Test Blu-ray : Still the water
Naomi Kawase signe avec Still the water un récit de coming of age en forme de troublante ode à la nature, pas toujours forcément finaude d’ailleurs, mais visuellement vraiment magnifique. Dialogues rares, scénario réduit à sa plus simple expression…
Test Blu-ray : [REC] 4 – Apocalypse
Jaume Balagueró revient à la saga [Rec] en optant pour le retour aux sources, celui de l’hystérie claustrophobe du film inaugural. Abandonnant définitivement le style du « found footage », remplaçant les couloirs étouffants de la pension de famille par ceux, tout aussi étroits et sans issue, d’un cargo dérivant en pleine mer, le cinéaste espagnol nous livre avec [Rec] 4 : apocalypse un film d’horreur tendu, court et sans le moindre temps mort.
Test DVD : Sacrifices of war
Zhang Yimou a choisi de raconter ce moment d'histoire au travers des souvenirs d'une jeune fille âgée de 12 ans au moment des faits, pensionnaire dans un couvent catholique. Débarque dans ces lieux, en pleine bataille de rue, John Miller, un thanatopracteur américain venu pour s'occuper du corps de prêtre qui était en charge de ce couvent...
Test Blu-ray : Une nuit en enfer – Saison 1
« Si le film est la nouvelle, la série est le roman », répètent Rodriguez et ses producteurs à longueur de bonus sur les Blu-ray édités par Wild Side. Et en effet, en passant par la case TV, Une nuit en enfer est passé d'une heure cinquante directes et intenses à rien de moins que sept heures trente de spectacle un poil recentré « grand public ».
Test Blu-ray : Le grand restaurant
Le grand restaurant est une comédie schizophrène, clairement divisée en deux parties distinctes et pour le moins déséquilibrées. La première partie du film suit Louis De Funès dans le huis-clos d'un grand restaurant, dans une suite de sketches sans intrigue propre ; à mi-parcours, le film s'emballe et nous propose une course poursuite policière, pile dans la veine des Fantômas dont le public était très friand à l'époque.
Test Blu-ray : Ni vu ni connu
Adapté d'un court roman d'Alphonse Allais, Ni vu ni connu s'avère une comédie iconoclaste s'intégrant parfaitement dans la filmographie d'Yves Robert. Très proche dans l'esprit de comédies familiales telles que La guerre des boutons, cette farce champêtre à la fois enlevée, drôle et souvent fort juste permettait à Louis De Funès de composer un de ses premiers rôles comiques en tête d'affiche. Un excellent moment.
Test Blu-ray : Du mouron pour les petits oiseaux
Du mouron pour les petits oiseaux est très éloigné du « réalisme poétique » cher aux grands film de Marcel Carné et se révèle finalement très « libre » (et même par moments franchement gonflé) dans sa façon d'aborder les rapports humains, et notamment amoureux. Les dialogues, signés Carné et Jacques Sigurd (Dédée d'Anvers), s'avèrent en effet absolument savoureux et contribuent à faire de ce « petit » film au casting quatre étoiles un excellent divertissement, suranné mais en tous points agréable.
Test Blu-ray : La 7ème cible
Avec son rythme extrêmement bien géré, surtout en ce qui concerne la montée de la tension durant la première heure, et ses ruptures de ton casse-gueule (qui passent pour la plupart comme une lettre à la poste, on remercie les talents couplés de Jean Poiret et Jean-Pierre Bacri),
Test Blu-ray : Boardwalk Empire – Saison 5
Fort logiquement située en 1931, année de l'arrestation d'Al Capone et de la fin de la prohibition aux États-Unis, cette cinquième saison voit ses personnages un peu vieillis (et vieillissants) tenter d'évoluer, de s'adapter à un monde qui change
Test Blu-ray : White bird
Gregg Araki n'a jamais réellement arrêté de surprendre. Si son cinéma s'est certes assagi en murissant (c'est qu'il a quand même 56 ans), il continue toujours de gratter là où ça fait mal, pointant du doigt une société à la dérive. Avec White bird, il aborde à nouveau, dix ans après Mysterious skin, un récit de coming of age qui ne tardera pas à révéler son lot de mensonges
Test DVD : Quand vient la nuit
Avec Quand vient la nuit, le cinéaste choisit d’aborder, pour son premier film américain, un genre très codifié et sans doute plus familier du spectateur : celui des truands New Yorkais, cher à Martin Scorsese ou James Gray, à qui on pense souvent. Plongeant au cœur des affres personnelles et « professionnelles » (qui se rejoignent parfois) des petites frappes de la mafia tchétchène, le film de Roskam nous dresse le portrait d’un quartier qui se désintègre lentement mais sûrement, sous la pression d’une société en mutation et de plus en plus violente, pourrissant au fur et à mesure tous ceux qui vivent à Brooklyn : le personnage incarné par Tom Hardy, contaminé, acculé par cette violence qu’il renie et rejette en bloc, en est le symbole le plus fl
Test DVD : La prochaine fois je viserai le cœur
La prochaine fois je viserai le cœur est un thriller atypique et on ne sort pas complètement indemne d'avoir ainsi fréquenté pendant plus de 100 minutes un tel psychopathe.