Test DVD : Sleepless
On connaît la manie du cinéma hollywoodien de refaire à l’américaine des succès du cinéma hexagonal. (...) Il est par contre beaucoup plus rare que les grands studios d’outre-Atlantique s’intéressent de près à des films qui n’ont pas vraiment prouvé leur potentiel commercial lors de leur sortie chez eux. Sleepless fait donc un peu figure de curiosité, puisque l’original dont il s’inspire, Nuit blanche de Frédéric Jardin, n’avait guère mis en émoi le box-office lors de sa sortie sur les écrans français en novembre 2011. Nous étions également passés à côté à l’époque, en dépit de la présence du craquant Tomer Sisley en haut de l’affiche. Quoiqu’il en soit, nous ne pensons pas avoir perdu au change, puisque le premier film américain du réalisateur suisse Baran bo Odar est un film de genre convenablement divertissant. Comme c’est souvent le cas avec ces histoires de policiers incroyablement coriaces, il vaut mieux ne pas être trop regardant sur la cohérence de l’intrigue et encore moins sur son enracinement dans une quelconque réalité urbaine. Mais dans l’ensemble, il n’y a vraiment pas de quoi bouder notre plaisir face à ce spectacle d’évasion rondement mené.
Test Blu-ray : Le serpent aux mille coupures
Souvent considéré comme une exclusivité américaine, le cinéma d'action made in France ne rencontre généralement pas de franc succès dans les salles de l'hexagone. Pourtant, de petits chefs d’œuvres se suivent avec une certaine régularité, devenant au fil du temps des films cultes et prouvant à ceux qui en douteraient que les réalisateurs français sont également très capables quand il s'agit de livrer des bandes d'exploitation badass et sans concessions : Dobermann (1997), Total western (2000), Nid de guêpes (2002), Nuit blanche (2011), La proie (2011) ou encore Antigang (2015) sont autant de preuves flagrantes que les français en ont suffisamment dans le falzar pour nous proposer d'excellents films de genre n'ayant rien à envier aux grosses productions américaines.
Test Blu-ray : Triple 9
Sec, bourrin et sans fioritures, Triple 9 joue à fond la carte du badass, du gros polar énervé et violent. Avec son casting de stars et d'acteurs extraordinaires (Woody Harrelson impérial !), ses séquences tendues, démentiellement jouissives et son scénar brut de décoffrage, le film de John Hillcoat s'avère un véritable plaisir de cinéma, du genre de celui qui vous dresse tous les poils sur les bras et qui, malgré sa noirceur incroyable, vous laisse un grand sourire sur les lèvres à l'issue de la projection. Le meilleur représentant du genre depuis Sabotage en 2014.
Test DVD : L’île aux chiens
L'île aux chiens, on pourrait aisément l’interpréter comme une parabole sur notre temps, avec ses fléaux de populations entières déplacées pour des raisons initialement politiques et la classe dirigeante qui cède depuis toujours à la facilité populiste, plutôt que de chercher des solutions plus sophistiquées aux problèmes de son époque. Ou bien, pourquoi ne pas voir ce film tout simplement comme une grande aventure, riche en péripéties et en épreuves à surmonter ensemble, qui fait preuve d’un humour caustique particulièrement divertissant sur fond d’une animation foisonnante, mais pas non plus esthétiquement surchargée ?
Test Blu-ray : L’au-delà
Certains cinéastes ont réellement acquis leur statut ainsi que leurs lettres de noblesse non pas dans les salles de cinéma mais avec l'avènement de la VHS domestique. A force de bouffer de la K7 vidéo et de traîner leurs guêtres dans les vidéo-clubs les plus douteux au fil des années 80, une nouvelle race de cinéphages (âgés de quarante à cinquante ans aujourd'hui) a en effet érigé un culte ardent autour de certains réalisateurs généralement oubliés par la critique, et dont les films figuraient sur la liste des tristement célèbres « video nasties », cette fameuse liste gouvernementale anglaise recensant les films trop gore, obscènes, malsains ou dérangeants pour être exploités en vidéo de l'autre côté de la Manche. Dans la liste des 72 video nasties, le nom d'une poignée de cinéastes aujourd'hui « cultes » avait l'insigne honneur (horreur) d’apparaître plusieurs fois : on recensait en effet deux films de Dario Argento, de Tobe Hooper, d'Umberto Lenzi, de Joe D'Amato ou encore de Ruggero Deodato. Mais seulement deux metteurs en scène apparaissaient à TROIS reprises sur la liste : Jess Franco et Lucio Fulci.
