Critique : Un peu beaucoup aveuglément

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Des films d’acteurs qui passent pour la première fois derrière la caméra, il y en a presque un par semaine ces temps-ci. Après les sorties des débuts de réalisateur de Ryan Gosling et de Russell Crowe au mois d’avril, voici la tentative initiale de Clovis Cornillac, un comédien qui ressemble décidément plus à l’équivalent français du bonhomme bougon Crowe qu’à celui de l’éternel jeune premier Gosling. Ces changements de casquette se soldent très rarement par de nouvelles vocations durables. Dans le cas présent, nous nous mettons toutefois à espérer que ce coup d’essai fort prometteur sera transformé en une belle et riche carrière de créateur de comédies légères et inspirées. Celles-ci sont hélas plutôt une denrée rare en France, où la vanne facile et fatiguée paraît rapporter plus, en termes commerciaux, qu’un humour un peu plus recherché.
Blackthorn

Blackthorn

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Beaucoup sont ceux qui prétendent que le western est mort, épuisé, mais nombreux également sont ceux qui, nostalgiques, espèrent en voir encore un peu plus, et attendent un film du genre, où on retrouverait le cliquetis des éperons et l'ambiance d'un bon saloon. Avec Blackthorn, un western hispano-americo-bolivo-français dont l'action se déroule en Bolivie, Mateo Gil satisfera les attentes de plus d'un
Star-Wars-Photo-Ancienne-03

14 photos de guerre avec des vaisseaux Star Wars intégrés

Star Wars, alias  "La Guerre des étoiles" est sans aucun doute la saga de films de guerre futuriste la plus emblématique qu'ait connu le cinéma. Lorsque...

Critique : Une Femme douce

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Alors que nous vivons actuellement une période dont le pessimisme n’a d’égal que le cynisme ambiant, voir Dostoïevski être adapté dans le cadre d’un film réalisé par un ukrainien est révélateur de notre époque contemporaine. Dans sa manière d’ausculter la société tsariste, et d’analyser avec une acuité formidable la psyché de l’âme slave, l’écrivain russe a su retranscrire mieux que quiconque une certaine forme de déliquescence sociétale de l’époque, celle d’avant les révolutions d’octobre 1917. D’aucuns y ont vu les prodromes de la sédition populaire amenant la prise de pouvoir par les Bolcheviks. Le nouveau film de Sergei Loznitsa, qui concourait en sélection officielle au dernier festival de Cannes, s’inscrit dans le courant du cinéma russe contemporain (bien que le cinéaste soit d’origine ukrainienne), à forte connotation sociale. Soit une cinématographie se faisant le reflet d’un pays miné par la corruption, le cynisme et une violence inhérente à tout régime autoritaire replié sur sa grandeur de jadis. Un siècle sépare l’événement historique précité avec la sortie de ce long-métrage, mais au-delà de cette distance temporelle symbolique, Loznitsa, à l’instar de Dostïevski, bien qu’ils différent dans leurs manières de s’exprimer, se rejoignent sur cette façon à révéler les tares et dysfonctionnement de la société russe.

Xenia

Si on met de côté les cas particuliers de Costa-Gravas et de Jules Dassin, il faut être un cinéphile particulièrement pointu pour citer d'autres noms de cinéastes grecs que Theo Angelopolos et, peut-être, Michael Cacoyannis. Cette situation pourrait changer avec un nom qui, film après film, grossit en terme de notoriété : Panos H. Koutras. Après 3 films prometteurs, L'attaque de la moussaka géante, Real Life et Strella, le Festival de Cannes 2014 a choisi de présenter Xenia, son dernier film dans la sélection Un Certain Regard.

Test Blu-ray : Invasion U.S.A

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Ah, Invasion U.S.A ! Les cinéphiles l’ayant découvert il y a un peu plus de trente ans se souviennent sans doute avec émotion de lignes de dialogues telles que « Si tu te pointes encore, tu peux être sûr que tu repars avec la bite dans un Tupperware ! »

Test Blu-ray : Comme des chiens enragés

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Polar énervé réalisé en 1976 par Mario Imperoli, Comme des chiens enragés est un film d’exploitation pur et dur. Bien entendu, en tant que film d’exploitation destiné à un public populaire, le long-métrage surfe sur des thématiques en vogue dans les années 70, et s’impose comme le pur produit de son époque.
Pina de Wim Wenders Avec Pina Bausch, Regina Advento, Malou Airoudo

Pina

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Il y a des réalisateurs comme Wim Wenders dont on connait le nom, mais dont on ne sait pas vraiment ce qu’ils ont fait. Et mise à part Paris Texas, je n’avais rien vu de sa filmographie. Bon, effectivement, il a fait quelques films connus (inculte que je suis). Je ne pouvais donc pas (cinéphile que je suis) passer à côté de son dernier long-métrage sur la chorégraphe Pina Baush. Et en plus en 3D !

