Test DVD : Taxi Téhéran
Incroyable la richesse que peut receler un film tourné dans un taxi ! Sous la forme d'une comédie passionnante, drôle et riche en surprises, "Taxi Téhéran" est un véritable cri d'amour au cinéma, un authentique pied de nez à toutes les censures.
Test DVD : Jamais de la vie
D'une façon ou d'une autre, un film de Pierre Jolivet a toujours au moins un pied dans le social. C'est encore le cas dans "Jamais de la vie", mélange de polard, de film d'atmosphère et de film social. Toutefois, l'adjectif qui qualifie le mieux ce film, c'est "noir" ! Un film noir, à tous les sens du terme. Un film dans lequel le réalisateur fait preuve, pour une fois, d'un pessimisme exacerbé.
Test DVD : L’outsider
L’outsider, de Christophe Barratier, raconte l’histoire de Jérôme Kerviel, trader à la société générale, qui a entrainé des pertes colossales d’argent à son agence. Porté par Arthur Dupont et François Xavier Demaison, le long métrage raconte les déboires du banquier de 2000 à 2008.
Test Blu-ray : Le voyage de Ricky
Si l’animation européenne à destination des enfants de 2 à 7 ans semble généralement avoir des difficultés à creuser son trou dans le cœur des critiques, les co-productions européennes de films d’animation destinés aux plus petits ont tout de même le mérite de souvent réunir en masse les familles dans les salles françaises. Du Voyage extraordinaire de Samy (1,3 millions d’entrées) et à sa suite Samy 2 (700.00 entrées), à Un monstre à Paris (1,7 millions d’entrées), en passant par Le petit prince (1,9 millions d’entrées) Ballerina (1,8 millions d’entrées) ou Sahara (1,1 millions d’entrées), nombreux sont en effet les dessins animés produits en Europe ayant rencontré leur public depuis 2010.
Test Blu-ray : The prince
La vraie surprise de The prince, c'est bel et bien Jason Patric (sans K). Mais si, vous savez bien, cet acteur des années 80/90, qui était apparu dans Génération perdue, avait percé dans Speed 2 et explosé dans le Narc de Joe Carnahan, avant de disparaître des écrans radars avec le changement de millénaire.
Test DVD : Telle mère, telle fille
Noémie Saglio, consciente de l’impact de ses scènes comiques très efficaces (le diner, l’échographie…), n’oublie pas non plus qu’elle dispose au casting de son film de l’une des meilleures actrices françaises de tous les temps, et permet à Juliette Binoche de livrer un festival, un véritable one woman show qui ravira tous les admirateurs de son jeu naturel et lumineux, qui confirme à qui en douterait encore qu’elle est capable de TOUT jouer avec le même talent extraordinaire. Un très bon moment, et un film attachant que l’on se surprendra sans doute à avoir envie de revoir d’ici quelques années avec le même plaisir.
Test DVD : Girl
Le film de Lukas Dhont reste en permanence aux côtés de son personnage principal, une future ballerine qui éprouve de plus en plus de mal à concilier ses exigences artistiques et le prix à payer pour se débarrasser de ses attributs masculins.
Test Blu-ray : Person of interest – Saison 3
Au fil des saisons, la série Person of interest tend à se bonifier. Une chose est sûre en tous cas, la troisième saison est la plus explosive du show à ce jour, au point que l'on est en droit de se demander ce que nous réservent pour l'avenir les créateurs de la série Jonathan Nolan et Greg Plageman. Afin de tenter de ne pas « spoiler » votre plaisir, disons juste que cette troisième saison, qui nous arrive aujourd'hui en DVD et Blu-ray sous les couleurs de Warner Bros., s'avère intense et riche en rebondissements, et qu'elle se termine sur un épisode spectaculaire et assez époustouflant, redéfinissant en partie les règles établies au cœur de la série depuis quelques années.
Test Blu-ray: Le Plus Dignement + Un Merveilleux Dimanche
Deux films d’Akira Kurosawa inédits en vidéo qui n’ont pas encore connu de sortie sur les écrans français. Le plus dignement, tourné durant la guerre et Un merveilleux dimanche réalisé juste après, de quoi découvrir les débuts du cinéaste, des débuts intimement liés avec le conflit. D’un côté donc un film de propagande au message clair, celui du sacrifice de soi pour l’intérêt de la nation, de l’autre le portrait d’un couple dans la misère qui essaye malgré tout d’affronter les difficultés. Deux films très différents également d’un point de vue formel. Le plus dignement est tourné de manière documentaire, en décor réel et en extérieurs là où Un merveilleux dimanche est largement filmé en studio. Le premier traite du collectif comme but à atteindre, le second se concentre sur l’intimité du couple. Cette dichotomie est bien entendu le résultat d’un contexte. Akira Kurosawa a participé à sa façon à l’effort de guerre dans un premier temps avant de satisfaire les considérations de l’occupant américain dans un second temps.
Test DVD : Spetters
Tourné en 1980, sorti dans les salles françaises en 1992 (!), Spetters est un film sulfureux, aujourd’hui surtout connu pour sa scène de viol collectif, qui révélerait à sa victime ses véritables penchants homosexuels. Pourtant, il ne s’agit là que d’un maigre détail du film, qui réunissait pour la cinquième fois le duo Paul Verhoeven (réalisation) / Gerard Soeteman (scénario). Verhoeven et Soeteman nous proposaient donc avec Spetters un film profondément ancré dans la société néerlandaise de l’époque, féroce et réaliste, dont on ne trouverait d’équivalent dans la carrière à venir de Verhoeven que plusieurs années plus tard avec Showgirls, qui peut être considéré comme son pendant féminin au cœur de la société américaine. En effet, les deux films suivent la trajectoire d’un personnage de classe sociale très modeste dans sa quête contrariée du succès, qui ne se fera pas selon son mérite mais révélera les aspects les plus sombres d’une société où tous les coups sont permis – même les plus rudes.
Test Blu-ray : Free State of Jones
En ne récoltant que 20 millions de dollars de recettes sur un confortable budget de 65 millions, Free State of Jones s’est ramassé un tel gadin que même un gros succès en dehors des Etats-Unis ne parviendra probablement jamais à amortir les frais engagés par Dreamworks dans cette énorme co-production internationale. La guerre de sécession et les thèmes liés à l’abolition de l’esclavage et à l’égalité blancs / noirs ne passionneraient-ils plus les américains ? Pour être tout à fait honnête, à l’exception notable de Chevauchée avec le diable (2003), les films contemporains s’attaquant de front à la guerre de sécession, sans l’aborder par le biais d’un autre genre (romance, western, fantastique), ont, depuis Glory (1989), tous rapporté entre 10 et 25 millions de dollars – Il eut donc été étonnant que le film de Gary Ross réussisse l’exploit de renverser la vapeur…
Test Blu-ray : The Cloverfield paradox
S’il y a bien une chose que l’on ne pourra pas reprocher à J.J. Abrams sur sa franchise Cloverfield, c’est bien d’avoir voulu enchaîner les films afin de surfer sur l’effet de mode déclenché par le premier film en 2008. Au contraire, il aura non seulement fallu attendre huit ans pour voir débarquer la première suite au film de Matt Reeves, mais 10 Cloverfield Lane prenait le contre-pied total du film original, plongeant le spectateur au cœur d’un huis-clos étouffant, et ne concédant à montrer les extraterrestres que dans les toutes dernières minutes du film. L’idée était donc de détourner les attentes du spectateur, de l’amener à voir un spectacle résolument différent, une « extension » explorant le même univers (le « Cloververse »), sans aucun point commun ou presque avec le premier film.