Test Blu-ray : Trois jours et une vie
A l'occasion de son arrivée sur support Blu-ray sous les couleurs de Gaumont, Trois jours et une vie s'offre un traitement Haute Définition littéralement impeccable. Définition et piqué sont d'une précision chirurgicale, les couleurs chaudes et naturelles rendent honneur à la sublime photo du film, signée Manuel Dacosse (Amer).
Test Blu-ray : Halloween II
1978 : avec Halloween, John Carpenter posait brillamment les bases du slasher avec un film d'horreur qui se révélerait un des plus inatteignables sommets du genre, doublé d'une véritable date dans l'histoire du cinéma.
Test Blu-ray : The boat
The boat est une très agréable découverte. On n’ira pas jusqu’à clamer sur tous les toits qu’il s’agit du film de l’année, mais en revanche, il s’agit bel et bien d’un film qui parvient sans le moindre problème à s’affranchir de ses contraintes de départ, et à s’imposer comme une étonnante réussite. Car quoiqu’on puisse penser du charisme ou des réactions du personnage principal, il faut reconnaître que le fait de tenir un huis-clos sur un seul acteur coincé sur un voilier nécessitait un véritable talent de metteur en scène, ne serait-ce que pour gérer le rythme et les rebondissements, tout en restant globalement crédible et en se passant de dialogues explicatifs (le silence ou les bruits environnants sont en effet suffisamment parlants par eux-mêmes).
Test Blu-ray : Evil Dead – L’intégrale
Si chacun a naturellement sa préférence pour un épisode ou l’autre de la saga, la franchise Evil Dead est néanmoins de celle qui met tout le monde d’accord. Plus que cela encore, on peut affirmer sans rougir que chacun des trois épisodes de la série est, chacun à sa manière, un véritable chef d’œuvre, supportant les visionnages répétés, réguliers. Ainsi, de très nombreux cinéphiles ont sans aucun doute vu et revu chacun des trois films jusqu’à plus soif, tant ceux-ci révèlent toujours des trésors de créativité insoupçonnés, se renouvelant quasiment toujours, visionnage après visionnage. Retour rapide sur les trois films de la saga Evil Dead…
Test Blu-ray : American graffiti
La première édition Blu-ray d’American graffiti, parue en France en 2011 sous les couleurs d’Universal Pictures, ne s’était pas avérée des plus satisfaisantes, à cause d’un master trop sombre et lissé à grands coups de réducteur de bruit numérique (DNR). C’est donc Rimini Editions qui nous propose ce mois-ci de redécouvrir le film de George Lucas dans une nouvelle édition Blu-ray qui nous fera à coup sûr oublier les outrages de la précédente : l’image est en effet d’une stabilité exemplaire, la copie satisfaisante, la colorimétrie retrouve une belle vivacité, les contrastes et les détails sont sensiblement renforcés, c’est du beau travail technique.
Test Blu-ray : Une journée de fous
A de rares exceptions près, quand il s'agit de rire au cinéma, les français conservent un côté très « chauvin », préférant la comédie made in France aux films venus d'autres contrées. Sur les dix plus grands succès enregistrés au box-office dans l'hexagone, on comptera par exemple cinq films français. Cinq comédies : Bienvenue chez les Ch'tis, Intouchables, La grande vadrouille, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre et Les visiteurs. Si on élargit au 100 films ayant fait le plus d'entrées chez nous, on trouvera dans la liste énormément de comédies – toutes françaises. Sur les nombreux films internationaux ayant en effet réussi à se frayer un chemin jusqu'au cœur des français, aucun ne pratique ouvertement l'humour, comme si le français se refusait à rire avec l'étranger.
Test Blu-ray : La Vie scolaire
Avec La vie scolaire, Grand Corps Malade et Mehdi Idir tentent de réinjecter, avec beaucoup d'humour et d'énergie, un peu d'espoir et d'humanité à un genre trop souvent tourné vers la provocation et le constat d'échec.
Test Blu-ray : Saturn 3
Dès son tout premier plan, qui voit défiler une série de silhouettes vêtues de tenues de cosmonautes défiler devant la caméra dans un étrange et fascinant ballet, Saturn 3 parvient à s'imposer comme un film de science-fiction très graphique.
Test Blu-ray : Ces garçons qui venaient du Brésil
Ambitieux, à la lisière de la science-fiction et du thriller ayant pour sujet la traque des anciens criminels nazis, Ces garçons qui venaient du Brésil est une brillante adaptation du roman éponyme signé Ira Levin, écrivain semblant fasciné par la « naissance » et l'enfance du Mal, puisque cette thématique apparaissait également dans ses romans Un bébé pour Rosemary et Le fils de Rosemary. C'est ici la [Attention SPOILERS] « résurrection » d'Adolf Hitler par le biais de plusieurs clones qui s'avère au centre du récit, le tout étant chapeauté par le tristement célèbre docteur Josef Mengele (Gregory Peck), dans l'optique de mettre sur pieds un « Quatrième Reich ». D'une façon assez paradoxale, si sur le papier l'intrigue du film peut paraître un brin fantaisiste, le traitement qu'en font Franklin J. Schaffner et son scénariste Heywood Gould s'avère, tout comme le livre dont il s'inspire, à 100% premier degré, et pour être honnête foutrement efficace.
Test Blu-ray : Waxwork
Tout le monde connaît, dans son entourage plus ou moins proche, des pères et des fils pratiquant le même métier, ou appartenant à la même boite. Cela existe dans tous les corps de métier du monde, et c’est bien la plupart du temps socialement accepté, même si bien-sûr, que cela soit justifié ou pas, le mot « piston » réapparaît inévitablement. Cette notion d’atavisme professionnel, qui se résume pourtant bien souvent à une simple idée de transmission, se retrouve également dans le monde du sport ou des Arts
Test Blu-ray : Game of Thrones – Saison 8
Série discrète, pour ne pas dire confidentielle, à la diffusion restreinte et encore bien peu connue en France malgré sa diffusion sur OCS depuis quelques années, Game of Thrones s’avère pourtant – et contre tout attente – une excellente surprise, que personne n’avait vraiment vu arriver.
Test Blu-ray : Nous sommes tous des assassins
Faisant partie du « cycle judiciaire » (1950-1955) de la carrière d’Andé Cayatte, Nous sommes tous des assassins est un réquisitoire contre la peine de mort d’une modernité impressionnante. S’il fallait juste un élément pour nous en convaincre, rappelons-nous que la peine capitale n’a été abolie en France qu’en 1981, soit presque trente ans après la sortie du film sur les écrans. « Au dessus du jury,des magistrats, qu'un seul homme puisse tout remettre en question… N'est-ce pas l'aveu qu'on est pas tellement sûr d'avoir bien jugé ? » demande ainsi le personnage incarné par Antoine Balpêtré à la veille de son exécution, alors qu'on évoque une hypothétique grâce présidentielle.