Critique : Grand froid

Quelle belle initiative de contre-programmation de la part du distributeur Diaphana de nous sortir un film avec le titre rafraîchissant Grand froid en plein été ! Quoi de plus agréable en effet que de s'enfuir de la canicule et des orages estivaux dans une salle de cinéma climatisée projetant cette comédie douce-amère, qui ne fait pas nécessairement froid dans le dos !

Critique : Nos patriotes

Le peuple français ou au moins les institutions qui le représentent aiment bien se souvenir avec une nostalgie valorisante des combattants de la Résistance. En témoignent à la fois les plaques commémoratives que l'on trouve par exemple dans bon nombre des rues parisiennes et la Journée nationale qui leur est consacrée depuis trois ans seulement et qui vient d'avoir lieu fin mai. Du côté du cinéma, cette ferveur patriotique s'est montrée sensiblement plus discrète.

Critique : Adama

Le sujet du jeune homme qui part faire ses preuves loin de sa terre natale, dans une guerre cruelle qui le guérira de toutes ses illusions, résonne avec une urgence nouvellement acquise sur fond d’actualités de l’exode de djihadistes plus ou moins improvisés. Le dessein de ce film d’animation français n’était probablement pas de coller si près aux événements du présent que l’on pourrait presque lui reprocher un certain opportunisme.
Lawless

Lawless

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Lawless USA : 2012 Titre original : Lawless Réalisateur : John Hillcoat Scénario : John Hillcoat Acteurs : Guy Pearce, Tom Hardy, Jessica Chastain Distribution : Metropolitan FilmExport Durée : 1h55 Genre...

La Roche-sur-Yon 2018 : Silvio et les autres

Ce n'est pas un règlement de compte baroque comme l'a été le magistral Il divo et ce n'est pas non plus un pamphlet provocateur. En tout cas dans sa version internationale quelque peu tronquée, Silvio et les autres nous a laissés passablement perplexes quant à son positionnement par rapport à cette figure mythique des temps modernes que Silvio Berlusconi reste en Italie, voire en Europe.

Critique : Strangers Prey at Night

Puisqu'il ne s'agit guère de notre genre de prédilection, nous ne suivons pas de près les évolutions des films d'horreur. Suite au visionnage de Strangers Prey at Night, qui avait plutôt bien marché lors de sa sortie américaine le mois dernier, il faut croire que nous n'avons rien loupé d'essentiel !

Critique : Les Fleurs bleues

Andrzej Wajda n’est plus. Il nous a quittés en octobre dernier, à l’âge vénérable de 90 ans. Le réalisateur polonais laisse derrière lui une filmographie plus qu’honorable, au cours de laquelle se sont manifestés à la fois son talent cinématographique indéniable et un engagement réel dans l’évolution historique de son pays natal.

Arras 2019 : L’Esprit de famille (Eric Besnard)

On ne choisit pas sa famille. On fait tout simplement avec. Et si par hasard le destin redistribue les cartes, mieux vaut saisir l'opportunité, afin de remettre les choses à plat et repartir sur de nouvelles bases.

Les Arcs 2018 : Another Day of Life

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Guerre et journalisme, animation et documentaire, ces sujets et ces genres plus ou moins mutuellement exclusifs ont fait l'objet d'au moins deux films remarquables au dernier Festival de Cannes. Tandis que le premier, Chris the Swiss de Anja Kofmel, ne nous avait pas complètement convaincus, avec son association d'une enquête sur la mémoire familiale au chaos de la guerre des Balkans, le deuxième, que nous venons de découvrir au Festival des Arcs, nous a davantage subjugués.

Critique : Grimsby Agent trop spécial

L’humour selon Sacha Baron Cohen commence et se termine avec son trou du cul. Une fois qu’on a compris, voire accepté cette obsession anale, le ton de ses films devient tout de suite moins vulgaire. La focalisation sur les parties génitales et l’appareil digestif de l’homme s’apparente chez lui à un bras d’honneur constant, lancé à cet ultime terrain interdit de la bienséance, pourtant déjà amplement exploré par les comédies d’adolescents depuis une vingtaine d’années.

Critique : L’Idiot

La Russie va mal. Il n’y en a pas à douter, si l’on se fie exclusivement à l’information émise depuis le point de vue occidental, qui voit depuis toujours en l’empire de l’Est un ennemi potentiel. Et encore, dans le mitraillage de reportages sur les frasques du président Poutine et ses élans belliqueux à l’étranger, le sort de la population ordinaire passe souvent à l’arrière-plan, où les stéréotypes sur les mémés nostalgiques de l’époque soviétique et les nouveaux riches sans scrupules ont bon dos.

Critique : Etre

Quelle petite merveille insoupçonnée que ce premier film, qui ne paie pas de mine à première vue ! Pour tout vous dire, nous étions initialement allé le voir en projection de presse pour prendre des nouvelles de la carrière de Salim Kechiouche, l’ancienne icône du cinéma gay français qui, comme son contemporain Stéphane Rideau, a du mal à trouver des rôles en dehors du créneau du fantasme ténébreux ambulant.

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Critique Express : La mer et ses vagues

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"La mer et ses vagues" est un film dont on peut dire qu'il se mérite tout en donnant une belle satisfaction à celles et ceux qui auront accepté de faire l'effort nécessaire. 

Test Blu-ray : L’I.A. du mal

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Comme son titre l’indique, L’IA du mal est un film qui, derrière son appartenance au genre fantastique, interroge le public sur les développements récents en termes d’intelligence artificielle (IA).

Critique : Un parfait inconnu

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"Un parfait inconnu" est à la fois une bonne introduction "dylanesque" pour celles et ceux qui connaissent très mal Bob Dylan et un film agréable à regarder et à écouter pour celles et ceux qui le connaissent très bien,

Test Blu-ray : The Last Human

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Prenant place dans un décor minimaliste mais tout à fait cohérent, The Last human joue la carte de la SF post-apocalyptique. Le personnage principal, Eve, incarnée à l’écran par Magdalena Wieczorek, survit dans une sorte de station scientifique...

Berlinale 2025 : la compétition

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Même si nous ne nous rendrons malheureusement pas à Berlin cette année, afin de couvrir la 75ème édition du Festival de Berlin, nous suivrons tout de même à distance ce premier rendez-vous festivalier majeur de l'année. Par exemple, en vous relayant la sélection de la compétition, annoncée avant-hier lors d'une conférence de presse par Tricia Tuttle, la nouvelle directrice artistique et exécutive du festival.