Arras 2018 : L’Ordre des médecins

Que celui qui aime bien se rendre à l'hôpital lève la main … ! Il n'y a rien d'étonnant à ce que le commun des mortels ait horreur de ces lieux dédiés à la mauvaise santé, voire à l'agonie, où l'on rentre jamais volontairement et où même la simple présence en tant que visiteur fout le cafard. Tandis que la télévision aime s'y glisser par le biais de séries à succès, dont chaque décennie paraît avoir au moins une, le cinéma est beaucoup plus circonspect à l'idée d'imposer pendant une heure ou deux le quotidien déprimant des blouses blanches aux spectateurs.

5 est le numéro parfait : Explication du titre

Sortie à la fin de l'été en Italie, l'adaptation cinématographique de 5 est le numéro parfait débarque dans les salles françaises le 23 octobre : Explication du titre en vidéo.

Les Arcs 2017 : The Captain L’Usurpateur

0
Ce n'est certainement pas le nom de Robert Schwentke qui nous viendrait le premier à l'esprit, lorsqu'on cherchera un réalisateur allemand en mesure de traiter d'un œil neuf l'Histoire de son pays d'origine. Exilé à Hollywood depuis plus de dix ans et six films à la qualité variable, pour rester poli, Schwentke opère en effet un retour aux sources des plus improbables avec The Captain L'Usurpateur, présenté en compétition au Festival des Arcs.

Cannes 2018 : Le Pape François Un homme de parole

Est-ce que le pape François en tant qu'entité morale serait à sa place au Festival de Cannes, le temple suprême du culte du cinéma, où l'on ne participe à l'expérience commune de regarder un film qu'après avoir accompli l'épreuve de patienter avec anxiété parmi les membres de la caste des badges presse inférieurs, jamais tout à fait sûrs de pouvoir accéder aux séances les plus plébiscitées ?

Critique : L’Enquête

Plus que toute autre chose, c’est l’argent qui fait tourner le monde. L’inflation des sommes a beau banaliser le pouvoir intrinsèquement lié au fric, avec des millions, voire des milliards empruntés ou dépensés sans compter à travers le monde, il ne reste pas moins vrai que les riches façonnent ce dernier selon leurs désirs plus ou moins avouables. En dépit d’une recrudescence récente de documentaires économiques, comme l’excellent Master of the Universe de Marc Bauder, sorti il y a deux mois, le cinéma éprouve le plus grand mal à représenter ce facteur d’influence plutôt abstrait autrement qu’en l’incluant dans une opposition platement manichéenne entre les pauvres justes et les riches corrompus. Par où et comment les pactoles mirobolants transitent, cela constitue un sujet bien trop complexe et pas assez intriguant pour qu’un film de fiction s’en préoccupe. Avec son troisième long-métrage, le réalisateur Vincent Garenq s’y essaie quand même, en s’appuyant avec un certain succès sur l’affaire notoire Clearstream, depuis un point de vue journalistique.

Albi 2017 : La Douleur

Marguerite Duras, rien qu'à l'évocation de ce nom, les uns fuient et les autres s'extasient. Ce monument de la culture française n'est certainement pas fait pour tout le monde, grâce ou plutôt à cause de son exigence littéraire et de son style de vie, qui aurait de quoi faire rouspéter de nos jours, où le tabagisme et sa représentation au cinéma font débat de façon plus ou moins sensée.

Critique : Au nom de ma fille

Est-ce que Vincent Garenq est la réincarnation de André Cayatte ? La question – pas entièrement sérieuse – doit être permise, au vu de la prédilection du réalisateur pour les sujets à polémique, qui visent divers dysfonctionnements de l’appareil institutionnel de la France.

Critique : Egon Schiele

En France, les films sur les grands artistes de la nation sont quelque peu passés de mode, les peintres ayant laissé leur place aux créateurs de mode et autres explorateurs des fonds marins. Heureusement que pendant cette parenthèse qui ne saura durer, le cinéma germanophone comble le vide, puisque moins de trois mois après la sortie de Lou Andreas-Salomé de Cordula Kablitz-Post – sur une poète et muse d'intellectuels, certes, mais néanmoins conçu selon les mêmes règles de la biographie filmique aux forts accents nostalgiques – arrive ce film-ci sur nos écrans.

Critique : Pirates des Caraïbes La Vengeance de Salazar

Les pirates sont de retour, sous le commandement du plus loufoque d'entre eux, Jack Sparrow ! Ces retrouvailles ont-elles pourtant été indispensables, au vu des quatre films précédents, guère capables d'assurer plus que le service minimum, c'est-à-dire de faire tourner en boucle une recette invariablement couronnée de succès commercial ? Il n'y a eu aucune impatience en effet de notre part, après l'ennui profond que nous ont procuré les aventures précédentes des pirates de Disney, ordonnées sans verve il y a six ans par Rob Marshall.

Cannes 2018 : Donbass

Dans le climat géopolitique actuel, entre la détente nord-coréenne et un nouveau round dans l'affrontement États-Unis – Iran, le conflit aussi long que lent dans l'est ukrainien ne figure pratiquement plus sur la liste des priorités de la communauté internationale. Pourtant, les gens y vivent dans tout sauf un état de paix, puisque aucun leader des anciens blocs idéologiques ne semble avoir d'intérêt à envenimer ou au contraire à apaiser définitivement la situation.

Chroniques sexuelles d’une famille d’aujourd’hui

0
Chroniques sexuelles d'une famille d'aujourd'hui Français : 2011 Titre original : Chroniques sexuelles d'une famille d'aujourd'hui Réalisateur : Jean-Marc Barr, Pascal Arnold Scénario : Pascal Arnold Acteurs : Mathias...

Critique : Nos souvenirs

Le public festivalier peut parfois être cruel. La réception à Cannes du nouveau film de Gus Van Sant, qui y était présenté l’année dernière en compétition, fut si glaciale qu’elle a enseveli sous elle la réputation de Nos souvenirs avant que ce dernier n’ait eu une chance de se faire sa place sur le marché.

Derniers articles

Test DVD : Les Boules de Noël

A sa façon, Les Boules de Noël s’impose comme un véritable tour de force, dans le sens où, à partir d’un postulat de départ vu et revu cent fois, Alexandra Leclère parvient à emmener le spectateur au cœur d’un jeu de massacre totalement déjanté et unique.

Test Blu-ray : La Résidence

0
On le sait finalement assez peu, mais Narciso Ibáñez Serrador, le réalisateur espagnol « culte » à qui l'on doit les chefs d’œuvres La Résidence et Les Révoltés de l'An 2000, n'a réalisé que deux longs-métrages de cinéma.

Critique Express : Les linceuls

Là où le bât blesse dans "Les linceuls", c'est que cette idée de connexion entre un(e) défunt(e) et une personne vivante aurait apporté une réflexion beaucoup plus riche sur le travail de deuil qui pourrait en être tiré si elle ne s'était pas limitée au suivi de la décomposition du corps.

Paris sportifs hors ARJEL : comment trouver les meilleures plateformes fiables ?

0
Le secteur des paris sportifs hors ARJEL intrigue, attire et parfois inquiète les parieurs à la recherche de meilleures cotes et d’une plus large...

Critique : Aimons-nous vivants

Contrairement à ce que la bande-annonce pourrait laisser supposer, Aimons-nous vivants n'est pas tout à fait une farce romantique dans laquelle ses deux vedettes, Valérie Lemercier et Gérard Darmon, resteraient entièrement fidèles à leurs registres respectifs. Il y a certes un peu de cela dans le quinzième long-métrage de Jean-Pierre Améris.