Test Blu-ray : Iron Sky 2
Des vaisseaux spatiaux, du kung fu, des nazis, des dinosaures… Sur le papier, Iron Sky 2 était bien parti pour être le meilleur film de tous les temps, ou du moins de faire partie de ces films « rêvés » qui prennent parfois forme comme dans nos fantasmes les plus fous. Cela dit, notre sens critique pas encore tout à fait anesthésié restait tout de même un peu en éveil : comme son titre l’indique, le film annoncé était la suite de Iron Sky qui, si sympathique soit-il, n’était pas non plus tout à fait le film de la décennie. Qu’à cela ne tienne : on a vu de nombreuses suites pulvériser leurs modèles. Et puis merde, quoi : Des vaisseaux spatiaux ! Du kung fu ! Des nazis ! Des dinosaures ! De l’or en barres. Impossible de se rater avec un tel mélange. Welles, Kubrick, Hawks, Ford, Ozu, Malick… Aucun d’entre eux n’y avait pensé avant – car ce sont des gros nuls. Le finlandais Timo Vuorensola quant à lui a su trouver l’essence même du projet idéal, celui dont on se dit, quand on le voit, qu’on est en train de vivre un moment historique.
Test Blu-ray : 125 rue Montmartre
125 rue Montmartre est un récit de machination, qui invitera le spectateur à se plonger dans les arcanes d’un mystère tout droit issu d’un roman policier – littéralement parlant d’ailleurs, puisque le film de Gilles Grangier est adapté du roman éponyme d’André Gillois, publié chez Hachette en 1958. Malgré la belle collection affichée dans l’appartement de Dora Doll dans le film, le roman d’origine ne faisait pas partie de la fameuse « Série Noire » de chez Gallimard – mais il en est un cousin pas très éloigné, de la même façon que le film de 1959 s’avère forcément à sa manière un peu cousin du Film Noir américain. Les clins d’yeux aux U.S.A. sont d’ailleurs assez explicites dans le film de Grangier, avec le personnage de Lino Ventura arborant une belle paire de Converse, le commissaire et sa cartouche de Chesterfield…
Test Blu-ray : Un sac de billes
Alors que Gaumont a mis en boite en 2017 une nouvelle adaptation d’Un sac de billes devant la caméra de Christian Duguay, Pathé nous propose aujourd’hui de redécouvrir la vision de Jacques Doillon du roman autobiographique de Joseph Joffo, racontant la fuite en avant de deux jeunes garçons au cœur de la France occupée de 1942.
Test Blu-ray : Un dollar entre les dents
Même si cela a été dit et redit à longueur de critique, il est franchement très difficile de ne pas remarquer les similitudes appuyées entre Un dollar entre les dents (Luigi Vanzi, 1967) et Pour une poignée de dollars (Sergio Leone, 1964), œuvre fondatrice du western spaghetti.
Test Blu-ray : Marie Stuart, reine d’Écosse
A en lire certaines critiques ailleurs sur le Net, on en viendrait parfois à se demander si certains confrères n'ont pas tendance à confondre une œuvre de cinéma, qui plus est Hollywoodienne – dont l'objectif premier est le divertissement – et un manuel scolaire d'histoire, à visée évidemment pédagogique. Ainsi, on aurait envie de leur expliquer que la vocation première de Marie Stuart, reine d’Écosse n’est certainement pas de dresser un tableau historique, économique et politique fidèle et rigoureux de l’Europe du XVIème siècle.
Test Blu-ray : Ralph 2.0
Conçu comme une réponse « made in Disney » au Monde secret des Emojis de chez Sony Pictures, Ralph 2.0 (aka Ralph breaks the Internet en version originale) est le premier film de la firme Disney à aborder de front les nouvelles technologies et l’ère du « Tout Internet ». L’intrigue s’y prêtant tout à fait, la maison aux grandes oreilles permet a permis à Rich Moore et Phil Johnston d’utiliser la large galerie de personnages et d’univers dont ils possèdent désormais les droits : outre une quantité incroyable de personnages issus de jeux vidéo ou de productions Disney / Pixar, on croisera également dans le film plusieurs dizaines d’autres personnages tout droit sortis de l’univers de Star Wars (Dark Maul, Finn, Rey…), des studios Marvel (Iron Man, Bébé Groot, Rocket Raccoon…), ou de la Fox (Les Simpson, Les Griffin…).
