Critique : En attendant les hirondelles
Après avoir dominé l'actualité du monde maghrébin depuis le point de vue français au cours des années 1990, ponctuées par une poussée inquiétante du terrorisme islamiste, l'Algérie s'est depuis en quelque sorte fait voler la vedette médiatique par ses voisins, davantage investis dans le printemps arabe et tout ce qu'il implique en termes d'évolutions politiques et sociales à vitesses multiples.
Critique : Macbeth (Justin Kurzel)
La longévité de l’œuvre de William Shakespeare est avant tout due à l’aisance avec laquelle sa plume traverse les genres, maîtrisant toujours parfaitement la langue anglaise. Dans la plupart des cas, ses pièces peuvent être adaptées en des films passionnants, comme l’ont prouvé à maintes reprises ses deux disciples principaux Laurence Olivier et Kenneth Branagh.
Berlinale 2017 : L’Autre côté de l’espoir
Par les temps mouvementés qui courent, où la problématique des réfugiés provoque souvent de l’indignation bien intentionnée, mais rarement des actions concrètes pour en venir à bout, est-il convenable d’avoir un grand sourire aux lèvres en regardant un film qui traite frontalement le sujet ?
Critique : My Beautiful Boy
La jeunesse américaine est en état de crise. Si l'on veut bien admettre que le cinéma est le reflet indirect des préoccupations qui agitent une société à un moment donné, il y a de quoi sérieusement s'inquiéter pour les adolescents des États-Unis !
Critique : La Cigale le corbeau et les poulets
Pour le grand public, la production des documentaires en France doit sans doute se résumer à quelques contes animaliers mignons, concoctés par Luc Jacquet ou Jacques Perrin dans un effort désespéré de sauver la planète. Dans le même ordre d’idées, les seuls autres documentaires français à attirer un public relativement nombreux sont ceux consacrés aux enfants en général, et au monde scolaire en particulier.
Critique : Blade runner (Final cut)
Le fait de ne pas être amplement familier avec ce classique de la science-fiction peut s’avérer avantageux pour mieux le découvrir dans toute sa splendeur lors de cette reprise en version restaurée. Car du haut de ses trente-trois ans, Blade runner n’est pas seulement un incontournable du cinéma de genre, qui n’a pas pris une ride.
Berlinale 2017 : Django (Etienne Comar)
Le film d’ouverture d’un grand festival est chargé d’un capital de prestige conséquent, en théorie pour assurer son avenir commercial, ainsi que celui forcément plus subjectif de la dizaine de jours de festivités cinématographiques qui suivront. Il fait en quelque sorte office d’indicateur de la capacité des grandes messes à Berlin, Cannes ou Venise d’attirer les vedettes les plus en vogue du moment.
Critique : A Ciambra
Le champ de représentation filmique de la communauté des gens du voyage est en train de s'élargir et de se diversifier, comme le montrent deux films passés cette année par la case cannoise : Ava de Léa Mysius et A Ciambra de Jonas Carpignano.
Critique : Les Chansons que mes frères m’ont apprises
Plus personne ou presque ne s’intéresse au sort des Indiens. Ni le gouvernement américain, qui a des conflits raciaux plus brûlant à gérer sur son territoire. Ni le cinéma hollywoodien, qui se sert au mieux de l’odyssée du peuple indigène pour se donner bonne conscience, comme ce fut le cas de Danse avec les loups de Kevin Costner, sorti il y a déjà un quart de siècle.
Antiviral
Antiviral
USA, Canada : 2012
Titre original : Antiviral
Réalisateur : Brandon Cronenberg
Scénario : Brandon Cronenberg
Acteurs : Sarah Gadon, Malcolm McDowell, Douglas Smith
Distribution : Inconnue
Durée : 1h50
Genre...
La Roche-sur-Yon 2017 : La Surface de réparation
La 8ème édition du Festival International du Film de La Roche-sur-Yon a commencé d'une façon particulièrement prometteuse hier soir avec la présentation en avant-première de La Surface de réparation. Tourné dans la région, ce premier long-métrage parle moins du foot d'un point de vue sportif que de ce petit monde plus ou moins valorisé, plus ou moins légitime, qui tourne autour du ballon rond.
Critique : Elser Un héros ordinaire
Comment définir un terroriste ? Et surtout comment en devenir un, alors qu’aucun élément dans la biographie ne prédispose à franchir le pas ? Ce film poignant ne cherche pas tant à apporter une réponse sans équivoque à ces questions plus que jamais d’actualité, qu’à tendre la glace aux lâches en général et au peuple allemand de l’époque en particulier, à travers le cas guère ordinaire de Georg Elser.