Test DVD : Red Joan – Au service secret de Staline

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Dans Red Joan, tout ce qui a fait le succès commercial de productions britanniques récentes comme Une merveilleuse histoire du temps de James Marsh et Imitation Game de Morten Tyldum semble s’être donné rendez-vous. Les décors emblématiques, des campus des universités aux bureaux austères dédiés à la recherche scientifique la plus pointue, y sont autant présents que les poncifs habituels sur l’honneur bafoué du royaume et sur l’amour contre raison qui incite les personnages à faire toutes sortes de choses irréfléchies. Avec de surcroît la grande dame du cinéma anglais respectable, Judi Dench, qui veille à cloche pied, en basculant sans prévenir des signes de la sagesse à ceux de la vieillesse et inversement, sur la structure temporelle alambiquée du récit. Décrit comme ça, le quatrième long-métrage de Trevor Nunn en plus de quarante ans de carrière ne donne pas nécessairement envie. Et pourtant, il y a quelque chose qu’on pourrait qualifier de force motrice du propos qui réussit à rendre cette histoire d’espionnage amateur assez fascinante. C’est un film formellement très classique, soit, mais qui dispose de la sobriété narrative suffisante pour mêler la grande Histoire aux scrupules individuels infiniment plus intimes.

Test DVD : Au nom des femmes

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S’inscrivant grosso-modo dans le même créneau qu’Erin Brockovich en termes d’immersion au cœur de la vie d’une femme bien décidée à mener jusqu’au bout sa lutte pour la liberté, Au nom des femmes – Le combat de Judy Wood semble un peu sorti de nulle-part. Sorti en 2018, le film réalisé par l’inconnu Sean Hanish retrace l’histoire vraie de Judy Wood, avocate en immigration qui a changé la loi sur l'octroi de l'asile aux États-Unis pour sauver la vie des femmes. Un sujet complexe et passionnant pour un film qui, autant l’affirmer d’entrée de jeu, s’avère sincère, toujours juste et émotionnellement puissant, sans jamais cependant recourir à une sentimentalité exagérée.

Test DVD : Ne coupez pas !

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Ne coupez pas ! commence à la manière d’un exercice de style ambitieux : celui de mettre en scène un film de zombies en plan-séquence. L’exercice est périlleux mais le spectateur se laissera rapidement séduire par l’énergie de ce projet un peu fou, porté par des acteurs donnant vraiment de leur personne afin de faire vivre l’expérience, centrée autour d’une usine d’épuration à l’abandon. Quelques défauts subsistent bien sûr, dans le jeu des acteurs ou la facture technique de l’ensemble, mais l’humour de l’entreprise, le rythme et la connivence avec le public finiront par convaincre, jusqu’au traditionnel plan de grue sur la « final girl » ensanglantée et son regard face caméra, qui débarque au bout de... 35 minutes. 35 minutes ? Hé bien oui, car passée cette introduction, et alors qu’apparaît un double-générique (fin+début), Ne coupez pas ! ou One cut of the Dead (pour le plan séquence) ne fait finalement que commencer…

Test DVD : Donne-moi des ailes

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"Donne moi des ailes" est inspiré par l'histoire de Christian Moullec, météorologiste de formation et passionné d'ornithologie, devenu un pionnier du vol en ULM avec des oiseaux.

Test DVD : Le maître du gang

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Inspiré de l’histoire de Frank J. Wilson, le comptable et agent fédéral qui a fait tomber Al Capone, Le maître du gang est un film policier d’un genre assez nouveau, un hommage aux flics « de l’ombre », refusant la description héroïque et les arrestations filmées comme autant d’actes de bravoure après la poursuite effrénée ou la scène d’action spectaculaire de rigueur. Ici, le choix est fait d’immerger le spectateur aux côtés d’un groupe d’agents fédéraux travaillant telles des fourmis dans leur bureau, passant un temps infini à éplucher des livres de comptes afin de pouvoir coincer des truands régnant littéralement sur Chicago en toute impunité.

Test DVD : Traquée

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Meurtre, infidélité, machination criminelle, trahisons, jalousie : il n'y a aucun doute, avec Traquée, on nage vraiment en plein Film Noir. Et même s'il n'est certes pas l'artisan le plus connu ni le plus appliqué du genre, Richard Wallace semble avoir compris à la perfection les impératifs formels et thématiques du genre, et nous en propose avec son film un représentant plus que solide, sec, bien ficelé, allant droit au but.

