Test Blu-ray : En eaux troubles – The meg
S’il n’a jamais réellement obtenu de ses pairs ou du public la reconnaissance qu’il mérite, le réalisateur américain Jon Turteltaub s’est en revanche depuis des années déjà fait un véritable nom dans le cœur des amoureux de cinéma « bis » tendance nanar. Comment pourrait-il d’ailleurs en être autrement ? En effet, dès son premier film Think big en 1989, tourné avec les frères « Barbarians » Peter et David Paul, Turteltaub semblait revendiquer haut et fort cette appartenance à une certaine frange d’un cinéma populaire « de consommation courante » flirtant volontiers avec le nanar des familles. Durant les décennies suivantes, ses films continueraient d’ailleurs pour la plupart à dénoter de ce même attachement à un cinéma simple, anti-prise de tête ; certains se verraient même couronnés d’un certain succès : en 1992, avec Ninja Kids il ouvre la voie à une franchise de cinéma familial (les « 3 Ninjas ») qui fera les beaux jours des vidéo-clubs jusqu’en 1998 ; en 1993, il donne à Buena Vista un de ses plus gros succès publics avec Rasta Rockett, et au tournant des années 2000, il remet Nicolas Cage au centre d’une intrigue à la Allan Quatermain dans les deux opus de la franchise Benjamin Gates…
Test DVD : Le gladiateur magnifique
Alors que Riccardo Freda avait remis le péplum au goût du jour en 1953 avec son Spartacus, et avec le succès mondial des Travaux d'Hercule Pietro Francisci en 1958, Cinecittà s'est mis à produire en masse des films de gladiateurs et de sympathiques musclés aux corps huilés dont on nous contait les innombrables aventures : Hercules, Maciste, Samson, Ursus ou encore Goliath ont donc commencé à envahir les cinémas de quartier, pour le plus grand plaisir des amateurs de bis et de cinéma populaire. Cependant, et dès la première moitié des années 60,
Test DVD : Agents super zéro – Les nouvelles aventures de Mortadel et Filémon
Mortadel et Filémon (Mortadelo y Filemón), c'est avant tout un réel phénomène en Espagne : la série de bandes dessinées créée par Francisco Ibáñez compte à ce jour 185 albums, dont seules quelques poignées ont traversé la frontière à destination de la France, sous les titres de Mortadel et Filémon (1970-1974), puis de Futt & Fil (1984-1986). Les délirantes aventures des deux agents secrets ont également été régulièrement adaptées pour la TV, sous la forme de séries ou de dessins animés, voire même à de nombreuses reprises en jeux vidéo, mais ces derniers n'ont jamais réellement dépassé la frontière espagnole.
Test DVD : J’adore ce que vous faites
Au mois de mai, J'adore ce que vous faites, la sympathique comédie mettant en scène Artus et Gérard Lanvin, n'est malheureusement pas parvenue à faire face au raz-de-marée Doctor Strange in the Multiverse of Madness.
Test Blu-ray : 2 films de Jess Franco chez Gaumont
Cinéaste très prolifique, dont la carrière de réalisateur a débuté en 1957 pour s’achever en 2013 à sa rencontre inopportune avec la grande Faucheuse, Jess Franco fait partie de cette petite frange d’ouvriers acharnés du « bis » dont la filmographie est souvent rejetée d’un revers de la main dédaigneux par les cinéphiles. 55 ans de carrière, plus de 200 films répertoriés sur le site de référence IMDb (on peut supposer qu’on pourrait en réalité ajouter encore une poignée de films entamés mais non terminés, ou abandonnés en cours de tournage), et Jess Franco se voit encore le plus souvent méprisé, au même titre qu’un Jean Rollin par exemple, comme s’il avait passé sa carrière à ne filmer que passivement les croupes rebondies et les starlettes en position suggestives.
Test Blu-ray : Celebrity
Avec Celebrity, Woody Allen mettait le doigt en 1998 sur une des dérives du vedettariat qui allait exploser quelques années plus tard avec la multiplication des « stars » de pacotille recherchant la notoriété à tout prix : les premières diffusions de Big Brother et autres Loft Story
Test DVD : La califfa
Au lendemain des événements de mai 1968, la lutte des classes a envahi, pour un temps, le cinéma européen. Coproduction franco-italienne, La califfa est l'exemple type de ce nouveau genre de films. Afin de raconter son histoire, Alberto Bevilacqua choisit de jongler avec des thèmes sociaux forts, et de poser une question brûlante : l'amour est-il possible entre deux êtres aux valeurs farouchement opposées ?
Test Blu-ray : Le moulin des supplices
Sous l’impulsion des petits trésors tournés par la Hammer à la fin des années 50, d’autres pays ont commencé à explorer les arcanes du cinéma d’épouvante à tendance « gothique ». On pense bien sûr aux Etats-Unis, avec la superbe série de films de Roger Corman adaptés d’Edgar Poe notamment, mais également à l’Italie, toujours très friande en termes de divertissement populaire, qui s’est peu à peu mise, au tournant des années 60, à verser dans le cinéma fantastique. Et si beaucoup de cinéphiles parlent encore régulièrement de cinéma « bis » à l’évocation des films transalpins tournés à l’époque, on est pourtant en présence d’un véritable « âge d'or » du fantastique italien, dont les fers de lance seront bien sûr les films de Mario Bava et Riccardo Freda, dont les films ont traversé le temps de la façon la plus classe qui soit. Mais on n’oubliera pas les fiers artisans du genre, tels qu’Antonio Margheriti (La vierge de Nuremberg, La sorcière sanglante), Massimo Pupillo (La vengeance de Lady Morgan, Cimetière pour morts-vivants) ou encore Giorgi Ferroni, qui signait avec Le moulin des supplices un véritable petit classique de l’épouvante gothique all'italiana, en plus d’être une œuvre clairement fondatrice dans le sens où elle fut sans doute tournée parallèlement au Masque du démon de Mario Bava.
Test DVD : Adieu Monsieur Haffmann
Avec Adieu Monsieur Haffmann, Fred Cavayé réussit habilement à ne pas tomber dans une réalisation de type théâtre filmé.
Test DVD : La proie de l’autostop
Au regard de son parcours professionnel, l'inssaisissable Pasquale Festa Campanile semble avoir été un adepte du slalom, ou du grand écart artistique ; un coup d'oeil sur sa filmographie nous confirmera en effet que le lascar s'est avant tout aventuré sur l'ensemble de sa carrière dans la comédie graveleuse voire érotique, mais on trouvera son nom accolé de la même manière à Rocco et ses frères ou au Guépard de Luchino Visconti (pour lesquels il fut scénariste) qu'à Mon curé va en boite, qu'il a écrit et réalisé en 1980. Surtout connu en France pour Ma femme est un violon (1971) et La fille de Trieste (1982), Pasquale Festa Campanile a aussi contribué en 1977 aux glorieuses heures du bis en Italie avec La proie de l'autostop, un « rape and revenge » particulièrement scabreux et complaisant qu'Artus Films vient d'avoir la bonne idée de nous sortir en DVD.
Test DVD : Baghead
Aussi étonnant que cela puisse paraître sur le papier, Baghead est un mélange de mumblecore et de slasher. Une cabane isolée au milieu de la forêt, deux garçons, deux filles, et une présence mystérieuse, un sac en papier sur la tête et un couteau à la main.
Test DVD : Devilman le diabolique
Devilman le diabolique, qui apparaît dans le film de Paolo Bianchini au bout de 50 minutes de métrage seulement, est un des cousins du Fantomas d’André Hunnebelle.