Test Blu-ray : Rémi sans famille
« Dans les grandes villes ou les petits villages, devant nous défilent de jolis paysages... Ma famille à moi, c'est celle que j'ai choisi, car on a besoin d'affection dans la vie ! » Si vous êtes natif des années 80, cette ritournelle ne vous est pas inconnue, et vous faites peut-être partie des 857.000 français à avoir été découvrir dans les salles ce Rémi sans famille à Noël dernier. « Quoi ? Seulement 857.000 entrées pour ce blockbuster à la française, conçu et mis en boite pour tout détruire sur son passage au box-office ? » vous demanderez-vous peut-être. Hé oui, il y a de fortes chances pour que les producteurs Jerico (et les co-producteurs TF1, OCS, TMC, Ciné+...) aient été un peu déçus du score réalisé par leur poulain dans les salles.
Test Blu-ray : Au bout des doigts
En toute honnêteté, à quoi peut-on encore s’attendre d’à peu près original de la part des films à apprentissage miraculeux, genre ultra-balisé par excellence, où le héros arrive à surmonter toutes les difficultés que la vie lui réserve pour accomplir à la dernière minute son sort glorieux ? Au bout des doigts ne semble même plus faire d’effort pour varier tant soit peu la formule usée jusqu’à la corde du saut d’obstacles social, discipline oh si édifiante à laquelle il existe une seule et unique option de conclusion. Avant l’épilogue sur la consécration inévitable, le récit s’évertue donc à multiplier les impasses improbables, tout en ayant à cœur d’insister sur le bon fond du protagoniste, ce pauvre petit qui aurait préféré jouer éternellement avec Michel Jonasz au piano, plutôt que de grandir et de faire face comme un adulte à ses contradictions existentielles. (…) Heureusement pour lui, mais pas forcément pour nous spectateurs plus si crédules dans le domaine romantique, il trouve une compagne prête à lui pardonner ses pires mensonges avec un grand sourire. Elle n’est pas belle, la vie des surdoués au cinéma ?
Test Blu-ray : Cache cash
Il n’est finalement pas si étonnant de retrouver le nom de Claude Pinoteau au générique de Cache cash, récit de coming of age teinté de comédie et d’aventures, sorti sur les écrans début 1994.
Test Blu-ray : Haine
La filmographie de Dominique Goult se limite à cinq longs-métrages, réalisés entre 1977 et 1980. Avec ses quatre premiers films, tournés courant 1977/1978, le cinéaste s’est tout d’abord illustré dans l’Art délicat du cinéma pour adultes, avec des films aux titres remplis de poésie : Les queutardes, Les monteuses, Partouzes perverses et Lèvres gloutonnes. Son cinquième film, sobrement intitulé Haine, est donc également l’unique film « traditionnel » de la carrière de Dominique Goult. Et bien sûr, comme le métier n’aime pas les auteurs un peu trop polissons, le film de Dominique Goult a presque naturellement écopé lors de sa sortie en salles d’une interdiction aux moins de 18 ans, d’ailleurs totalement injustifiée : si ce n’est qu’il développe une ambiance particulièrement lourde, étouffante, le film ne présente aucune scène de nudité, et s’avère finalement d’une violence assez modérée.
Test Blu-ray : Channel Zero Saison 2 – No-end house
La deuxième saison de Channel Zero se base sur « NoEnd House », un creepypasta bien connu des amateurs de ce genre d’histoires morbides, et dont on attribue la paternité à Brian Russell.
Test Blu-ray : La nuit de la mort
Il parait que c’est très classe d’entamer un papier avec des citations extraites des Saintes Écritures. Vous en conviendrez : Jésus, la Bible, l’eau bénite, tout ça, c’est le Swag. Dieu en personne est d’ailleurs récemment apparu en songe à la rédaction de critique-film.fr, pour intimer l’ordre à l’assemblée de mécréants qui compose l’équipe éditoriale du site de commencer à partir de maintenant tous leurs articles par une caisse de vin de messe et quelques saintes citations. D’une façon assez inattendue, La nuit de la mort se prête finalement plutôt bien à l’exercice.