Nos enfants
Nos enfants
- : 2011
Titre original : -
Réalisateur : Joachim Lafosse
Scénario : Scénario
Acteurs : acteurs inconnus
Distribution : Les Films du Losange
Durée : -
Genre : Divers
Date...
Critique : Ana mon amour
La vie est dure en Roumanie. Le reflet qu'en donne la sélection de films qui arrivent jusque sur les écrans français laisse en effet supposer que tout n'est que misère affective et sociale dans ce pays d'Europe de l'Est. Car même si le cinéma roumain peut se réjouir ces dernières années d'une vitalité et d'une reconnaissance rarement atteintes auparavant, la somme de ces regards depuis l'intérieur sur une culture en fait peu connue en Occident a de quoi pousser à la dépression les spectateurs les plus fragiles.
Familystrip
Familystrip
Espagne : 2009
Titre original : Familystrip
Réalisateur : Luis Minarro
Scénario : Luis Minarro
Acteurs : María Luz Albero Calvo, Francesc Herrero, Luis Minarro
Distribution : Bodega Films
Durée...
Arrête de pleurer Pénélope
Chloé, Léonie et Pénélope, trois amies d’enfance qui se sont perdues de vue depuis de nombreuses années, sont convoquées chez le notaire.
La tante de Chloé, chez qui elles avaient l’habitude de passer leurs vacances d’été, leur a légué à toutes les trois sa maison à la campagne. Encouragées par Chloé, elles décident de partir un week-end pour vider la maison afin de la vendre.
Une fois sur place, les souvenirs refont surface. Entre règlements de comptes, vieux secrets à moitié oubliés et fous rires, les filles s’apprêtent à passer un très très long weekend...
Critique : Buena Vista Social Club Adios
Il y a vingt ans, les pépés du Buena Vista Social Club avaient fait sensation sur la scène musicale internationale, à tel point que leur renaissance tardive avait fait l'objet d'un documentaire signé Wim Wenders, qui avait agrandi à son tour l'ampleur du phénomène. Depuis, plusieurs de ces vaillants témoins d'une époque révolue nous ont quittés, ne laissant derrière eux que de bons souvenirs et accessoirement un nouveau sous-genre, dont la vocation principale est de rendre leur gloire à des musiciens restés trop longtemps dans l'ombre.
Critique : 45 ans
Ce film n’est ni plus, ni moins qu’un miracle ! D’abord parce qu’il a su combler toutes les attentes que nous avions à son égard depuis qu’il a gagné un double Ours d’argent de l’interprétation au dernier festival de Berlin il y a un an. Et puis, d’une façon encore plus enthousiasmante, grâce à la confirmation du talent considérable de son réalisateur Andrew Haigh, qui avait su nous subjuguer avec son film précédent Week-end, ou la sublime naissance d’un amour gay.
La Folie Almayer (2009)
La Folie Almayer
France, Belgique : 2009
Titre original : La Folie Almayer
Réalisateur : Chantal Akerman
Scénario : Chantal Akerman
Acteurs : Stanislas Merhar, Aurora Marion, Marc Barbé
Distribution...
Sarlat 2024 : Black Dog
Partout où il passe, ce film chinois enthousiasme les jurys et le public. Que ce soit au Festival de Cannes ou bien auprès du comité des Gotham Awards, Black Dog remporte le genre d'adhésion unanime, qui nous laisse généralement circonspects. Or, après l'avoir découvert au Festival de Sarlat, nous ne pouvons que partager pareil engouement.
Cannes 2018 : Sauvage
La sauvagerie n'est pas vraiment là où on pourrait l'attendre dans ce premier film poignant, présenté dans le cadre de la Semaine de la Critique au Festival de Cannes. Dans Sauvage, ce sont moins les rencontres sordides qui choquent que les sentiments à fleur de peau, cette naïveté affective par laquelle se distingue le protagoniste en quête perpétuelle d'amour.
Critique : A Ciambra
Le champ de représentation filmique de la communauté des gens du voyage est en train de s'élargir et de se diversifier, comme le montrent deux films passés cette année par la case cannoise : Ava de Léa Mysius et A Ciambra de Jonas Carpignano.
Inside
Adrian et sa petite amie Belen sont jeunes et très amoureux. Mais lorsque Bélen commence à douter de la fidélité d'Adrian, elle décide d’éprouver ses sentiments en lui faisant croire qu’elle a disparu. Elle s’enferme alors dans une pièce secrète de la maison dont elle seule connaît l’existence. Dans sa précipitation, elle oublie la clé à l’extérieur. Piégée derrière un miroir sans tain, elle va assister impuissante à la nouvelle vie d’Adrian sans elle... ou presque.
Critique : L’Enquête
Plus que toute autre chose, c’est l’argent qui fait tourner le monde. L’inflation des sommes a beau banaliser le pouvoir intrinsèquement lié au fric, avec des millions, voire des milliards empruntés ou dépensés sans compter à travers le monde, il ne reste pas moins vrai que les riches façonnent ce dernier selon leurs désirs plus ou moins avouables. En dépit d’une recrudescence récente de documentaires économiques, comme l’excellent Master of the Universe de Marc Bauder, sorti il y a deux mois, le cinéma éprouve le plus grand mal à représenter ce facteur d’influence plutôt abstrait autrement qu’en l’incluant dans une opposition platement manichéenne entre les pauvres justes et les riches corrompus. Par où et comment les pactoles mirobolants transitent, cela constitue un sujet bien trop complexe et pas assez intriguant pour qu’un film de fiction s’en préoccupe. Avec son troisième long-métrage, le réalisateur Vincent Garenq s’y essaie quand même, en s’appuyant avec un certain succès sur l’affaire notoire Clearstream, depuis un point de vue journalistique.