Test DVD : Fais pas ci, fais pas ça – Saison 8
Après un final de septième saison qui aurait pu nous laisser croire que la série s’arrêterait peut-être, Fais pas ci, fais pas ça est revenu début 2016 pour une huitième saison qui confirme tout le bien que l’on pensait déjà de la série. Surfant habilement sur une situation sociale troublée en France depuis janvier 2015
Test Blu-ray : En cavale
Adapté d’un « graphic novel » signé Nick Thornborrow malheureusement toujours inédit en France, En cavale suit les démêlés en mode « frères Coen » de Nick, une petite frappe se retrouvant avec sa fille au milieu d’un imbroglio lui valant d’être à la fois poursuivi par la mafia, la police et toute une clique de flics ripoux tentant de lui coller leurs exactions sur le dos.
Test Blu-ray : Mark Dixon, détective
Grand artisan du Film Noir, auquel il a offert quelques chefs d’œuvres tout au long des années 40, Otto Preminger choisit avec Mark Dixon, détective (1950) de surprendre à nouveau le spectateur en prenant en quelque sorte le genre « à revers ». Reformant pour l'occasion le couple d'acteurs de Laura (1944), composé de Dana Andrews et Gene Tierney, le cinéaste suit donc les mésaventures d'un flic aux méthodes expéditives se retrouvant obligé de maquiller un crime qu'il a commis de façon involontaire. Subitement devenu à la fois policier et hors-la-loi, le personnage de Mark Dixon (Dana Andrews) se verra rapidement tiraillé entre son désir de se sortir de cette situation inextricable et sa volonté farouche de s'éloigner le plus possible de l'image de son père, truand notoire. Destin, atavisme, déterminisme social... Les thèmes classiques du Film Noir sont bel et bien présents.
Test Blu-ray : Ghost in the shell – The movie
Sorti sur les écrans japonais en 2015, soit pile 20 ans après le Ghost in the shell inaugural, ce nouveau film sobrement intitulé Ghost in the shell – The movie est une œuvre indépendante, dans le sens où il n'y aura aucun besoin pour le spectateur de rattraper les multiples OAV, suites et séries dérivées du film original pour en comprendre l'intrigue. Néanmoins, dans la chronologie de la « saga » Ghost in the shell, le film de Kazuchika Kise et Kazuya Nomura est une « suite » à la série Ghost in the shell ARISE, elle-même divisée en quatre « borders » (OAV) auxquels on ajoutera le chapitre Pyrophoric cult (lire notre article), qui sert d'introduction au film.
Test DVD : L’Heureuse élue
L’Heureuse élue est le deuxième film de Frank Bellocq à avoir bénéficié d’une sortie dans les salles obscures, et le film est parvenu à attirer un peu plus de 511.000 spectateurs, probablement attirés par la personnalité exubérante de la chanteuse et comédienne Camille Lellouche.
Test Blu-ray : Backdraft 2
Courant 2016, on a vu apparaître une série de DTV (« Direct To Video ») faisant suite aux cartons du box-office réalisés par Universal Pictures dans les années 90/2000 : Chasse à l’homme, Un flic à la maternelle, Un flic et demi, Tremors, American girls, Méchant menteur, Death race, Le roi scorpion… Ces trois / quatre dernières années, tous ces films ont vu naître des suites / reboots tardifs. Sans avoir de don de clairvoyance, on avait donc pu prévoir dès 2016 que Backdraft aurait sans doute eu également droit à sa suite, et cela vient juste de se produire avec Backdraft 2, réalisé rien de moins que 28 ans après le film original !
Du 8 au 11 octobre 2020, c’est la Fête de la VOD ! 2€...
Du 8 au 11 octobre 2020
C'est la 5ème édition de la Fête de la VOD : 2€ la location et 5€ l’achat.
Test Blu-ray : American heist
Sans doute en partie destiné à remettre le pied à l'étrier d'Hayden Christensen, dont le dernier film datait de 2010, ce film de braquage au déroulement très classique parvient à tirer son épingle du jeu grâce à une scène de braquage de banque très maitrisée, qui ne sera pas sans rappeler, à un moindre niveau évidemment, celle de Heat. A coup sûr, cette scène impressionnante vaut à elle seule le visionnage du film.
Test DVD : L’amour par accident
Les français ont découvert le cinéma de David O. Russell en l’espace de trois films magistraux : Flirter avec les embrouilles (1996), Les rois du désert (1999) et J’adore Huckabees (2004). Trois longs-métrages de doux-dingue, au propos souvent gonflé, à la fois très intéressants et beaucoup plus profonds qu’ils n’en avaient l’air, ayant automatiquement inscrit David O. Russell dans le carnet mental des « cinéastes à suivre de près » de très nombreux cinéphiles.
Test DVD : Don’t breathe – La maison des ténèbres
Pour le cinéphage de base, l’idée de pouvoir porter sur un piédestal un jeune metteur en scène que l’on considère comme « prometteur » a quelque chose de particulièrement excitant. Si le cinéaste en question confirme les espoirs placés en lui, on peut se targuer de l’avoir détecté avant tout le monde. Dans le cas contraire, on peut toujours jeter notre dévolu sur quelqu’un d’autre. En ce qui concerne Fede Alvarez, nous l’avons découvert avec un projet pour le moins casse gueule, à savoir le remake d’un de ces films jugés « intouchables » par tout fan qui se respecte, Evil Dead. Jeune cinéaste uruguayen s’étant fait une réputation sur Youtube avec son court métrage Ataque de Panico!, il a passé avec succès le cap du long métrage, allant à l’encontre du film original de Sam Raimi, optant plutôt pour une approche sanguinaire et radicale, et se montrant de plus très à l’aise avec la caméra avec une mise en scène baroque et stylisée. Dès lors, il ne lui restait plus qu’à enfoncer le clou avec un film original, chose faite avec Don’t breathe – La maison des ténèbres. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que, non seulement il confirme les espoirs que l’on avait pu placer en lui, mais il le fait avec une maîtrise de la mise en scène n’ayant rien à envier à un certain David Fincher.
Test Blu-ray : Criminal squad
Si l'on avait bien remarqué le nom de Christian Gudegast il y a deux ans au générique de La chute de Londres, un film d'action extrêmement bourrin et réjouissant, rien ne pouvait en réalité nous préparer au choc ressenti à la découverte de Criminal squad, qui s'imposera sans la moindre peine comme « LA » tuerie atomique de l'année -voire même de la décennie- dans le petit monde du polar urbain.
Test DVD : La marque du vampire
Quatre ans après son célèbre Dracula, Tod Browning revenait donc au mythe vampirique en 1935 avec La marque du vampire. Techniquement superbe, donnant à voir au spectateur des compositions de plans littéralement somptueuses, mettant à nouveau en scène Bela Lugosi dans le rôle d’un lugubre vampire