Elefante blanco
Elefante blanco
Espagne, Argentine : 2012
Titre original : Elefante blanco
Réalisateur : Pablo Trapero
Scénario : Pablo Trapero
Acteurs : Jérémie Renier, Ricardo Darin, Martina Gusman
Distribution : Ad...
Arras 2017 : M (Sara Forestier)
Considérée à juste titre comme l'une des meilleures actrices françaises de sa (jeune) génération, Sara Forestier a osé le passage derrière la caméra avec un sujet potentiellement casse-gueule. La relation à fleur de peau entre une bégayeuse et un analphabète, qui fait vibrer M d'une intensité pas sans charme, dispose en effet de tous les ingrédients pour un mélodrame misérabiliste.
Critique : Self made
La situation au Moyen orient ne prête pas à rire. En même temps, le bras de fer entre les intérêts israéliens et palestiniens s’est figé depuis des années dans un tel immobilisme douloureux qu’un nouveau point de vue sur ce cercle vicieux de la violence ne peut faire que du bien. Huit ans après la sortie de son premier film Les Méduses, Caméra d’or en 2007, la réalisatrice Shira Geffen adopte une fois de plus le rôle de l’observateur au regard franchement décalé.
Critique : 1917
Fraîchement récompensée de deux Golden Globes majeurs, cette épopée de guerre arrive sur les écrans français avec une réputation d'incroyable tour de force technique. 1917 est tout à fait cela, certes, avec ses effets de montage extrêmement discrets et la photo splendide de Roger Deakins, qui nous plonge dans l'action et la sublime en même temps à un niveau esthétique rarement atteint dans un film de guerre.
Critique : The Green Inferno
Eli Roth n’est pas Quentin Tarantino, mais il connaît néanmoins bien les classiques du film de genre. Il nous en livre la preuve par le biais de cet hommage aux festins cinématographiques de cannibales, particulièrement féroces et populaires en Italie dans les années 1970 et ’80.
Albi 2021 : Rien à foutre
Le titre fait figure de programme dans ce premier long-métrage belge, présenté l'été dernier dans le cadre de la Semaine de la Critique à Cannes, puis au Festival d'Albi. Pourtant, il n'y a rien de spécifiquement agressif dans cette illustration filmique d'un immense ras-le-bol, juste l'indifférence d'une jeunesse en roue libre.
Dangerous Liaisons
Film présenté à la Quinzaine des Réalisateurs 2012 - Adaptation de l'oeuvre de Pierre Choderlos de Laclos, "Les liaisons dangereuses".
La Clinique de l’amour
La Clinique de l'amour
Français : 2011
Titre original : La Clinique de l'amour
Réalisateur : Artus de Penguern
Scénario : Artus de Penguern
Acteurs : Artus de Penguern,...
Critique : Macbeth (Justin Kurzel)
La longévité de l’œuvre de William Shakespeare est avant tout due à l’aisance avec laquelle sa plume traverse les genres, maîtrisant toujours parfaitement la langue anglaise. Dans la plupart des cas, ses pièces peuvent être adaptées en des films passionnants, comme l’ont prouvé à maintes reprises ses deux disciples principaux Laurence Olivier et Kenneth Branagh.
Derrière les collines
Derrière les collines
Roumanie : 2012
Titre original : Beyond the Hills
Réalisateur : Cristian Mungiu
Scénario : Cristian Mungiu
Acteurs : Cristina Flutur, Catalina Harabagiu, Cosmina Stratan
Distribution :...
Arras 2019 : Gloria Mundi (Robert Guédiguian)
Une immense tristesse émane du nouveau film de Robert Guédiguian, plébiscité au dernier Festival de Venise, où il avait valu à Ariane Ascaride la Coupe Volpi de la Meilleure actrice, et présenté en avant-première à l'Arras Film Festival. C'est comme si dans la France d'aujourd'hui – et plus concrètement dans la cité bouillonnante de Marseille, si chère au réalisateur qui y a tourné la plupart de ses vingt films en près de quarante ans de carrière – , il n'y avait plus lieu d'espérer une vie un peu meilleure, exempte des éternels problèmes d'argent qui prennent la classe ouvrière à la gorge au quotidien.
Arras 2024 : Vingt dieux
Un jeune paumé dans un univers rural, abandonné à lui-même, contraint pour exister de s'imposer dans une discipline qui n'est à première vue pas la sienne. Les deux films que l'on a vus plus ou moins au début et à la fin de notre couverture de l'Arras Film Festival se renvoient curieusement la balle.