Deep End
Un jeune garçon trouve un job dans une piscine et tombe amoureux de sa collègue, laquelle se livre à des arrondissements de fin de mois peu avouables avec la mâle clientèle… Considéré comme un des sommets de l’art de Jerzy Skolimovski, ce chant d’amour désespéré ponctué d’un déterminisme tragique par petite touches pointillistes tout au long du film, est enfin en dvd. Une œuvre film majeure, dérangeante, déroutante mais à l’indéniable beauté plastique. A voir mais surtout à revoir. Et à écouter grâce à la musique de Cat Stevens qui colle magnifiquement à l’ambiance seventies du sujet.
Omar m’a tuer
C’est un peu l’affaire Renucci des années post abolition de la peine de mort. Omar Raddad est accusé de meurtre alors que tout semble concourir vers son innocence. Roschdy Zem, pour son deuxième film de cinéaste, rouvre le dossier et livre un film de belle facture, d’une grande dignité et offre à Sami Bouajila un de ses meilleurs rôles. Sans misérabilisme et avec une certaine objectivité, il donne à réfléchir sur la fragilité d’un système judiciaire qui se grippe tout seul et finit par s’acharner sur un individu.
La Femme aux 5 éléphants
Après une vie bousculée par l’Histoire et transportée par la littérature, Sweltana Geier s’attelle depuis 1992 à la traduction des cinq œuvres de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski : Crime et Châtiment, L'Idiot, Les Démons, L'adolescent et Les Frères Karamazov. Ces 5 éléphants l’accompagnent tout au long de ce récit qui dessine les traits de sa mémoire. Un voyage dans le texte et les mots qui nous apprend que la traduction doit atteindre au cœur de l’œuvre le souffle de son inspiration.
Les Chaussons rouges
Vicky, danseuse, et Julian, compositeur, sont engagés dans une troupe de ballet. Tyrannique, le directeur pousse Vicky à s'identifier à l'héroïne du ballet "Les Chaussons rouges". Elle y sacrifie tout, même son amour pour Julien.