Test Blu-ray 4K Ultra HD : La rose écorchée
Même s’il s’agit d’un film relativement oublié de nos jours, dont la notoriété dans l’hexagone n’a guère dépassé une poignée de passionnés de fantastique, La rose écorchée risque bien de surprendre les cinéphiles contemporains qui, s’ils ne l’ont jamais vu, découvriront aujourd’hui une œuvre importante, belle, inspirée, touchant par moments littéralement au sublime. Ne serait-ce que d’un point de vue purement visuel, le film de Claude Mulot s’impose très rapidement comme une véritable merveille, baroque et sensuelle, sublimée par la photo de Roger Fellous. Décors grandioses, brume omniprésente, éclairages sophistiqués, le film passe en un clin d’œil du tableau de maître au kitsch le plus assumé, et crée par là même un contraste plongeant le spectateur dans un univers pictural étrangement et assez paradoxalement homogène, d’une beauté saisissante. La musique et l’histoire en elle-même, traitant d’un amour fou dépassant toutes les limites acceptables socialement parlant, en rajoutent encore dans la poésie macabre et mélancolique développée ici par Claude Mulot. Mais La rose écorchée n’est pas juste un bel objet creux – si bien sûr le film privilégie les plans longs plutôt qu’un montage sec ou nerveux, Mulot fait preuve d’un sens du suspense et de la narration que l’on ne croisait finalement pas si souvent au cœur des œuvres peuplant le cinéma « bis » de l’époque : les rebondissements se succèdent sans temps mort, le rythme est excellent, et l’intérêt du spectateur est maintenu en éveil du début à la fin du film.
Test Blu-ray : Razorback
Au contraire d’un gars comme Peter Hyams, honnête artisan de la série B qui a toujours su privilégier l’efficacité aux artifices techniques et aux effets stroboscopiques, Russell Mulcahy n’est jamais vraiment parvenu à se trouver un style hors des clips « plus 80’s tu meurs » qui l’ont fait connaitre, et qu’il a mis en boite pour de fiers représentants de la décennie spandex fluo, tels que Duran Duran ou Billy Joel. D’où une carrière en dents de scie oscillant le plus souvent entre le mauvais et le très mauvais, allant d’un Highlander ô combien surestimé à une flopée de téléfilms qui feraient passer le cinéma d’Uwe Boll pour du Kubrick.
Test DVD : Mystery Road – Saison 1 + Films
Le coffret Mystery Road co-édité par ARTE Editions et L’Atelier d’Images contient rien de moins que deux longs-métrages et la première saison de la série TV dérivée de ces deux films. On notera qu’il s’agit de trois « entités » absolument indépendantes l’une de l’autre, que vous pourrez regarder dans l’ordre qu’il vous plaira sans nécessairement vous y perdre. Les DVD qui composent le coffret conseillent tout de même un « ordre » de visionnage, avec lequel on pourra être d’accord… Ou pas. Il est donc plutôt recommandé de commencer avec Mystery Road, le premier film, tourné en 2013. Jusqu’ici, tout va bien, comme dirait l’autre. C’est ensuite que ça se corse : ARTE Editions et L’Atelier d’Images recommandent d’enchaîner avec la série Mystery Road, tournée en 2018, pour terminer avec le deuxième long-métrage, Goldstone, quant à lui tourné… en 2016.
Test Blu-ray : Haine
La filmographie de Dominique Goult se limite à cinq longs-métrages, réalisés entre 1977 et 1980. Avec ses quatre premiers films, tournés courant 1977/1978, le cinéaste s’est tout d’abord illustré dans l’Art délicat du cinéma pour adultes, avec des films aux titres remplis de poésie : Les queutardes, Les monteuses, Partouzes perverses et Lèvres gloutonnes. Son cinquième film, sobrement intitulé Haine, est donc également l’unique film « traditionnel » de la carrière de Dominique Goult. Et bien sûr, comme le métier n’aime pas les auteurs un peu trop polissons, le film de Dominique Goult a presque naturellement écopé lors de sa sortie en salles d’une interdiction aux moins de 18 ans, d’ailleurs totalement injustifiée : si ce n’est qu’il développe une ambiance particulièrement lourde, étouffante, le film ne présente aucune scène de nudité, et s’avère finalement d’une violence assez modérée.
Test Blu-ray : La nuit de la mort
Il parait que c’est très classe d’entamer un papier avec des citations extraites des Saintes Écritures. Vous en conviendrez : Jésus, la Bible, l’eau bénite, tout ça, c’est le Swag. Dieu en personne est d’ailleurs récemment apparu en songe à la rédaction de critique-film.fr, pour intimer l’ordre à l’assemblée de mécréants qui compose l’équipe éditoriale du site de commencer à partir de maintenant tous leurs articles par une caisse de vin de messe et quelques saintes citations. D’une façon assez inattendue, La nuit de la mort se prête finalement plutôt bien à l’exercice.
Test Blu-ray : Le Retour de Ringo
Pour ceux qui l'ignoreraient, Le retour de Ringo est la suite de Un pistolet pour Ringo, réalisé la même année avec la même distribution, le même réalisateur et le même héros. Mais en revanche, la tonalité générale des deux films est extrêmement différente.
Test Blu-ray : La revanche des mortes vivantes
La revanche des mortes vivantes est sans conteste l'un des films de genre français les plus célèbres des années 80, avec une poignée d'autres dont la popularité a également explosé en VHS dans la deuxième moitié de la décennie.
Test Blu-ray : Zombie – Édition Collector 40ème Anniversaire
En tant que critique, quand on se doit d’aborder un film unanimement considéré comme un monument, la solution de facilité consiste souvent à décréter péremptoirement que « tout a déjà été dit » sur le film en question. Zombie est de ceux-là. Le film de George A. Romero fêtait l’année dernière ses quarante ans, et tous les ans depuis sa sortie, de multiples papiers, articles, livres, revues ou documentaires ont vu le jour à travers le monde, revenant de façon quasi-exhaustive sur son tournage, sa réception, ses multiples montages ou le film en lui-même. Contexte, thématiques et mise en scène sont autant d’éléments ayant été disséqués de tous les côtés, si bien que l’on ne sait finalement tellement plus par quel bout prendre ce Zombie, film fondateur s’il en est, ayant donné naissance à d’innombrables bâtards de celluloïd, revendiquant plus ou moins explicitement leur filiation avec le chef d’œuvre de Romero.
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