Test Blu-ray : Logan Lucky
S’il y a bien un cinéaste que l’on n’imaginait pas à priori se lancer dans la grande aventure du polar de pieds nickelés, c’est bien Steven Soderbergh. Il est pourtant aux commandes de Logan Lucky.
Test Blu-ray : La Garçonnière
Deuxième collaboration entre Billy Wilder et le scénariste I.A.L. Diamond, La garçonnière est un film construit en deux temps, divisés de façon quasi-égale. Durant la première moitié du récit (et la première heure de film) Wilder et Diamand s’échinent à développer une satire sociale féroce, brocardant sans pitié l’hypocrisie des mœurs de l’Amérique de la fin des années 50. Exploitant de façon habile le concept de départ (celui d’un appartement servant aux employés volages et devenant, pour le héros du film, la clé d’une inattendue réussite sociale), le film n’épargne rien ni personne, mettant tous les mâles à un même niveau de calcul et d’hypocrisie. Chacun use et abuse de sa position sociale et des faiblesses du système pour obtenir ce qu’il veut, et aucun des protagonistes de La garçonnière ne trouve réellement grâce aux yeux des auteurs du film. Aucun, sauf un – car au cœur de cet univers corrompu et veule décrit par Billy Wilder et I.A.L. Diamond avec le plus réjouissant des cynismes existe une oasis de fraicheur, d’humour et de spontanéité, se laissant uniquement guider par son cœur… pour le meilleur et pour le pire : il s’agit bien sûr du personnage de l’hôtesse d'ascenseur Miss Kubelik, incarné par une Shirley MacLaine alors âgée de 25 ans et trouvant ici l’un des meilleurs rôles de toute sa carrière.
Test Blu-ray : Les nouvelles aventures de Cendrillon
Sans doute désireux de concurrencer les États-Unis dans la course à la « franchise » et aux « univers étendus », les exécutifs de chez Pathé ont entrepris de continuer à développer leurs « Nouvelles aventures de … » avec un nouveau film : si Les nouvelles aventures de Cendrillon n’est pas à proprement parler une suite des Nouvelles aventures d’Aladin (2015), le film de Lionel Steketee se réserve un petit clin d’œil à celui mettant en scène Kev Adams, et reprend le même dispositif narratif, avec un conte « revisité » par le protagoniste principal qui raconte l’histoire à un auditoire composé d’un ou plusieurs enfants.
Test Blu-ray : Kingsman – Le cercle d’or
Le premier montage de Kingsman : Le cercle d'or durait rien de moins que 3h45. Matthew Vaughn a du sabrer au montage quasiment une heure et demi de métrage, qui risquent d'alimenter toutes sortes de légendes urbaines durant les années à venir.
Test Blu-ray : Coexister
Après Case départ et Le crocodile du Botswanga, co-réalisés avec son compère Thomas N'Gijol, Fabrice Éboué revient avec Coexister, comédie délirante brocardant le petit monde de la musique en France.
Test Blu-ray : Blade runner 2049
Que les fans du film matriciel de 1982 se rassurent immédiatement, l’ambiance atmosphérique, si singulière, de celui-ci, qui en faisait tout le charme, est bel et bien maintenue dans Blade Runner 2049.
Test Blu-ray : 36-15 code Père Noël
Comme son titre l’indique clairement, 3615 code Père Noël est un film que bien des moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. En effet, le film de René Manzor s’impose d’entrée de jeu non seulement comme le pur produit de son époque, mais de plus comme un film français...
Test Blu-ray : Le mercenaire de minuit
Derrière ses apparences de western classique, mettant en scène un tueur à gages payé par une petite ville afin de la débarrasser d’une brebis galeuse, Le mercenaire de minuit s’avère en réalité un film à thèse, dénonçant avec une belle pertinence les formes les plus insidieuses de l’esclavagisme et du racisme. Avec son personnage de tueur se retournant contre ses employeurs par noblesse d’âme, Yul Brynner porte littéralement le film à bout de bras, s’offrant quelques séquences particulièrement mémorables, lors d’une spectaculaire partie de poker, de la mise à sac en bonne et due forme d’une ville toute entière, ou encore dans la rivalité qui l’oppose à un George Segal pas encore moustachu mais déjà très charismatique.
Test Blu-ray : L’un dans l’autre
Le principal intérêt de L’un dans l’autre, qui fait le choix d’échanger les corps de Stéphane De Groodt et Louise Bourgoin, réside bel et bien dans cet exercice périlleux. La plume de Bruno Chiche ne révolutionne en rien le genre, et la comédie gentillette sera au final essentiellement portée par le cabotinage de ses deux acteurs principaux, qui en font volontiers des caisses mais semblent bien s’amuser à faire « le mec » ou « la fille », avec tout ce que cela peut présupposer de clichés. Stéphane De Groodt et Louise Bourgoin sont d’ailleurs beaucoup plus à l’aise dans les scènes mettant en scène ces personnalités « inversées », qui leur permettent de laisser libre cours à leur fantaisie naturelle, que durant les passages où ils sont eux-mêmes, au cours desquels ils manquent souvent cruellement de justesse dans leur jeu. C’est d’autant plus flagrant que le film leur oppose deux seconds rôles de poids avec Pierre-François Martin Laval et Aure Atika, tous deux excellents et particulièrement convaincants, que cela soit dans la comédie ou dans l’émotion.
Test Blu-ray : Les collines de la terreur
Premier film d’une collaboration longue et fructueuse entre Michael Winner et Charles Bronson, Les collines de la terreur suit la traque d’un métis indien par un groupe de cowboys bien décidés à lui faire la peau. Bien sûr, rien ne se passera comme prévu...
Hammer Films en Blu-ray chez Elephant #2
Afin de ne pas vous « étouffer » avec un article imbuvable revenant d’un bloc sur les neuf films de cette nouvelle vague Hammer Films, on a pris le parti de diviser ce long test en deux parties. Vous trouverez la première partie de l'article en cliquant ici ; la deuxième partie se concentrera d'avantage que la première sur des « personnages » mythiques du fantastique, revisités au cours des années 60 par la Hammer, en collaboration avec Universal Pictures.
Test Blu-ray : Un nuage entre les dents
Véritable plongée en apnée dans un Paris aussi cauchemardesque que poétique, Un nuage entre les dents s’impose comme un ancêtre du formidable After hours (Martin Scorsese, 1985), ou même d’un Night call (Dan Gilroy, 2014).