec Back to school qui, malgré son carton aux Etats-Unis et dans divers pays d’Europe (103 millions de dollars de recettes aux box-office international), n’a eu droit en France qu’à une sortie purement « technique » en décembre dernier, concentrée sur seulement deux salles dans tout l’hexagone, et qui a de ce fait difficilement franchi le cap des 330 entrées.
Test Blu-ray : Z Nation – Saison 5
« Voilà, c’est fini… » Comme le chantait Jean-Louis Aubert. Z Nation a donc interrompu donc sa course folle à travers les Etats-Unis infectés au terme de cinq saisons. Heureusement, M6 Vidéo reste fidèle au show créé par Craig Engler et Karl Schaefer, et nous propose aujourd’hui de découvrir la saison 5 dans un joli coffret Blu-ray, qui sortira parallèlement à un coffret « intégrale » réunissant les cinq saisons.
Test Blu-ray : Les forbans de la nuit
Troisième film de la « trilogie urbaine » de Jules Dassin (après La cité sans voiles en 1948 et Les bas-fonds de Frisco en 1949), Les forbans de la nuit s’impose comme un flamboyant archétype des qualités esthétiques et thématiques du « Film Noir » dans son ensemble. Tout d’abord le film nous propose un récit d’arnaque et de gangsters bien ficelé, tournant autour d'un escroc ambitieux mais poissard, dont les plans tournent de plus en plus mal et l’envoient au cœur d’une vertigineuse spirale d’échec. Les personnages sont d’ailleurs aussi sombres que le décor dans lequel ils évoluent : vénaux, veules, revanchards, aucun d’entre eux ne s’attirera réellement la sympathie du spectateur, d’autant que le film de Jules Dassin, sans concession, n’hésite pas à proposer une représentation très sombre de Londres et de ses bas-fonds, où les gangsters font leur propre loi en toute impunité, sans jamais être inquiétés par la police. Bien sûr, il y a aussi ce personnage de « Femme Fatale » (Gene Tierney), qui provoquera en partie la chute du personnage principal, incarné par un Richard Widmark fiévreux et halluciné.
Test Blu-ray : The daughter
A sa sortie en France en 2008, la comédie horrifique Teeth avait généré pas mal de « buzz » sur Internet et sur les réseaux sociaux : le film mettait en effet en scène une jeune femme dont le vagin était garni de dents, et comportait pas mal de scènes d’un mauvais goût qui avait, à l’époque, réjoui ou choqué pas mal de monde (notamment celle du chien qui mangeait un zizi fraichement coupé), même s’il s’agit du genre de films « dont tout le monde parle mais que personne n’a vu ». Teeth s’amusait des codes du « teen movie » tout en brocardant le puritanisme américain, et avait permis à Mitchell Lichtenstein de se faire non pas un nom… Mais un prénom, puisqu’il est en fait le fils de Roy Lichtenstein, figure mythique du Pop Art dans les années 60.
Test Blu-ray : Overlord
Pour ceux qui l’ignoreraient (et on avouera que l’on peut aisément passer à côté de cette référence, même en ayant vu le film), Overlord est un film fantastique lié à l'univers de fiction Cloververse, débuté en 2008 avec le film Cloverfield. Pourtant, on ne trouvera point de Kaiju ni de gros extraterrestre destructeur de monde à l’horizon ici ; pour être tout à fait honnête, si une référence nous parait inévitable à la découverte du film de Julius Avery, ce n’est pas tellement celle d’une extension de l’univers Cloverfield, mais plutôt une variation sur l’esprit de la célèbre saga de jeux vidéo Wolfenstein. Créée en 1981, la série exploserait réellement en 1992 avec Wolfenstein 3D, jeu fondateur qui contribuerait, avec Doom en 1993, à populariser le genre du jeu de tir à la première personne – aujourd’hui littéralement incontournable dans l’univers vidéo-ludique.