Critique : Beyond Clueless
Que le temps passe vite ! Même si nous sommes trop âgés pour rentrer exactement dans la cible des films d’adolescents et pour eux, qui pullulaient sur les écrans de cinéma entre 1995 et 2005 – une des raisons principales d’ailleurs pour laquelle nous considérons ce genre très américain avec un certain dédain –, nous avions regardé malgré tout à l’époque un nombre conséquent de ces divertissements à l’intérêt cinématographique discutable. Cette somme imposante d’un état d’esprit d’ores et déjà révolu sous forme d’un documentaire d’analyse thématique nous inspire par conséquent une drôle de nostalgie.
Critique : Lost River (pour)
Ryan Gosling est de retour à Cannes ! Mais cette fois, les fans hystériques risquent d'être déçus car la belle gueule du cinéma US ne vient pas présenter un film dans lequel il apparaît à l'écran mais bien sa première réalisation dans le cadre de la sélection "Un Certain Regard".
Mikio Naruse à la MCJP : le programme complet
Indispensable lieu de découverte pour les amateurs de cinéma du Soleil Levant, la Maison de la Culture du Japon propose du 2 au 30...
Test Blu-ray : Astérix – Le domaine des Dieux
Avec Astérix – Le domaine des Dieux, Louis Clichy et Alexandre Astier(ix) nous livrent une brillante adaptation des aventures de nos irréductibles gaulois, portée par l'humour et la patte du créateur de Kaamelott. Avec un respect total pour l'œuvre de René Goscinny et Albert Uderzo
Test Blu-ray : Boardwalk Empire – Saison 5
Fort logiquement située en 1931, année de l'arrestation d'Al Capone et de la fin de la prohibition aux États-Unis, cette cinquième saison voit ses personnages un peu vieillis (et vieillissants) tenter d'évoluer, de s'adapter à un monde qui change
3 films de Bo Widerberg
Vous n'avez certainement jamais (ou rarement) entendu parler de Bo Widerberg, ce cinéaste suédois des années 1960 dont le nom et l’œuvre ont été éclipsés par ceux du grand Ingmar Bergman. Critique de cinéma pour le journal Expressen à Stokholm, mais aussi romancier, Bo Widerberg entre en cinéma par l'écriture.
Test Blu-ray : Balade entre les tombes
Né en 1952, Liam Neeson a opté pour un radical changement de carrière à l’approche de ses soixante balais, délaissant peu à peu le cinéma d’auteur et les rôles dramatiques pour se lancer dans le cinéma d’action, tendance sévèrement burné. Sous l’impulsion du duo Luc Besson / Pierre Morel qui lui ont mis le pied à l’étrier du thriller avec Taken, Neeson a commencé à enchainer les polars et autres blockbusters, souvent très violents, avec un plaisir étonnant.
Critique : It Follows
LE film d'épouvante à ne pas manquer cette année... cette décennie ? Flippant, angoissant, brillant, It follows de l'Américain David Robert Mitchell fut le premier enthousiasme viscéral du festival de Cannes 2014 dans le cadre de la Semaine de la Critique qui avait déjà présenté le premier long-métrage de cet auteur, The Myth Of American Sleepover, autre beau regard sur l'adolescence américaine mais transposé ici dans le cinéma d'horreur. Il devrait réussir à saisir avec la même intensité les amateurs de fantastique du Festival de Gérardmer, et s'imposer comme le film de cette sélection 2015 que l'on espère voir primé par le jury officiel, le public et la critique. Pour arriver devant ce monument de peur, il est conseillé de stopper net la lecture de cette critique qui révèle peu de choses, mais trop néanmoins pour arriver suffisamment vierge avant de voir de ses propres yeux cet événement qui se rapproche le plus possible du qualitatif de chef d'oeuvre.
Test Blu-ray : La secrétaire
Avant 50 nuances… Découvrez un autre sulfureux Mr Grey : Maggie Gyllenhaal et James Spader apportent la crédibilité et l’émotion nécessaires à un récit pour le moins casse-gueule, et contribuent sans équivoque à faire du premier film de Steven Shainberg un véritable chef d’œuvre, et à n’en point douter un des plus beaux films de la décennie 2000.
Critique : Le Cri du sorcier
e Shout / Cri du sorcier n’est pas l’oeuvre de Skolimowski qui a le mieux résisté au temps mais reste à découvrir, pour sa capacité à transcender la campagne anglaise, pour ses comédiens dont la regrettée Susannah York, belle et fascinante ou Alan Bates, aussi terrifiant qu’envoûtant et pour l’audace formelle d’un des plus grands cinéastes de sa génération.
Critique : Loin des hommes
Aride comme les hauts plateaux de l’Atlas, pudique comme la philosophie humaniste d’Albert Camus, cette adaptation libre de l’une de ses nouvelles a surtout donné un très beau film. Avec une intensité sourde, David Oelhoffen n’y évoque point un choc des cultures, mais plutôt une bataille subtile pour un peu de compréhension et de solidarité, pendant que l’équilibre social et historique se détraque irrémédiablement. Si l’on veut considérer Loin des hommes comme un western – une référence pleinement assumée par son réalisateur –, ce serait alors un western algérien aux multiples facettes. Car sa principale qualité est une redistribution cyclique des cartes à une vitesse impressionnante, un changement de donne permanent auquel les deux personnages, interprétés magistralement par Viggo Mortensen et Reda Kateb, s’adaptent aussi bien qu’ils le peuvent.
Critique : Souvenirs de Marnie
Le nouveau film du Studio Ghibli, qui sort dans les salles françaises le 14 janvier 2015 après avoir essuyé un relatif échec cet été au Japon, relève au moins deux défis : celui de l’adaptation, dans l’univers japonais contemporain, d’un classique de la littérature anglo-saxonne (When Marnie Was There de Joan G. Robinson), ainsi que celui de la réalisation du premier film du studio depuis que son co-fondateur et illustre représentant Hayao Miyazaki a annoncé sa retraite (voir l’exposition consacrée au studio Ghibli).