Monstres Academy

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Même quand il n’était qu’un tout petit monstre, Bob Razowski rêvait déjà de devenir une Terreur. Aujourd’hui, il est enfin en première année à la prestigieuse université Monstres Academy, où sont formées les meilleures Terreurs. Son plan de carrière bien préparé est pourtant menacé par sa rencontre avec James P. Sullivan, dit Sulli, un vrai crack qui a un don naturel pour Terrifier. Aveuglés par leur désir de se prouver l’un à l’autre qu’ils sont imbattables, tous deux finissent par se faire renvoyer de l’université. Pire encore : ils se rendent compte que s’ils veulent que les choses aient une chance de rentrer dans l’ordre, ils vont devoir travailler ensemble, et avec un petit groupe de monstres bizarres et mal assortis…

Critique : Le Pont des espions

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Sacré Steven Spielberg, de nous avoir caché ses véritables intentions depuis si longtemps ! Il ne s’agit certes que du deuxième film de suite, après Lincoln, sur une époque révolue et d’une facture en apparence tout aussi antique. Mais si on nous avait dit, il y a dix ou vingt ans, que Spielberg, le père du blockbuster et le réalisateur le plus populaire de sa génération, allait finir sa carrière avec des films de vieux, nous aurions eu du mal à y croire.
Tu seras mon fils

Tu seras mon fils

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Tu seras mon fils un est drame français de Gilles Legrand se déroulant dans le Saint-Emilionnais. L’intrigue tourne autour des relations conflictuelles entre un père et son fils. Le film a reçu le label des spectateurs UGC.

Critique : Sils Maria

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Cette année, la sélection officielle du Festival de Cannes présentait deux films se déroulant dans le milieu du cinéma :Maps To The Stars de David Cronenberg et Sils Maria d'Olivier Assayas. A la charge vulgaire et caricaturale du canadien répond un film d'une grande subtilité de la part du réalisateur français, un film remarquablement servi par deux comédiennes au sommet de leur art.

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Décès du réalisateur David Lynch

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Un génie du cinéma s'en est allé … Le réalisateur américain David Lynch est décédé avant-hier des suites d'un emphysème pulmonaire. Il était âgé de 78 ans. A l'origine d'au moins trois chefs-d'œuvre du cinéma, Elephant Man, Une histoire vraie et Mulholland Drive, Lynch était devenu rapidement un cinéaste culte.

Producers Guild Awards 2025 : les nominations cinéma

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Comme le dit le dicton, le spectacle doit continuer. Alors que les incendies à Los Angeles continuent de ravager la capitale du cinéma américain, avec à ce jour des dizaines de morts et des dégâts matériels qui se chiffrent en milliards de dollars, la saison des prix avance tant bien que mal à un rythme passablement bancal.

Test Blu-ray : Johnny s’en va-t-en guerre – Réédition 2024

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Après une première édition Blu-ray sortie il y a dix ans, c’est aujourd’hui grâce à Gaumont que l’on sera en mesure de redécouvrir Johnny s’en va-t-en guerre, qui s’est offert pour l’occasion une magnifique restauration 4K, et s'offre un Blu-ray à prix réduit.

Critique Express : On the go

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A la fois rationnel dans son discours plutôt féministe et foutraque dans sa réalisation, "On the go" n'est pas sans faire penser aux premiers films d'Almodovar.

Test Blu-ray : Ben & Charlie

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Sorti dans les salles françaises en 1973 sous le titre Méfie-toi Ben, Charlie veut ta peau, puis distribué en DVD sous son titre américain, Ben & Charlie est un western spaghetti réalisé par Michele Lupo, mettant en scène Giuliano Gemma et George Eastman.