Test Blu-ray : Lucky man – Saison 2
Création originale, imaginée par Stan Lee pour le petit écran et développée avec le concours de Neil Biswas, la série Lucky man a créé la surprise en 2016, pour la simple et bonne raison qu’il ne s’agissait pas à proprement parler d’une série de super-héros. Cependant, le cheminement du personnage principal, qui héritait d’un mystérieux bracelet lui donnant littéralement une chance de cocu, tenait bel et bien de l’origin story classique et propre à la plupart des films de super-héros : le personnage de Harry Clayton (James Nesbitt) passait en effet une partie de la première saison à découvrir l’étendue de son pouvoir, puis à l’apprivoiser – l’utilisation d’un « grand pouvoir » impliquant, comme toujours chez Stan Lee, de « grandes responsabilités », la série posait bien sûr en filigrane la question de la morale et de l’usage à tirer de ce pouvoir mystérieux venu de nulle-part.
Test DVD : Una questione privata
Dans ce film qui décrit les ravages d'une passion amoureuse qui prend place dans une période tumultueuse de l'histoire italienne, le mélange subtil d'une forme d'onirisme et du réalisme glacial de la description d'une guerre civile fonctionne parfaitement.
Mission : Impossible – Protocole fantôme
Dans ce 4ème opus, Tom Cruise renfile son costume d’agent secret Ethan Hunt de l’IMF avec brio, signant ainsi ce que l’on peut presque considérer comme étant le meilleur film de la saga Mission Impossible. A mi-chemin entre James Bond et un blockbuster quelconque plein d’action, MI4 trouve l’équilibre pour nous faire passer un moment agréable, drôle et rythmé, malgré une scène finale trop poussée gâchant un peu le plaisir. MI4 s’offre même le luxe de nous faire partager quelques scènes d’action parmi les plus réussies du cinéma du genre. Vivement le 5 !
Test Blu-ray : Captives
Cinéaste indépendant incontournable dans les années 90, au même titre qu’un Hal Hartley par exemple, Atom Egoyan avait eu quelques difficultés à aborder le tournant du nouveau millénaire, et peinait un peu dernièrement à trouver des projets capables d'autant marquer le spectateur -émotionnellement parlant- que ses films antérieurs à 2000. Mais ce désamour progressif -et un peu injuste- de la part du public cessera peut-être dans un proche avenir, puisqu'avec Captives, le cinéaste canadien nous offre un nouveau thriller tout à fait passionnant.
Test DVD : Jauja
Un film de Lisandro Alonso ne laisse jamais indifférent : certains s'ennuient, d'autres placent ce réalisateur argentin au niveau des plus grands. Tous ses films ont été présentés à Cannes mais il n'a jamais eu l'honneur d'être sélectionné dans la compétition officielle. Jauja était dans la sélection Un Certain Regard de Cannes 2014.
Test Blu-ray : Joyeux bordel !
Soirées trop arrosées, virées nocturnes, mariages « out of control »... Le thème de la fête qui dérape et devient incontrôlable est au cœur de la comédie américaine depuis quelques années, en particulier depuis le succès de Very bad trip en 2009. Si les films se rattachant à ce thème comportent un certain nombre de « passages obligés » et finissent forcément un peu par tous se ressembler vaguement, Joyeux Bordel ! parvient néanmoins à tirer son épingle du jeu grâce à un élément souvent négligé dans ce genre de comédies : une batterie de personnages, tous soignés, attachants, relativement crédibles et traités sur un pied d’égalité par une narration qui leur permet d’exister au-delà de la simple « silhouette » uniquement destinée à amener un rire ou un sourire au spectateur.
Test Blu-ray : Jersey Boys
A 84 ans, Clint Eastwood n'en finit toujours pas de surprendre son public. Qu'il s'agisse du choix du film en lui-même (adapté d'une comédie musicale de Broadway), ou de ce qu'il a décidé d'en faire d'un point de vue formel et narratif, bien des choses pourront surprendre les spectateurs à la découverte de Jersey Boys. Cela dit, Eastwood, amoureux de musique devant l'éternel, saura certainement séduire même les plus réticents, tant sa mise en scène nous emmène vers un final sublime d'émotion et de classe.
Test DVD : Mise à l’épreuve 2
Kevin Hart est la petite valeur qui monte vite et fort à la bourse Hollywoodienne. En France, les spectateurs ne voient pratiquement rien de ce gain en popularité régulier, parce que le comique est abonné aux films destinés au public afro-américain.
Test Blu-ray : Don’t breathe – La maison des ténèbres
Comme à son habitude, Sony Pictures nous livre avec Don’t breathe – La maison des ténèbres une galette Blu-ray en tous points irréprochable. Le master est d’une superbe précision, affichant un piqué d’une précision absolue, les couleurs montrent une belle pêche, les noirs sont solides et profonds ; c’est du très beau boulot, rendant pleinement honneur au travail sur la photo nocturne de Pedro Luque, adaptée à un tournage en numérique avec la caméra Arri Alexa Plus. Côté son, VF et VO sont proposés en DTS-HD Master Audio 5.1, et les deux mixages imposent un solide dynamisme, dont le spectateur profitera surtout durant les scènes d’horreur et les scènes en extérieur, qui proposent de multiples détails sonores parfaitement rendus et spatialisés.
Test DVD : La Belle promise
A mi chemin entre Tchekhov et Buñuel, "La Belle promise" permet à Suha Arraf de faire une entrée remarquée dans la famille des réalisateurs.
Test DVD : L’Amérique face à l’Holocauste
En 12 ans, de 1933 à 1945, 6 des 9 millions de juifs que comptait l'Europe au début de cette période ont été assassinés par les nazis. Ces atrocités ne se sont pas faites en un jour. Quand des informations concernant ces atrocités ont elles commencé à circuler en dehors de l'Allemagne, de ses alliés et des pays qui, petit à petit, étaient occupés ? Quand de telles informations sont elles parvenues aux oreilles des dirigeants américains ? Quelle réponse a alors été apportée ?
Test Blu-ray : Amnesia
Drame intimiste proposant une réflexion à portée philosophico-Historique sur l’oubli « volontaire » et le fait d’assumer ou pas les erreurs du passé (mise à l’échelle d’un pays entier), Amnesia permet à Barbet Schroeder de retrouver la villa d’Ibiza qui était déjà le lieu central de More, son tout premier film en 1969.