Test DVD : Faut pas lui dire
Relations hommes / femmes, libido, sexualité, fringues, mariage, célibat, recherche du prince charmant... Un certain nombre des poncifs propres à ce type de comédies répondent certes à l'appel, mais dans l'ensemble, Faut pas lui dire se révèle un spectacle plutôt agréable, porté par une bande d'acteurs aussi solides que sympathiques : Camille Chamoux,
Test Blu-ray : Le musée des merveilles
Le musée des merveilles est adapté d’un livre de Brian Selznick, qui signe d’ailleurs le scénario pour la mise à l’écran. Auteur de Hugo Cabret, adapté il y a quelques années par Martin Scorsese, l’auteur se met encore à hauteur d’enfants. Todd Haynes, dont le Carol était en compétition il y a deux ans, se charge de transposer en images un récit qui avait la particularité d’être en écrit en prose pour une certaine époque (la fin des années 1970) et d’être dessiné pour une autre (la fin des années 1920).
Test DVD : Une Comédie romantique
Avec son affiche reprenant la police utilisée par Woody Allen depuis plusieurs décennies, il semble qu’Une comédie romantique veuille s’inscrire dans la tradition – si ce n’est dans l’héritage – du cinéaste New-Yorkais.
Test DVD : Night gallery – Saison 1
Quasiment inédite en France, la série Night gallery fut créée à la toute fin des années 60 par Rod Serling, qui en présentait chaque épisode dans une galerie d’Art, les tableaux menant chacun à une petite histoire fantastique.
Test DVD : Aventure d’un soir
Si New York tient une place importante au cœur du film, Aventure d’un soir prend cependant le parti du quasi-huis clos confrontant deux fortes personnalités qui finiront –naturellement– par tomber sous le charme l’une de l’autre. Comme dans beaucoup de comédies romantiques actuelles, les personnages couchent ensemble avant même de connaitre leurs prénoms, s’engueulent (un peu) et parlent de cul (beaucoup). Dans la peau de ces amants contraints à la cohabitation par de fortes chutes de neige, on découvrira Analeigh Tipton (vue dans la série Manhattan love story) et Miles Teller (Projet X, Whiplash), qui promène son habituelle tête de chien battu qui fait craquer les
Test Blu-ray : Mojave
Quelques années après le sympathique London Boulevard, on retrouve William Monahan au scénario et à la réalisation de Mojave, qui lui permet d’aborder à nouveau le désœuvrement et la solitude mortifère des étoiles filantes d’Hollywood. Que désire-t-on quand on a déjà tout ? Le danger, et le fait de flirter avec la mort, semble nous répondre Monahan. Si son film précédent évoluait plutôt dans le registre de la comédie, Mojave aborde cette fois cette thématique sous un angle différent, et avec le plus grand sérieux du monde.
Test Blu-ray : Victoria
Il y a 3 ans, la sélection ACID du Festival de Cannes avait permis de faire connaissance avec la réalisatrice Justine Triet au travers de La Bataille de Solférino, son premier long métrage. Un film plein d’énergie et de fraîcheur, à la fois délirant et très maîtrisé, un film amalgamant intelligemment petite histoire et grande histoire. Cette année, son deuxième long métrage, Victoria, était de nouveau à Cannes mais, cette fois, dans la sélection de la Semaine de la Critique, en tant que film d’ouverture. Le deuxième film, un cap important pour un ou une jeune cinéaste : confirmation ou déception ?