Test DVD : Fourmi

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Théo, dix ans, est surnommé Fourmi en raison de sa petite carrure. Excellent footballeur, il est souvent embarrassé par son père qui s’emporte pour un rien contre l’arbitre, les autres joueurs ou leurs parents. Alors que Théo espérait être recruté par Liverpool, on lui dit qu’il est trop petit. Craignant de voir son père s’enfoncer plus profondément dans sa déprime et son penchant pour l’alcool, il lui fait croire qu’il a été pris… Le gamin multiplie les mensonges, aidé par un copain doué en informatique, aux initiatives de plus en plus bizarres mais plutôt amusantes.

Test DVD : Samson

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Pure Flix Entertainment est une société de production spécialisée dans les films liés au christianisme évangélique. Créée il y a une quinzaine d'années aux États-Unis, Pure Flix génère plusieurs dizaines de millions de dollars de bénéfices par an.

Test DVD : Vif-argent

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"Vif-argent" entre dans une catégorie que le cinéma français pratique peu : le film de genre fantastique, avec la cohabitation des vivants et des mort-vivants, ainsi que celle des visibles et des invisibles.

Test DVD : Good boys

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Avec 124.000 entrées enregistrées sur un parc de 204 salles, Good boys n’a pas rencontré le même succès en France qu’outre-Atlantique, où le film de a cumulé plus de 84 millions de dollars de recettes « domestiques » l’été dernier. Il faut avouer également que l’époque où la comédie trash made in U.S.A. réunissait des millions de français dans les salles semble bel et bien révolue – si on comptait 3,4 millions de spectateurs pour American pie 2 en 2001, vingt ans plus tard, les ados de l’hexagone semblent dorénavant d’avantage se tourner vers les productions françaises, qui ont su prouver avec les années qu’elles pouvaient faire tout aussi trash que leurs modèles américains.

Test DVD : Andy

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Avec le chef d’œuvre d’Olivier Nakache et Éric Toledano Tellement proches en 2009, Vincent Elbaz a prouvé qu’il était l’un des plus grands acteurs de comédie en France, et qu’il excellait littéralement dans le rôle de l’éternel « adulescent » (ou « enfulte » comme le disaient les Robins des Bois), autrement dit de l’ado attardé refusant obstinément de grandir, dans le sens que lui donne la société contemporaine. Ainsi, avec Andy, Elbaz retrouve grosso modo le même rôle de paumé aussi attachant qu’immature que dans le sympathique Daddy cool en 2017 : une composition qui lui va littéralement comme un gant, même si l’acteur peine visiblement un peu à imposer son dynamisme auprès du public français. Ainsi, après l’échec au box-office de Daddy cool (265.000 entrées sur 254 copies), Andy s’est littéralement vautré dans les salles obscures en n’enregistrant que 26.000 entrées sur 129 copies – soit moins de 5 personnes par séance en moyenne : des chiffres qui devraient malheureusement reléguer Vincent Elbaz aux seconds-rôles pour les années à venir.

Test DVD : L’intouchable, Harvey Weinstein

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S'il a eu ce qu'il voulait, c'est que, forcément, c'était consenti !

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Test DVD : Eat the Night

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Avec Eat the Night, Caroline Poggi et Jonathan Vinel décident de confronter deux univers : celui du polar et celui du jeu vidéo. Entre guerre des gangs à la française et jeu vidéo en mode MMORPG.

Test Blu-ray : Neuf invités pour un crime

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Avec ses personnages se réunissant sur une île isolée et se faisant assassiner les uns après les autres, Neuf invités pour un crime évoque naturellement les « Dix Petits Nègres » d'Agatha Christie et, par extension, L’île de l’épouvante de Mario Bava.

Critique : La Clepsydre

Parfois, les films les plus envoûtants sont ceux auxquels on ne comprend pas forcément grand-chose. Tel est le cas de La Clepsydre, un objet filmique inclassable, créé en pleine guerre froide de l'autre côté du rideau de fer, en Pologne. Ce cauchemar éveillé – à moins qu'il ne s'agisse d'un drôle de fantasme –, le réalisateur Wojciech J. Has l'orchestre de main de maître.

Critique Express : Mon gâteau préféré (Deuxième avis)

Commencé par un gag, "Mon gâteau préféré" se termine par un événement tragique.

Test DVD : Dîner à l’anglaise

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Comme l’indique clairement son titre français, Dîner à l'anglaise met en scène un dîner entre amis. Sarah et Tom ont invité leurs deux plus vieux amis Richard et Beth dans leur grande maison du nord de Londres.