Test Blu-ray : 20.000 jours sur Terre
Qu'il aime ou pas Nick Cave, artiste rock encore trop méconnu en France malgré deux tubes passant fréquemment en radio (Red right hand et Where the wild roses grow, son fameux duo avec Kylie Minogue), il y a tout de même de fortes chances que le spectateur soit charmé par 20.000 jours sur Terre. Parce que sous ses allures de documentaire sur le poète
Test DVD : Castle Rock – Saison 1
Depuis la parution de Carrie en 1973, l’œuvre littéraire de Stephen King s’est considérablement étoffée : avec plus de 70 romans et recueils de nouvelles à son actif, l’auteur américain a vendu plus de 350 millions de livres à travers le monde, et s’impose depuis presque cinquante ans comme l’écrivain de tous les records. L’impact de son œuvre sur la culture populaire de ces trente dernières années est considérable : tout le monde connaît de nom soit l’auteur soit quelques-uns de ses personnages, les adaptations de ses œuvres au cinéma ou à la télévision sont innombrables… Stephen King est donc parvenu, au fil de ses romans, à créer un véritable « univers », comparable à celui développé depuis quelques années par les studios Marvel, dans le sens où King développe dans toute son œuvre des « passerelles » entre ses différents romans depuis une vingtaine d’années, parsemant chaque nouvelle parution de clins d’yeux plus ou moins appuyés à d’autres de ses écrits. L’œuvre monumentale que constitue La tour sombre (neuf volumes et plus de 4000 pages à ce jour) en est l’exemple le plus frappant, avec sa « Tour » servant de colonne vertébrale à différents univers parallèles, et permettant à l’auteur de relier entre elles ses œuvres antérieures, de créer des passerelles afin de revenir, à loisir, sur certains sujets, lieux ou personnages au sujet desquels il aurait l’impression de ne pas en avoir « terminé ».
Test Blu-ray : Un jeu brutal
Premier long-métrage de cinéma pour Jean-Claude Brisseau, Un jeu brutal est un film d'une très grande richesse, à la fois repoussant et fascinant, jouant des attentes du spectateur en les retournant par moments de façon complète et inattendue. S'il ne se limite pas seulement à cela, la thématique principale du film de Brisseau tourne autour d'une idée de « coming of age », et suit le passage à l’âge adulte de la jeune infirme incarnée à l'écran par Emmanuelle Debever, qui évoluera petit à petit d'un état « d'animal, de bête sauvage » – pour citer la description que fait d'elle le personnage de Bruno Cremer – à celui d'une jeune fille ouverte au monde et à l'univers.
DVD : Coffret Prestige John Cassavetes
Faces, Meurtre d'un bookmaker chinois, Opening Night, Shadows et Une femme sous influence réunis dans un bel écrin, avec trois dvd de bonus.
Test DVD : Dear White People
Tout au long de "Dear White People", Justin Simien pose un tas de bonnes questions (sans donner les réponses) sur la recherche de l'identité et les formes de racisme larvé que l'on trouve toujours aux Etats-Unis, même dans les institutions les plus ouvertes et les plus tolérantes. Dommage toutefois que ce réalisateur, qui se revendique de Bergman et de Woody Allen plus que de Spike Lee, ait rendu une copie assez souvent confuse et brouillonne.
Test DVD : Careless crime
Avec "Careless crime", Shahram Mokri montre une fois de plus que, tout réalisateur iranien qu'il est, il est beaucoup plus proche d'un David Lynch que de Asghar Farhadi.
Test DVD : Fargo – Saison 3
Après les incontestables réussites que constituaient la première et la deuxième saison de Fargo, Noah Hawley, créateur et scénariste de la série librement inspirée du film des frères Coen, était pour le moins attendu au tournant. Là où une poignée de haters se seraient probablement réjouis de le voir se planter, Hawley a su prendre le temps (un an et demi) de plancher sur le scénario de sa nouvelle saison, et livrera dix épisodes renouvelant le niveau d’inventivité, de virtuosité et d’audace auquel nous avaient habituées les deux premières années du show.
Test Blu-ray : Frayeurs
Il n’est point besoin d’être particulièrement érudit et/ou spécialiste en littérature anglo-saxonne pour deviner, dès les premières minutes de Frayeurs, que le scénario imaginé par Dardano Sacchetti et Lucio Fulci se veut un hommage appuyé à l’œuvre de Howard Phillips Lovecraft. En effet, dès le plan d’ouverture, le film emmène le spectateur dans le cimetière de Dunwich – ville imaginaire du Massachusetts créée par Lovecraft pour les besoins de la nouvelle « L’abomination de Dunwich » en 1929. De fait, les auteurs du film ont ainsi opté pour une façon habile de « préparer » le spectateur à ce qui va suivre, en le plaçant d’entrée de jeu au cœur d’un monde macabre, au cœur duquel il sait qu’il risque de perdre tout repère rationnel.