Test Blu-ray : Last seduction
Avec le recul, Last seduction s'impose réellement comme l'un des grands Films Noirs du vingtième siècle. Un véritable chef d’œuvre qui aura contribué à graver les noms de John Dahl et de Linda Fiorentino dans le marbre du putain de grand cinéma de sa mère.
Test Blu-ray : Rose bonbon
Non, Rose bonbon n’est pas un film de John Hughes. Pourtant, 35 ans après sa sortie dans les salles obscures, l’impression est tenace. Dans l’inconscient collectif, le nom du scénariste / producteur du film semble avoir complètement « vampirisé » le nom d’Howard Deutch au générique de Rose bonbon.
Test Blu-ray : Archive
L’engouement populaire et critique autour de Black Mirror et de Love, Death + Robots, deux séries estampillées Netflix, n’aura pas tardé à remettre la science-fiction « philosophique » sur le devant de la scène : Archive en est un des derniers représentants.
Test Blu-ray : Maniac (1963)
Produit par la Hammer en 1963, Maniac fait partie de la petite vague de thrillers psychologiques lorgnant ouvertement du côté de chez Daphné Du Maurier ou de Boileau-Narcejac.
Test Blu-ray : Soeurs d’armes
A une époque où, sous l’impulsion – entre autres – de la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations Marlène Schiappa, une espèce de néo-féminisme hardcore semble dominer les médias français, il semble presque « logique » d’avoir vu se monter en France, en l’espace de quelques mois seulement, deux long-métrages, naturellement mis en scène par des femmes, ayant pour sujet les femmes soldats kurdes (YPJ) luttant armes au poing contre l’idéologie de Daesh : Les filles du soleil (2018, 31.000 entrées) et Sœurs d’armes (2019, 85.000 entrées). Ainsi, si ces deux films semblent parfaitement s’intégrer dans « l’air du temps » de la sphère médiatique, le sujet ne semble pas encore réellement passionner le public.
Test Blu-ray : Cruising – La Chasse
Pour les cinéphiles ayant grandi dans les années 80, trop jeunes pour découvrir Cruising lors de sa sortie dans les salles, le film de William Friedkin a sans aucun doute longtemps fait partie de cette petite sélection d’œuvres réputées « sulfureuses »...
Test Blu-ray : Blindspotting
Au début des années 80, la carrière de cinéaste de Spike Lee avait commencé sur les chapeaux de roues, avec plusieurs films époustouflants : Nola Darling n'en fait qu'à sa tête (1986), School daze (1988) ou encore Do the right thing (1989).
Test Blu-ray : Le Temps du châtiment
Cela peut paraître étonnant étant donné la maîtrise formelle déployée par le cinéaste, mais Le temps du châtiment n’est que le deuxième long-métrage de cinéma de John Frankenheimer.
Test Blu-ray : Sauve qui peut (la vie)
Huit ans après Tout va bien, il semble que Jean-Luc Godard se soit fait une raison : les idéaux de 1968 sont loin derrière, et laissent ici la place aux angoisses et aux aspirations des personnages de Sauve qui peut (la vie) face à une société qui les broie.
Test Blu-ray : Razorback
Au contraire d’un gars comme Peter Hyams, honnête artisan de la série B qui a toujours su privilégier l’efficacité aux artifices techniques et aux effets stroboscopiques, Russell Mulcahy n’est jamais vraiment parvenu à se trouver un style hors des clips « plus 80’s tu meurs » qui l’ont fait connaitre, et qu’il a mis en boite pour de fiers représentants de la décennie spandex fluo, tels que Duran Duran ou Billy Joel. D’où une carrière en dents de scie oscillant le plus souvent entre le mauvais et le très mauvais, allant d’un Highlander ô combien surestimé à une flopée de téléfilms qui feraient passer le cinéma d’Uwe Boll pour du Kubrick.
Test Blu-ray : The purge – Saison 1
The purge est une série créée par James DeMonaco en 2018, faisant partie de la franchise cinématographique American nightmare, plus communément appelée, dans l’hexagone autant qu’ailleurs, « La purge » ou « The purge ». Le concept à succès de cette série de films est simple : elle met en scène un univers dystopique au cœur duquel, dans un avenir proche, les Etats-Unis, gouvernés par le parti des Nouveaux Pères Fondateurs, maintiennent un faible taux de chômage et de criminalité grâce à la mise en place de la « Purge », période annuelle de douze heures au cours desquelles toute activité criminelle est permise, et même encouragée. Chacun peut donc évacuer ses émotions négatives en tuant ou en s'adonnant à la violence gratuite en toute impunité.
Test Blu-ray 4K Ultra HD : La rose écorchée
Même s’il s’agit d’un film relativement oublié de nos jours, dont la notoriété dans l’hexagone n’a guère dépassé une poignée de passionnés de fantastique, La rose écorchée risque bien de surprendre les cinéphiles contemporains qui, s’ils ne l’ont jamais vu, découvriront aujourd’hui une œuvre importante, belle, inspirée, touchant par moments littéralement au sublime. Ne serait-ce que d’un point de vue purement visuel, le film de Claude Mulot s’impose très rapidement comme une véritable merveille, baroque et sensuelle, sublimée par la photo de Roger Fellous. Décors grandioses, brume omniprésente, éclairages sophistiqués, le film passe en un clin d’œil du tableau de maître au kitsch le plus assumé, et crée par là même un contraste plongeant le spectateur dans un univers pictural étrangement et assez paradoxalement homogène, d’une beauté saisissante. La musique et l’histoire en elle-même, traitant d’un amour fou dépassant toutes les limites acceptables socialement parlant, en rajoutent encore dans la poésie macabre et mélancolique développée ici par Claude Mulot. Mais La rose écorchée n’est pas juste un bel objet creux – si bien sûr le film privilégie les plans longs plutôt qu’un montage sec ou nerveux, Mulot fait preuve d’un sens du suspense et de la narration que l’on ne croisait finalement pas si souvent au cœur des œuvres peuplant le cinéma « bis » de l’époque : les rebondissements se succèdent sans temps mort, le rythme est excellent, et l’intérêt du spectateur est maintenu en éveil du début à la fin du film.