Critique : Star Wars, Episode VII – Le Réveil de la Force
Est-ce qu’un film pourra satisfaire toutes les attentes auxquelles se voit confronté le septième épisode de la saga Star Wars ? La façon dont Disney a fait du battage pour rendre la sortie du film incontournable comporte aussi un côté sombre...
Critique : Le Pont des espions
Sacré Steven Spielberg, de nous avoir caché ses véritables intentions depuis si longtemps ! Il ne s’agit certes que du deuxième film de suite, après Lincoln, sur une époque révolue et d’une facture en apparence tout aussi antique. Mais si on nous avait dit, il y a dix ou vingt ans, que Spielberg, le père du blockbuster et le réalisateur le plus populaire de sa génération, allait finir sa carrière avec des films de vieux, nous aurions eu du mal à y croire.
Critique : Shanghai Belleville
Si le flux actuel de réfugiés syriens a déjà quitté le centre de préoccupations journalistiques suite aux attentats terroristes, celui plus diffus et durable d’autres migrants clandestins risque à plus forte raison de tomber dans l’oubli. D’où l’importance et partiellement l’intérêt d’un film comme Shanghai Belleville, qui dresse un beau petit monument cinématographique en honneur de ces laissés-pour-compte d’une société française en panne de mythes et de pouvoir de séduction.
Critique : Les Suffragettes
Nous sommes de tout cœur solidaires avec la lutte des opprimés pour obtenir les mêmes droits que tout le monde. Selon les époques, ce combat valeureux peut être mené par les femmes, les homosexuels ou les victimes du racisme sous toutes ses formes pour ne citer que ces quelques exemples.
Critique : Macbeth (Justin Kurzel)
La longévité de l’œuvre de William Shakespeare est avant tout due à l’aisance avec laquelle sa plume traverse les genres, maîtrisant toujours parfaitement la langue anglaise. Dans la plupart des cas, ses pièces peuvent être adaptées en des films passionnants, comme l’ont prouvé à maintes reprises ses deux disciples principaux Laurence Olivier et Kenneth Branagh.
Critique : L’Idiot
La Russie va mal. Il n’y en a pas à douter, si l’on se fie exclusivement à l’information émise depuis le point de vue occidental, qui voit depuis toujours en l’empire de l’Est un ennemi potentiel. Et encore, dans le mitraillage de reportages sur les frasques du président Poutine et ses élans belliqueux à l’étranger, le sort de la population ordinaire passe souvent à l’arrière-plan, où les stéréotypes sur les mémés nostalgiques de l’époque soviétique et les nouveaux riches sans scrupules ont bon dos.
Critique : Une femme dans la tourmente
Après avoir fait l’objet d’une rétrospective à la Maison de la culture du Japon à Paris au mois d’avril dernier, l’œuvre de Mikio Naruse est une fois de plus d’actualité en cette fin d’année, grâce à la sortie d’Une femme dans la tourmente, jusque là inédit en salles en France.
Critique : Crazy Amy
La provocation n’est que façade dans le nouveau film de Judd Apatow. Derrière les frasques du personnage principal, une jeune femme qui fait tout son possible pour fuir la routine amoureuse et sexuelle, se cache en effet l’attachement indéfectible du cinéma hollywoodien à une conception romantique de la vie forcément conforme au statu quo.
Critique : Francofonia
Qu’est-ce que l’Histoire, sinon un long flux ininterrompu d’événements dont témoignent les objets et les images ? Seul au niveau individuel il existe un début et une fin, la naissance et la mort, tandis que le maelstrom du temps avance sans cesse, à cheval entre le passé, le présent et l’avenir.
Critique : Legend (Brian Helgeland)
L’iconographie des films de gangster précède de trente à quarante ans l’époque pendant laquelle les frères Kray régnaient en maîtres sur la pègre londonienne. Des héros ténébreux comme Edward G. Robinson, James Cagney, George Raft ou plus tard Humphrey Bogart avaient donné ses lettres de noblesse au genre dans les années 1930, dans des épopées du crime le plus souvent produites par la Warner.
Critique : Le Dernier chasseur de sorcières
Le visage de Vin Diesel ne semble réellement à sa place que dans des films dont l’action se déroule dans le présent ou le futur. Le voir apparaître barbu lors du prologue médiéval de ce film-ci nous laisse en effet craindre le pire, tant l’acteur, habitué aux rôles de guerriers fantastiques ou de conducteurs endiablés, y dénote.
Critique : Elser Un héros ordinaire
Comment définir un terroriste ? Et surtout comment en devenir un, alors qu’aucun élément dans la biographie ne prédispose à franchir le pas ? Ce film poignant ne cherche pas tant à apporter une réponse sans équivoque à ces questions plus que jamais d’actualité, qu’à tendre la glace aux lâches en général et au peuple allemand de l’époque en particulier, à travers le cas guère ordinaire de Georg Elser.